[Air] On se barre du Temple Occidental... Mais où ?

[Majisse]

Organisateur : Majisse
Type de voyage : A dos de bison volant
Lieu de départ : Temple de l'air Occidental
Lieu d'arrivée : Partout sauf le Temple de l'air Occidental
Durée du voyage (facultatif) : Le temps nécessaire à rallier un autre endroit que le Temple de l'air Occidental
Participants au voyage : Majisse, sa bonne humeur, le bison.
Informations complémentaires : Majisse a volé un bison volant
Contexte RP :
*Voilà maintenant plusieurs heures qu'elle survolait les océans. Le bison avait choisi d'aller à gauche, Majisse avait choisi de maintenir le cap.

Maintenant, n'ayant ni carte ni boussole... Majisse ne savait pas du tout où elle allait et ce qui pourrait se présenter à elle.

Boarf... On verra bien.

Pour le moment il y a juste de l'eau. Mais peut-être que le destin lui imposera un navire, un autre bison, des terres.
N'importe quoi sauf des embêtements, Majisse n'était pas difficile.

Ah si, si elle pouvait éviter de tomber sur un chat, ce serait chouette... Mais bon, faudrait avouer que ce serait vraiment pas de chance de croiser un chat ici n'est ce pas ?*

[Esprit des Vents]

*Comme éviter de tomber sur un chat, ce serait chouette, Majisse croise un vol d'hibouvantails. L'hibouvantail est un oiseau de légende, un oiseau de malheur. Son caractère est tellement merdique qu'il est responsable de l'extinction progressive de sa propre espèce. Il se prend le bec -ahaha- régulièrement avec ses congénères mais attaque également à vue tout ce qui vole... D'où son nom car les autres piafs ont pris comme habitude de fuir ses zones de nidification. On n'en avait pas vu depuis des lustres ! Quelle chance elle a, cette Majisse, de pouvoir observer de près une telle rareté ! De très près, même. Ben oui, ça vole un bison... Donc...*

[Majisse]

*Le voyage se déroulait bien depuis quelques temps. Cette sensation de liberté était ô combien agréable pour la jeune fille de l'air. Elle était enfin loin de tout ça, loin du Temple de l'air Occidental et de tous ces tarés. Libre, elle était libre !

Seulement voilà, liberté n'est pas synonyme de simplicité. Voilà que face à elle des créatures se mettent en travers de sa route. Elle connaissait ces créatures, elle les avait déjà croisées par le passé. Hé oui, lors de sa fugue pour le Temple de l'air Oriental il y a de ça quelques années. Inutile de dire que lors de cette première rencontre, la moinillonne et son bison avaient passé un sale quart d'heure en présence de ces maudites créatures. Désormais galonnée, Majisse préviendrait le moindre heurt... Chez elle. Armée du bâton de la novice, elle prend du recul et court vers les bestioles en donnant un grand coup dans le vent en ayant prit la peine de légèrement déplier la toile. Le geste étant couplé à la maitrise de l'air, la résultante est donc un grosse claque aérienne qui devrait, dans le pire des cas, faire voir du pays à ces sales bêtes en leur prouvant, que contrairement aux autres bestioles volantes type moine pacifiste, Majisse serait plutôt du genre à faire d'eux son repas du soir si ils devenaient insistants.

Sachant que certains spécimens pouvaient être plus hargneux que le reste de la troupe, Majisse accumule déjà de l'air dans la paume de sa main libre en attendant de faire une boucherie.

Elle était non-violente, mais pas conne non plus. Et puis, la viande ça fortifie !*

[Esprit des Vents]

*Constatant que l'adversaire est de taille, les hibouvantails décident de reporter leur hargne sur leur congénère affaibli. Oui, celui qui descend en chute libre vers la mer après s'être mangé une mandale aérienne de derrière les fagots. C'est donc au son de piaillements infâmes et de râles d'agonie que Majisse peut quitter la zone. Le reste du voyage est passablement tranquille -juste une petite tempête qui filera une bonne laryngite à la gamine -vengeance de bas étage de l'animation.
Terres en vue ! Les côtes de la Nation du feu s'étendent à l'horizon.*

[Majisse]

*Terre ! Terre !
Il parait que ce sont celles de la Nation du Feu ...

Seulement vous comprendrez que Majisse, n'ayant ni cartes, ni boussoles, n'en sait fichtrement rien. Et pour être honnête, elle s'en tamponne un peu le coquillard. Le principal étant qu'il n y a ni bison (hormis celui qu'elle chevauche), ni moine souriant niaisement à chacun des aspects de la vie.

Un peu de morosité ne fait pas de mal que diable !

Le bison étant fatigué par tout ce voyage, aussi grisant fut-il au début, s'écrase sur un banc de sable. Majisse saute avec souplesse et tapote la tête de l'animal.*

-Bouge pas biftèque, je vais aller chercher à manger et éventuellement quelque chose pour ma toux.

Foutue tempête ...

*La jeune fille se saisit tout de même du baton et avise un petit bosquet un peu plus loin. Il y aurait certainement de quoi manger pour elle et l'animal.

Et si la chance était vraiment avec elle, peut-être ne trouverait-elle aucun représentant de l'espèce humaine.*

[Conseiller du Feu]

*Et en effet, pas d'être humain en vu... par contre, de la bestiole, ça il y en a ! En tout cas, y'en a une qui fait du bruit.*

MMMMMMMMMMMMEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH

*Oui, vu le son, ça doit pas être un humain. Ou alors vachement malade le gars. Quoiqu'il en soit, la source n'est pas vraiment visible. Elle doit sans doute être... de l'autre coté du bosquet, peut-être ?*

[Majisse]

Mmh ...

*Au vu de l'odeur et des bruits, Majisse devait être tombé dans l'arrière pays de ... Quelque part.
Genre coin à Hobbit mangeur de bison volant. Le genre de truc que Majisse ne pourrait pas tuer et préparer pour son quatre heure.
Cependant, qui dit ruminant, dit à manger pour Biftèque. Et si Majisse veut redécoller pour aller au devant de la civilisation, on va faire brouter le gros.*

-Allez mon gros, si tu traines ta couenne au delà du bosquet, tu pourras manger.

*Majisse saute sur la nacelle du bison, alors que le bison s'envole de nouveau, ce serait carrément mieux que de traverser le bosquet n'est ce pas ?
Tournée vers la mer, Majisse a une petite pensée pour ceux qui sont resté au Temple.*

Allez vous faire brosser bandes de cons !

*C'est après avoir levé l'index que Majisse se retourne vers sa destinée ... Enfin, le repas du bison quoi.*

[Conseiller du Feu]

*De l'autre coté du bosquet ? De la nourriture à foison... quand on est un ruminant. Et au milieu, un hypovache, seul. Visiblement pas habitué à l'être vu les appels au secours qu'il lance entre deux bouchées. Enfin, tout du moins c'est une explication comme une autre à ses cris vers le ciel.*

MMMMMMMMMMMMEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH

*C'est qu'il se répète, le bougre. Il doit avoir besoin de compagnie. Nul doute que votre arrivée à tous les deux lui fera plaisir.*

[Majisse]

*Majisse voit la sale bête qui mange tout en gueulant. Elle ne put réprimer une grimace, car autant elle était viandarde, autant la viande d'Hippovache n'avait jamais été sa tasse de thé. Elle adorait la viande de Chevautruche par contre. En lasagne, c'était succulent.*

Un élevage ? Ouais mais alors un élevage de pauvre alors... Parce qu'un seul hippovache, il ira pas loin le type ... Ou alors je suis tombé sur un camp de Hippie style Hobbit du Temple Boréal... Joie.

*La jeune fille amorce une descente du bison qui vient donc porter compagnie à l'Hippovache. La jeune fille adresse une caresse discrète au bison tout en fixant la bête inconnue.*

-Reprend des forces, on a de la route à faire.

*Majisse se relève et se saisit du bâton volant d'Eiva, la catastrophe ambulante. La fille de l'air réajuste son bandana en regardant au loin. Pendant ce temps-là, le bison se dirige vers la nourriture tandis que Majisse reporte son attention sur l'animal qui braille en graillant ... Ou qui graille en braillant, c'est au choix.*

-C'est quand même bizarre que tu sois tout seul toi ...

*La demoiselle saute alors du bison pour arriver au sol et continue de regarder autour d'elle. Cette ambiance la mettait relativement mal à l'aise.*

-Bon, tu bouffes et on décolle...

Je me demande où est ce que j'ai atterris...

[Conseiller du Feu]

*Et soudain, l'hippovache s'approche de toi... Et te donne une graaaande léchouille. Le truc tout mimi tout plein... sauf que vu la taille de la bestiole, ça laisse un peu de bave. Et un peu (beaucoup) de petits morceaux d'herbe. C'est qu'elle mangeait, après tout. Mais pour le coup, te faire des câlinoux semble être beaucoup plus intéressant.

Une fois ces présentations d'usage effectuées, tu pourras peut-être remarquer une trace dans l'herbe. Ou plutôt, une absence d'herbe là où ton nouvel ami s'en est rassasié. L'avantage, c'est qu'il semblerait qu'il aime bien les lignes droites. La direction ? Plein sud. Sur ta gauche, quoi.*