[Mer] Omashu vers Republic City

[Tung]

*Alors que Tung était en train d'attacher les forcenés, une voix le somme de se rendre. Le guerrier tourne la tête en douceur et voit des agents en uniforme.*

Ainsi c'est à ça que ressemble les autorités.

*Tung se relève doucement et tend les mains tendus.*

-Je n'ai rien à me reprocher, je ne compte pas résister messieurs.

[Nightcat]

* Pas de réaction du second.Shizu songe doucement à lui passer la tête dans l'eau du port pour plus d'efficacité, mais ses pensée sont brutalement interrompues par l'irruption inopportune des forces de l'ordre. Ces dernières réclament d'ailleurs à ce qu'on se rende gentiment, chose passablement ennuyeuse.

La jeune femme se relève donc doucement. Saisissant mine de rien son vêtement, elle le tord comme une serpillière au dessus du visage du second, espérant que l'eau qui en sortira le réveillera parce que là, la situation ne va pas être des plus simple à expliquer.*

[Conteur de la Terre]

On vous colle dans des cellules individuelles le temps de résoudre ce mic mac, sans parler du fait que votre petite sauterie coûte un sacré paquet et que les autorités du port réclament un responsable.

Les problème est le suivant : vos agresseurs prétendent que vous avez attaqué les premiers, et le seul témoins que l'on a trouvé - le second - git toujours inconscient à l’hôpital. Le pire étant votre histoire de deux mystérieux inconnus ayant neutralisé le chef de la bande : on n'a trouvé aucune trace ni d'eux, ni de la jeune fille qui vous accompagnait.

Un jour, deux jours... c'est finalement au bout du troisième que l'on vient vous libérer.

La bonne nouvelle, c'est que le capitaine vous attend à l'accueil du poste de police.

[Tung]

*Ces 3 derniers jours avaient été pour le moins calme et reposant. La cellule de Tung était tranquille et l'homme avait pu s'adonner à la méditation et au repos suite aux derniers jours d'action. Même si le guerrier n'avait rien contre une vie bien remplie. Un peu de calme fait toujours du bien à l'ame.

Finalement on vient leur ouvrir la porte. Tung se relève doucement et suit les gardes en souriant. Il était confiant. Il savait qu'il n'avait rien à se reprocher dans cette affaire et que justice serait faite. Cela prendra le temps nécessaire. Mais Tung savait être patient dans les bonnes conditions.

Certes, il avait perdu 3 jours essentiels pour retrouver l'avatar. Mais ce dernier ne s'envolerait pas. Il fallait garder la foi.
Tung retrouve Shizu, qui de son côté, avait l'air bien morose. Le Capitaine était là. Très vite la lumière serait faite sur cette affaire et leurs possessions leur seraient rendus et tout le monde pourrait se quitter sur une note positive.

La pensée positive. Il parait que ça aide.*

[Nightcat]

Trois jours.
C'est long, c'est méga long.

Shizu avait détesté. En même temps, la prison n'est pas une chose que les gens normaux affectionnent particulièrement. Elle est encore moins attrayante lorsqu'on est enfermé alors qu'on est innocent, par la faute de deux trouffions et d'une poignée de connards, et que le seul témoin qui pourrait les aider continu à pioncer dans un plumard. Et alors quand on craint de voir sa famille débarquer, on a tout gagné....

Enfin relâchée au bout de ces trois longs jours, la jeune femme sort presque en courant des locaux et recroise avec soulagement son accompagnateur de guerrier. Elle s'apprête à lui sauter dessus quand elle s'interrompt : elle vient de remarquer le capitaine qui semble attendre...
Et qui regarde dans leur direction.

La demoiselle penche la tête sur le côté, l'air interrogateur, en le fixant. Que fait-il ici ? Est-il venu pour eux ? Pourquoi ?

[Conteur de la Terre]

S'adressant à Shizu.

Quoi ? C'est si surprenant qu'un patron vienne dire à deux de ses employés de rappliquer fissa pour bosser ?

Marquant une pause.

Vous avez de la chance que mon second se soit finalement réveillé : sans ça vous seriez encore en train de croupir dans votre cellule.

Commençant à se diriger vers la sortie :

Ah au fait : j'ai tenté de me renseigner mais il semblerait les autorités n'ont aucune idée de qu'il est advenu de votre amie... du moins c'est ce qu'elles prétendent.

[Tung]

*Quand je vous dis que la pensée positive ça aide ! Tout était en train de s'arranger. Le second avait fait la lumière sur toute cette affaire, ils pourraient reprendre la route jusqu'à Republic City et enfin rencontrer l'avatar qui pourra certainement leur être d'une grande aide.

Et cerise sur le gâteau. aucune trace de la sauvage et de sa protégée. Tung rayonnait alors qu'il remerciait chaleureusement leur employeur ainsi que ces braves soldats qui avaient su accomplir leur travail avec brio. Certes, certains pourraient se plaindre du temps que cela avait prit, mais ce brave second avait tout de même reçu un sacré coup à la tête. Il fallait le temps pour qu'il se remette ce pauvre homme.

Une fois, leurs effets personnels remis, Tung et Shizu purent sortir du bâtiment accompagné du capitaine. Sans attendre, Tung attrape le sifflet qui pend à son coup pour appeler son ami des cieux qui avaient certainement du rester en ville. Il faudrait attendre quelques minutes à l'animal avant qu'il puisse les rejoindre.*

Malheureusement, je n'ai rien pour lui, il risque d'être déçu ...

*Tung répond tout de même au capitaine.*

-C'est sans importance, cette dame est bien chaperonnée et sans ça elle est débrouillarde.

*...*

Je ne sais pas pourquoi, mais du peu que je la connais, elle serait du genre à nous attendre sur le pont du bateau en pleine forme ...

*Le guerrier préférait balayer ces pensées de son esprit, car il semblerait bien que les nounous n'appréciaient guère la petite escapade de la dame, qui qu'elle fut. Il y ait des chances pour que ces coquins profitent de l'inconscience de la dame pour la faire tenir tranquille, ne pouvant plus camoufler leur intervention devant le refus de Tung d’obtempérer.

Même si ces faits devaient être mis au conditionnel. Ces gredins n'avaient même pas pris la peine de lui expliquer comment trouver un hopital, ni même son utilité, je tiens à le rappeler. A force de ne rien vouloir expliquer, on finit par être contre-productif.

Mais il est temps de mettre toutes ces considérations de coté, le port est en vue, Crom également.*

-Aha ! Viens par là mon ami !

*Dit-il en levant son avant bras pour que l'animal puisse se poser.*

[Nightcat]

* Apparemment, le capitaine est simplement venu chercher ses employés innocents. Tung s'en fout, notamment du fait que Yaïa ait disparue, et appelle tranquillement son compagnon.
Soit.

Shizu penche la tête sur le côté, le regard interrogateur, en emboîtant le pas au capitaine. C'est tout de même bizarre que Yaïa ait disparue ainsi... Et surtout la remarque sur les autorités, qui pourrait ne faire que prétendre ignorait sa localisation... C'est assez spécial.
La jeune femme ne connait au final rien de leur accompagnatrice, mis à part son nom, sa maîtrise, ce à quoi elle ressemble et maintenant qu'elle a deux types qui lui collent aux basques...

Elle secoue la tête. Que peut-elle bien faire maintenant ? Il s'est quand même écoulé trois jours....Et ils dont censés aller à républic city...

[Conteur de la Terre]

Une fois arrivés sur place, vous apprenez que les travaux des quais ainsi que l'état du second ont retardé de plusieurs jours le départ du navire... apparemment, les hommes qui vous ont attaqué étaient membre d'une espèce de mafia locale : lorsque vous êtes arrivés, ils tentaient de soudoyer l'équipage pour qu'il fasse passer en douce leurs "marchandises" vers Répuplic City.

Cela dit, ce délais tombe à point nommé pour vous : suite à cet incident, pas mal de membres d'équipage ont préféré démissionner, effrayés par d'éventuelles représailles. Vous devez par conséquent travailler d'arrache pied pour compenser le manque de personnel, et ce d'autant plus que Yaïa n'a donné aucun signe de vie.

Vient finalement le jour du départ...

Hey vous avez vu les journaux ce matin ? Il est arrivé un truc de dingue hier soir, de dingue je vous dis !

S'exclame un marin tandis que l'aube pointe le bout de son nez et que le navire s'apprête à appareiller.

Trop occupés par vos corvées du matin, vous ne prêtez dans un premier temps pas trop d'attention à ce qui se passe... jusqu'à ce que l'agité commence à lire à haute voix la une du quotidien :

"Un parrain de la drogue mis sous les verrous par trois inconnus."

L'article s'étend sur les combats qui auraient apparemment pris place en ville la nuit précédente : trois individus dont une jeune femme aux cheveux écarlates auraient attaqué de front un clan de mafieux, ce dernier étant composé d'une bonne cinquantaine de personnes armées et formées au combat. Aucune mort n'est à déplorer mais bon nombre d'entre eux se seraient retrouvés dans un sale état.

Plus étonnant encore : plusieurs témoins affirment que les forces de l'ordre ont finit par quadriller la zone sans pour autant intervenir. On pourrait donc penser qu'il s'agit d'une opération du Daï Li, mais c'est peu probable : les autorités ont visiblement été prises au dépourvu et les démonstrations de force de ce genre ne sont pas dans les habitudes de la maison.

Une chose est certaine en tout cas : ces justicier agissaient au nom de la loi, les autorités locales n'ayant à aucun moment cherché à les interpeler.

Vous êtes quelques peu stupéfaits par le récit de votre collègue de travail lorsque al troupe agglutinée autour de lui est rappelée à l'ordre par les sirènes du navire.

C'est pas le moment de bavasser bande de bons à rien, au boulot !

Interrompt le second avant de vous lancer un clin d’œil complice : lui aussi a visiblement compris.

...

Pendant ce temps, sur les toits d'un hangar des quais...

Êtes vous bien sûre de vous ma dame ? Pour une fois que vous vous étiez fait des compagnons de voyage...

[Yaïa]

Impassible, Yaïa se contente de répondre :

Ils poseraient des questions, et je n'ai aucune envie de me retrouver dans une position où j'aurais à leur mentir... qui plus est, l'ordre que je me rende à Ba Sing Se histoire que Lei me passe un savon a finit par arriver je me trompe ?

Le silence qui suivit en disait long, et tandis qu'une bourrasque de vent s’engouffrait dans la baie du port, la jeune femme lança une prière aux esprits du large, souhaitant que le voyage de ses deux amis se passe sans encombre.

Musique d'ambiance.

Ne vous tracassez pas vous deux : j'ai su ce qui se passerait dès l'instant où je me suis réveillée à l’hôpital, et puis... on s'est quand même bien amusés non ?

Conclua-t-elle en se tournant vers ses gardes du corps, un sourire resplendissant aux lèvres.