YUMIKI
*Le milicien se gratte la tête.*
- Je ne sais pas trop... J'ignore si Dame Thuani accepterait de mêler des civils à cette histoire... Un peu d'aide nous serait sans doute bénéfique, mais comment dire... La chef est quelque peu irritable, en ce moment. Il est possible qu'elle ne vous considère que comme une gêne. Enfin, posez-lui donc la question... M'est avis que vous n'aurez guère de mal à la trouver...
*De fait, au loin, une voix féminine s'exprime... Du fond du cœur.*
- TU TE PAIES MA TÊTE, ALZAAN !?
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ALZAAN
- TU TE PAIES MA TÊTE, ALZAAN !?
*Oui parce que... Si Alzaan Aldin est maître zen jusqu'à la moelle, digne et poli juste comme il faut, n'oublions pas que Kanda a donné des cheveux blancs à tous ceux qui ont tenté de lui inculquer les bases de la vie monacale. Autrement dit, le salut respectueux, c'était juste pour ménager l'effet de surprise et une fois le milicien Liu sorti de la pièce, Kanda donne libre cours à sa rage.*
- Disparue ! Envolée à bord d'un planeur ! Elle a fugué, ta favorite, Alzaan ! Elle est quelque part on ne sait où, avec des connaissances à peine suffisantes que pour ne pas crever de faim en pleine nature ! Qui lui a fourré dans le crâne des idées de voyage, hein ? Qui ?
*La guerrière tambourine de l'index la poitrine du maître zen.*
- Si je la retrouve en un seul morceau, je lui attache un boulet à la patte. Non, mieux ! Je vous attache l'un à l'autre jusqu'à la fin de son noviciat !
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MAJISSE
*La petite a accepté le thé. Sur le plan relationnel, c'est déjà ça de pris... Mais pourquoi ne boit-elle pas ? Meïdi avale une gorgée du breuvage en haussant les épaules.*
- C'est meilleur chaud, tu sais ?
*Dernière tentative de communication. Après, elle fera ce qu'on lui demande depuis plusieurs jours : employer la solution médicamenteuse pour faire parler ce mur doté de dents qu'est la gamine. Bon, elle l'avoue, elle n'a plus guère de patience. Mais elle a payé de sa personne le fait de s'apitoyer sur ce monstre muet. Sa main s'en souvient encore.*