Mon repas fini, je me lève, bien décidé à ne pas rester inactif. Le stress m'ayant fait perdre contrôle, je me suis retrouvé dans cet état et cela restait entièrement de ma faute. Je me suis laissé avoir par Houka, depuis quand je me laisse envahir par mes propres émotions ? Cette mission est bien déplaisante je pense fortement. Mais qu'importe, je suis plein de ressources et je peux m'en servir maintenant.
-Je vais prendre un peu l'air.
Je dis à l'infirmier afin qu'il ne proteste pas contre le fait que je sois debout. Je marche lentement, rien ne sert d'être pressé dans cet état et ces lieux. Ma tête se remplis des souvenirs de la veille mais je n'en ressens aucune migraine. Tout de suite, je serre les dents et mon regard se fait plus dur.
-Déplaisant...
Je murmure entre mes lèvres. Je n'aime pas ce qui change en moi, toutes ces pensées tournées vers une seule personne aussi insignifiante. Un être tout aussi méprisable que Masho lui même. Et pourtant, je veux le protéger contre tout ceux qui tentent de lui faire du mal, comme s'il s'agit au final d'un petit. Qu'est-ce qui m'arrive ? Mes pas me conduisent vers la bibliothèque, où je retrouve deux nomades qui se font la conversation. Je les connais, ce sont des amis de Kiel. Peut être les miens, je ne sais pas ce qu'ils pensent de moi. De ma nature de Shinobi, j'ai toujours été réservé, seul Kiel me permettais de m'exprimer librement.
-Chen ? Lu Piao ? Cela faisait longtemps.
Je dis d'une voix nonchalante et naturelle.
Ces deux là ne se quittaient jamais lorsque j'étais jeune à l'époque, toujours à se chamailler. Faut dire qu'ils étaient les plus turbulent d'entre nous. Avant, nous étions une bande de 6. Kiel et moi, Chen et Lu Piao, Xiao Peng sans oublier la belle Yuan.
-Qu'est-ce que vous devenez ?
Chen et Lu Piao n'ont jamais été des personnes sérieuses, mais Xiao Peng était tout le contraire. Nul doute qu'il est devenu un grand nomade de l'air. C'est pour cette raison que Yuan était amoureuse de lui. Chen et Lu Piao n'ont jamais réussi à la séduire malgré le fait qu'ils ne soient pas si mal. Ils sont certes un peu plus jeune que moi, mais l'âge semble les avoir rendu plus sérieux.