Étendues du Royaume de la Terre

[Akner]

Voilà que son voyage en mer touchait à sa fin. ces dix jours avaient été fait de méditation et d’asocialité. Mais il avait tout de même pu se remplir la panse lors de ses rares excursions en dehors de sa cabine.
Les marins le regardaient comme un extraterrestre à chaque fois et il leur retournait leur regards lourds et méfiants par une profonde et glaciale indifférence.

Et voilà qu'il posait enfin pied à terre.
Sans un regard en arrière il se fond dans la foule, visage découvert, et se met à la recherche d'un moyen de locomotion pour se rendre dans une plus grande ville en vu de glaner des informations sur une organisation un peu spéciale...

[Conteur de la Terre]

Akner

L'endroit semble s'appeler Chin, et a tout ce la petite bourgade champêtre reculée du monde. Ça respire la joie de vivre, les enfants s'amusent en courant dans tous les sens, les ménagères font leur marché.
Les commerçants hèlent joyeusement Akner à son passage, lui vantant les mérites de leurs soins capillaires au lait de chèvre-chou et autres ponchos en fourrure de furet.

Côté transport, Akner pourra identifier ce qui ressemble à une petite écurie à proximité de laquelle paissent quelques chevautruches.
Sinon, il y a toujours le port d'où il vient.

[Nicomanga]

[hrp : I'm back ]

Nicomanga

Le soldat inspire un grand coup, toussant et crachant en même temps, toujours cloué sur le sol.

Non mais ça va pas la tête ! Z'êtes malade !

Après son "coup de gueule", il la ferme prestement, pas très certain des conséquences que ça pourrait avoir pour sa propre santé de s'énerver ainsi sur quelqu'un fringué comme un agent du Daï Li.
Oui on pourrait dire que c'est un peu con, mais bon, il vient de se faire presque étrangler, faut le comprendre le pauvre, ça détend de hurler.
Il se crispe et attend de voir la réaction de son tortionnaire, prêt à se manger encore des coups.

*Avant que l'homme n'ait pu hurler l'intégralité de sa phrase, ni même les trois premières syllabes, Guan resserra la prise pour l'étouffer.*

- Tu te calmes tout de suite. Je vais relâcher doucement la pression et tu ne vas pas t'énerver. Tu reprendras ton souffle tranquillement et on va discuter gentiment, on est bien d'accord ? Cligne des yeux deux fois pour dire oui.

*Si la réponse de l'homme était négative, Guan le rendrait immédiatement inconscient d'un coup net. En revanche, si elle était positive, il retirerait doucement son étreinte.

Pendant que l'homme reprenait son souffle, le fils de la terre reprit :*

Je ne te connais pas, alors rien ne m'empêche de te tuer sur le champs. Il me suffit de considérer comme évidente la faible probabilité que tu sois un traître ou un espion.

*Il observait la réaction de l'homme capturé d'un regard aussi acéré qu'une lame. La pression psychologique, rien de mieux pour faire parler quelqu'un.*

[Conteur de la Terre]

Nicomanga

L'homme semble avoir compris qu'il n'avait pas intérêt à faire de vagues. Il répond par l'affirmative et reste bien plus calme que précédemment même s'il n'apprécie toujours pas d'être tenu cloué au sol.

Et qu'est-ce qui me dit que c'est pas vous le traître hein ? J'en connais pas beaucoup qui s'amusent à agresser les soldats en patrouille.

Suspicion mutuelle quand tu nous tiens.

[Nicomanga]

*A la question du soldat, Guan marqua un bref silence. Puis, d'un faible mouvement de la main, il fit remonter de légers pics de terre dans le dos du soldat. Le but n'était évidemment pas de le transpercer, mais de le rappeler à l'ordre.*

- C'est moi qui pose les questions ici, soldat. Si je note un nouveau refus d'obtempérer de ta part, j'en conclurai que tu n'es pas de mon côté. Notre discussion prendra alors fin, et je te tuerai. Ceci est mon dernier avertissement. Décide-toi, maintenant.

*Dit-il d'un ton catégorique. Il annonça sa menace en levant l'index et le majeur lentement pour faire remonter à la même vitesse les pics dans le dos de l'homme à terre. Ceux-ci commençaient lentement mais sûrement à percer la peau et la chair de l'homme. Bien entendu, Guan souhaitait le faire parler, pas le tuer, donc il n'ira pas trop loin. Juste ce qu'il fallait pour que le message passe.*

[Conteur de la Terre]

Nicomanga

Le soldat ferme son clapet quand Guan commence à faire son geste. Il ne sait plus trop à quoi s'attendre de la part de ce psychopathe qui l'agresse et a l'air d'aimer le menacer.
Quand il sent les pics dans son dos, il se met à cambrer le dos et se tortiller pour éviter la douleur.

AAAAAAH ! Ça va ça va ! Arrêtez par pitié !

Ça y est, il s'est officiellement mis à baliser.

Je suis en poste dans la station relais sud de la passe, je suis juste garde routier moi !

[Nicomanga]

Ca y est, il parle. J'ai failli penser qu'il était entraîné à supporter la torture...

*Le... daïliste ? Comment on appelle un membre du Daï Li ? Je ne vais pas dire soldat sinon on ne va plus s'en sortir... Enfin bref. Guan ne relâcha pas son étreinte malgré ce début de réponse.*

- Où te rendais-tu et pourquoi ?

[Conteur de la Terre]

Nicomanga

Je faisais ma patrouille, quand je me suis fait agresser par un groupe d'hommes. Ils m'ont piqué ma monture ces enfoirés !
J'allais vers la ville chercher de l'aide.

[Akner]

Froid et distant face à ces gens qui le hélaient et lui servaient leurs plus beaux sourire pour un échange de service qui aboutirait pour eux sur un gain d'argent... Hypocrites profiteurs. ... Akner ne leur retourna que dédain.
Le monde avait changé, mais pas tant que ça. A présent il était encore plus avide... Il du se contenir pour ne pas mettre fin à toute cette mascarade et il y arriva seulement parce qu'il se rappela qu'il ne devait pas faire de vague et qu'il était à visage découvert. Mais pas sur qu'il y arriverait indéfiniment ; il devait partir d'ici le plus rapidement possible.

Le voilà enfin devant la petite écurie qu'il avait vu de loin. Regard circulaire : il ne voit personne dans un premier temps et s'approche des bêtes jusqu'à pouvoir flatter l'encolure d'un cheval marron, bien commun comme on les aime, mais avec de beaux muscles dessinés.

Celui-ci fera l'affaire pensa-t-il.

[Nicomanga]

Nicomanga

Je faisais ma patrouille, quand je me suis fait agresser par un groupe d'hommes. Ils m'ont piqué ma monture ces enfoirés !
J'allais vers la ville chercher de l'aide.

*Un groupe d'homme, certes, mais ça n'avançait pas le schmilblick. Il fallait plus d'informations.*

- A quoi ressemblaient-ils, et dans quelle direction se dirigeaient-ils ?