Hai Oukoku

[BouGaloW]

Gare ferroviaire :

- #Hey vous là, est ce que je peux savoir ce que vous faites aussi prêt des quais ?#

Sursautant, Otouto se retourne pour voir une petite montagne s’approcher de lui avec l’air de vouloir en découdre. Un mécano semble-t-il.

/Qu’est-ce que j’ai encore fait ?/

- Euh… Moi ? Je … euh je… rien…

Mais lorsqu’il lève sa lourde main c’est simplement pour l’abattre sur le haut du dos d’Otouto, manquant de faire lâcher ses jambes.

- #Ah ! Excuses moi gamin, mais avec toutes ces histoires de terroristes ils ont demandé à tout le personnel de rester vigilant, du coup on est un peu sur les dents en ce moment ! Alors comme ça on est venu regarder les trains ? Comme je te comprends ; dans ma famille, on est dans ce métier depuis des générations ! Mon arrière grand père était conducteur de monorail tu sais ? Ah ! Je suis sure qu'il serait complètement baba face à ces train à vapeur : plus besoin d'équipes maîtres de la terre pour se relayer et pousser les voitures !#

Voilà qui est rassurant. Tout en écoutant l’homme parler, Otouto le dévisage, il semble déborder d’assurance, d’expérience, l’air d’avoir tout vu et tout essayer, l’air d’avoir une histoire fascinante à raconter sur chaque jour de sa vie. L’air heureux et détaché.

- #Oh oh... Je connais ces yeux : La jeunesse ! Les rêves de liberté et de voyage ! Alors comme ça on veut prendre une voiture en douce et voir du pays ?#

/Ca se voit tant que ça ?/
Otouto regarde machinalement le wagon.

-Non, pas du tout, je …
- #Oh rassures toi petit, je ne vais pas te balancer : ils ne me paient pas assez cher pour que je m'amuse à faire la police auprès des jouvenceaux dans ton genre...#

Otouto baisse la tête en soupirant.

- #Pas si facile de tout laisser derrière soi hein ?#

Percé à jour. La petite montagne le regarde à présent comme si il connaissait chacune de ses pensées. Et c’est probablement pour ça qu’Otouto se met tout à coup à déballer tout ce qu’il a sur le cœur et que son interlocuteur connait surement déjà.

- Comment peut-on laisser derrière soi tous ceux qui nous aiment pour un simple rêve idiot ? Je viens ici chaque fois que je le peux et chaque fois j’imagine ma famille me regardant partir. Je veux dire… Ils se débrouilleraient surement très bien sans moi, c’est pratiquement déjà le cas il faut dire. C’est plutôt moi en fait, avec mes excuses à la con. Qu’est-ce que je fais si le monde n’est pas aussi génial que je l’imagine ? Et qu’est ce que je fais si je suis pas fichu de m’en sortir tout seul ?

[Conteur de la Terre]

Poivre

Tu lances ton attaque et... boum, le noir. Tu te réveilles une vingtaine de minutes plus tard tandis qu'une maîtresse de l'eau une de ses pouvoirs sur ta personne : tu ne sais plus où, mais tu as déjà vu cette silhouette quelque part...

Ne bougez pas.

Ordonne-t-elle.

Vous pouvez-vous estimer heureuse que je sois venue chercher certains documents malgré le fait qu'il s'agisse de mon jour de repos, sans une intervention immédiate certains dommages auraient pu être irréparables... bon sang, mais à quoi pensait-il en vous laissant continuer ?

Finalement tu la reconnais, elle est toujours présente lorsqu'un combattant est blessé dans le coin : Il s'agit probablement d'un médecin engagé par le comité de l'arène.

[Conteur de la Terre]

Bougalow

Houla tout doux petit, je ne suis qu'un simple mécano qui a dédié sa vie aux trains moi : c'est pas moi qui vais dire à un globe trotter comment il doit mener sa vie.

Son regard se rive soudain sur un écrou mal ajusté : machinalement, il s'approche pour réparer l'avarie.

... tout ce que je sais, c'est que ce n'est pas en restant dans les jupons de ta mère que tu trouveras de réponses à tout ça.

[Titbiscuit]

*Ariane arrivait enfin dans Hai Oukoku, après un assez long voyage en train. Il devait être 22h environ lorsqu'elle descendit de l'énorme véhicule et malgré une grande fatigue (oui, parce que rester assise dans un train pendant 4h en somnolant, c'est fatiguant) eu la foi d'aller demander des renseignements au guichet. Elle était quasiment sûre de se perdre sinon. Elle s'approcha d'une grande dame à l'air strict et commença à parler, entre quelques bâillements.*

- Bonsoir, désolée de vous déranger mais *ahh* je voulais savoir où je pouvais trouver *ahhh* un hôtel pas très cher dans les environ, je ne *ahhh* connaît pas du tout la ville...

*Pauvre Ariane, si le regard inquisiteur de la dame ne l'avait pas retenue, elle se serait aussitôt endormie !*

[Kaneko]

La jeune fille ne bougea pas. Elle se laissa soigner avant de prendre la parole.

C'est moi qui ai accepté cet entraînement. Cela ne me gêne pas, ça me rend plus forte! dit elle tout simplement. Je dois m'entraîner durement avant de pouvoir aller à Republic City. Avec mon niveau actuel, je ne pourrai pas devenir une pro bendeur. Je dois m'entraîner.

[Conteur de la Terre]

Titbiscuit

On t’indique plusieurs hôtels pour voyageurs de passage situés aux alentours de la gare : nombre d'entre disposent d'ailleurs d'un partenariat avec les compagnies maritimes et proposent un service de réservation de billets, le monorail et les canaux de la ville se trouvant qui plus est à deux pas, il te sera aisé de te rejoindre le port.

[Conteur de la Terre]

Poivre

Continuez ce genre d'entrainements et vous pourrez dire adieux à vos rêves de pro bending : on n'a pas d'avenir dans ce milieu lorsque l'on est handicapée à vie.

*soupir*

Enfin : votre maître m'a assuré que le vôtre était terminé, j'ose espérer que vous saurez vous tenir.

[BouGaloW]

- #Houla tout doux petit, je ne suis qu'un simple mécano qui a dédié sa vie aux trains moi : c'est pas moi qui vais dire à un globe trotter comment il doit mener sa vie... tout ce que je sais, c'est que ce n'est pas en restant dans les jupons de ta mère que tu trouveras de réponses à tout ça.#
*Plongé dans ses pensées*
- Oui vous avez raison, pardonnez moi. Et merci pour la discussion !

Après avoir salué le mécanicien, Otouto range en vitesse ses affaires et s’en va à vive allure.
Ce soir là, il traina un peu à table après le repas, aidant Mama Fusa à débarrasser et à ranger l’auberge avant la fermeture.

- #Toi, tu veux me dire quelque chose.#
*Le regard fuyant*
- Hein ? Non pas spécialement !
- #Vraiment ? Tu fais le ménage alors que ce n’est pas ton tour et tu n’as pas l’air pressé de terminer comme d’habitude.#
*Silence. Puis, toujours sans la regarder*
- Mama, j’ai envie de partir…
- #Oui et ?#
- Et quoi ?

Surpris par la réponse de Mama, Otouto la regarde sans comprendre. Elle se tient à présent appuyée sur son balai et semble l’observer depuis un moment en souriant.

- #Et alors, quand pars-tu ? Mon chéri, ça va faire un bon moment maintenant que c’est la seule question qui persiste.#
- Mais et toi ? Et les enfants ?
- #Nous voulons tous la même chose, que tu sois heureux. Et puis laisse moi te dire mon chou que ça fait belle lurette qu'on se débrouille sans toi! Envoies tout de même des nouvelles chaque semaine... que je sache où tu te terres si jamais j’apprends que tu as fait une bêtise.#
*Elle recommence à balayer.*
- Mama …

Le lendemain, c’est le cœur gros qu’Otouto se présente à l’entrée de la gare. La veille il avait profité au maximum de Mama et des enfants et, au matin, les au revoir furent difficiles. Pour son départ il ne s’est encombré de rien, il porte ses vêtements de tous les jours et dans sa sacoche, un simple change est venu s’ajouter à sa pipe, son tabac, ses allumettes et ses maigres sous. Mama Fusa à tout de même insisté pour qu’il emporte une gamelle enveloppé dans un baluchon. Son ami Taru l’accompagne.

- #Bon j’te laisse là alors, fous le camp avant de changer d’avis. Essaie de ne pas foncer dans les emmerdes, je serai pas là pour te retenir. Et j’veux un souvenir de chaque nation que tu visiteras ! #
- Bien sûr, le jour où je chierai des Yuan !

Sur ces mots, Otouto sourit à son meilleur ami et tourne les talons pour entrer dans la gare. Arrivé sur les quais, il cherche du regard le vieux mécanicien rencontré la veille.

[HRP]Désolé pour le temps de réponse ! J'espère que le rose est lisible, chez moi il passe bien ^^.[/HRP]

[Conteur de la Terre]

Musique d'ambiance.

Aucune trace du vieil homme, hélas, notre ami est interrompu dans ses recherches par le sifflement d'une locomotive : son train est sur le point de partir.

Tandis qu'il monte à bord de l'un des wagons et que le train s'élance sous l'impulsion de la vapeur, il aperçoit finalement celui qui l'avait convaincu la veille : celui-ci le reconnait et le salue avec sa casquette, restant là à regarder le train s'éloigner jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un point dans la ligne d'horizon.

Un voyage débute : celui d'un enfant vers l'age adulte. Et tandis qu'il hume une dernière fois l'air du large de sa ville natale, le jeune homme est ébloui par la vue incroyable que lui offrent les hauteurs sur la baie de Hai Oukoku.

[Kaneko]

La jeune fille n'en crut pas ses oreilles. Son entraînement... Fini..? Elle demanda au médecin de le lui confirmer. Elle était encore sous le choc...

Mais qu'est ce que je vais faire...

Elle se lève précipitamment et tente de partir trouver son maître, si le médecin ne l'en empêche pas.