Omashu

[Nefer]

#Il n'y a aucun registre. Passez le long des rangs jusqu'à ce que vous reconnaissez quelqu'un ou pas.

-Pardon. Je ne voulais pas être aussi sec. Nous sommes complètement débordés. Je vais reprendre depuis le début. Comment vous appelez-vous ? A quoi ressemblent vos amis ?#

*Cahaya adresse un faible sourire au soldat. Elle voit bien qu'il est à bout. Ces derniers jours n'ont pas dû être faciles pour lui.*
Je m'appelle Cahaya Tobihi. Mes amis et moi étions de passage en ville lorsque c'est produit l'attaque.
Ils sont cinq. Trois maîtres du feu et deux de l'air.
Il y a Lin, Lin Huo. C'est une jeune femme, un peu plus petite que moi. Les cheveux noirs, longs, les yeux verts, le teint clair, et puis elle a un tatouage de phénix dans la nuque.

*Elle hésite à parler de Shloka, vu l'incident avec les Hung. Mais il faut qu'elle sache.*

Il y a Shloka,*Elle décide de ne pas préciser le nom* un jeune homme. Assez grand, les cheveux noirs remontés en un catogan haut, les yeux dorés.
Il y a aussi Hiraï, une femme, petite, les cheveux roux et les yeux rouges.
Puis il y a Yukan, très grand, les cheveux roux, long, les yeux bleus gris et la flèche des maîtres de l'air au front.
Et enfin il y a Jigme, petite, la flèche au front, deux couettes brunes et les yeux bleus.

Il est possible que tout comme moi ils aient été séparé les uns des autres.

*Elle ne peut s'empêcher de lancer un regard incertain à l'homme*

[Kiel]

"Les pauvres" pensa fortement Xin, sans condescendance. Certes, aider les gens dans le besoin était un travail long et épuisant. Mais il se sentait tout à fait incapable de ne pas aider quelqu'un. Sauf si peut être c'était quelqu'un de véreux. Xin savait très bien détourner le regard dans ces conditions.

-J'ai quelques notions, je peux appliquer les premiers soins. Mais je ne suis pas un vrai médecin, je suis désolé. Par contre, pour la nourriture, je peux essayer de voir dans les villes voisines ou à Omashu. Grâce à mon partenaire, le voyage sera plus rapide.

Xin montra de la tête Gencive qui jouait avec les enfants.

[Conteur de la Terre]

NEFER

*Le soldat se gratte sa barbe naissante avec un air circonspect.*

-Des étrangers, donc, avec une apparence très... remarquable on va dire. A ma connaissance, nous n'avons pas récupéré de telles personnes. Et ils sont clairement identifiables comme des étrangers... A vrai-dire, selon moi, la meilleure chance, c'est que vous alliez consulter le consulat des différentes nations représentées. Ce sont eux qui tentent de référencer les décès de leurs ressortissants.

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KIEL

*Les réfugiés semblent déçus, mais compréhensifs.*

-La nourriture, ce serait bien.

-On est prêt à vous donner une somme en commun pour aller nous chercher des provisions.

*Ils savent bien qu'un Nomade ne les volerait pas. L'argent n'a aucune valeur pour un Nomade de l'Air.*

[Kiel]

Dans un sourire compatissant, le nomade répondra :

-Dans ce cas, ne perdons pas de temps. Je suis prêt à prendre la route dès maintenant pour aller vous chercher de quoi vous nourrir.

Alors... aucune valeur. Certes. Mais on sait aussi que l'argent servent à ceux qui se sédentarisent. Comme ces pauvres âmes qu'on a jeté aux mains du destin. Moi je dis que Xin devrait se présenter aux élections présidentielle française. Je dis ça...

Je m'égare.

Xin observa les alentours, et soupira intérieurement. Il ne savait pas combien de camps de réfugié il y avait, mais il se douta qu'il allait devoir les aider. Pas par obligation morale, mais parce qu'il en avait fait le choix.

[Conteur de la Terre]

KIEL

*Les réfugiés rassemblent une somme qu'ils donnent à Xin, en lui souhaitant le meilleur et en appelant sur lui la faveur des Esprits.

Le Nomade est ensuite libre de partir à la recherche d'un lieu où acquérir ces provisions. Un marché, une ferme, ou autre, fera sans doute l'affaire. La question étant de savoir si, de un, il y aurait de la nourriture en suffisance, de deux, si elle allait être à un prix raisonnable.*

[Kiel]

Xin inclina légèrement la tête, et reprit la route. Il était facile de trouver une ville, un village ou autre, cependant, le marchandage n'était pas une de ses principales qualités.

*Eh bien... je ferais attention...*

Ayant plus ou moins estimé la quantité de nourriture à apporter, il observa désormais l'argent qu'on lui avait confié. Si jamais ce n'était pas suffisant, il pourrai toujours marchander un service ou deux.

-Les pauvres n'ont même plus de quoi se nourrir. Nous allons les aider mon gros.

En route pour un village voisin.

*Je demanderai des informations au pire... Omashu semble être une mauvaise idée pour le moment.*

[Conteur de la Terre]

*Le village voisin n'est pas très loin de ce campement. Après moins de dix minutes de vol, Xin arrive en vue d'un village blotti près d'une rivière, en fond de vallée entre deux collines. L'endroit a l'air d'avoir été épargné par les conflits pour le moment. Mais le Nomade sait que les apparences sont trompeuses. Il entame sa descente et se pose sur l'espace qui sert de place au village. Bien entendu, l'endroit est en terre battue, couvert d'herbe, avec quelques chiens-moutons qui paissent ça et là. L'arrivée du Moine, comme d'habitude, génère de la curiosité, et bientôt une haie de villageois, principalement des vieux et des enfants, vient à sa rencontre.*

[Kiel]

-Repose toi mon ami, tu as mérité une pause.

Ce gros sac rempli d'amour allait forcément se laisser dorloter par les enfants. Quant à Xin, l'heure n'était pas à la plaisanterie. Préoccupé par les malheureux qu'il avait rencontré quelque minutes plus tôt, il s'approcha des habitants.

-Bonjour.

Il joignit les mains et inclina la tête avec respect, comme il le faisait pour toutes les personnes qu'il rencontrait.

-J'espère que je ne vous dérange pas. Je souhaiterai solliciter votre aide.

[Conteur de la Terre]

*Effectivement, son gros patapouf de bison se laisse aller et profite de la présence des enfants pour se faire dorloter. Qu'ils soient attentifs à ne pas trop lui tirer les poils : il pourrait ne pas apprécier.

En face de lui, plusieurs villageois semblent s'interroger sur les raisons de sa présence. L'une d'eux répond.*

-C'est avec plaisir que nous souhaiterions vous aider, Fils de l'Air, mais je crains que nous n'ayons pas grand-chose à vous offrir en ce moment...