Omashu

[Kiel]

Sans s'offusquer des messes basses à son encontre, il s'approcha des adultes. Utilisant un timbre de voix qui montrait à la fois sa sagesse et son respect, il les salua.

-Bien le bonjour, je suis Xin Xiao, nomade de l'air. J'espère que je ne vous dérange pas.

Il limita ses manières, préférant adopter une posture un peu plus... familière... mais qui du point de vue des autres pouvait sembler légèrement cérémonieux. Mais bon, c'est un nomade de l'air, les nomades sont toujours trop cérémonieux et coincé du cul.

Ah s'ils s'avaient qui était Xin Xiao...

Ils auraient déjà du dédain pour cet étrange personnage.

Haem... on s'écarte du sujet. Reprenons.

-Les soldats d'Omashu m'ont brièvement expliqué la situation, et je suis venu voir de moi même ses dires. Et aider au mieux ceux qui sont dans le besoin.

Le regard franc et honnête, la voix calme et rassurante. Tout les prérequis d'une bonniche bonne personne. Après tout, quand on est le héros de sa propre histoire, on fait des quêtes secondaire. Un peu comme les 4 putes, genre, Death, la pute mortelle qui doit faire tout un tas de quête pour des pnjs tertiaire avec le charisme d'une huître périmé.

[Conteur de la Terre]

KIEL

*L'arrivée d'un Nomade de l'Air, Xin le sait, est toujours bien perçue, peu importe où ils se rendent dans le monde. En conséquence, l’accueil qu'on lui réserve est assez chaleureux.*

-Bienvenue Nomade ! Vous voulez aider mais... Je ne sais pas trop comment. Vous avez une idée les autres ?

-Vous avez de la nourriture ?

-Ou des compétences médicales ?

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NEFER

*Cahaya, Savant et leur compagnon de route arrivent à Omashu après deux jours de route. C'est le matin, et normalement à cette heure, les marchands des campagnes environnantes se pressent aux entrées de la ville. On y trouve alors une belle cohue de satocamions, encore rares, et de charrettes tirées par toutes sortes d'animaux régionaux. Mais, ce matin, ce n'est pas le cas. Il y a très peu de gens sur les routes, et la brise envoie régulièrement à Cahaya des odeurs de bois brûlée. Au loin, Omashu est silencieuse. De petits panaches de fumée, des restes des incendies provoqués par les terroristes, s'élèvent encore au-dessus de la ville. Des convois de réfugiés progressent avec eux et ils croisent de nombreuses patrouilles militaires.

Le paysan se penche vers Cahaya.*

-Vous croyez vraiment que vos amis sont encore ici ?

[Nefer]

*Cahaya ne peut-être que saisie devant l'image de désolation qu'offre la ville d'Omashu. Les fumées d'incendies, les réfugiés aux visages fermés et les patrouilles de soldats aux mines inquisitrices et tendues lui laissent un goût amère dans le fond de la gorge. Quel contraste avec le souvenir qu'elle gardait de sa précédente arrivée à Omashu.
Elle avait vécu l'attaque de l'intérieur, prise dans le feu de l'action elle n'en avait pas envisagé les réels dégâts. Elle en a le souffle coupé et ce n'est que la voix à présent familière de son guide qui la sort de sa torpeur.

#-Vous croyez vraiment que vos amis sont encore ici ?#

Difficile à dire. Mais pour le moment je n'ai nul autre endroit où les chercher. Si au moins je pouvais obtenir des informations. La certitude qu'ils vont bien...


*La guérisseuse se tait à nouveau songeuse. Il ne faudrait pas qu'elle attire l'attention d'éventuels membres des fils de la vipère et de leur chef, l'Iniquité. Mais par où commencer? Elle songe à Kuo et au Conseiller Hung. S'ils sont encore en vie eux aussi peut-être pourraient-ils la renseigner sur ses amis.
Le problème est que la dernière fois qu'elle a vu le fameux Conseiller Hung, ce dernier souhaitait les arrêter elle et ses amis pour des raisons qu'elle ignore. Alors que faire?
Tant pis il faut qu'elle avance.*

Tentons d'en apprendre plus.

[Conteur de la Terre]

NEFER

*Cahaya poursuit sa route vers la ville. Savant ne semble pas particulièrement apprécier les odeurs qui sent. La route traverse des camps de réfugiés où l'armée et des volontaires s'occupent de la population sinistrée par les attentats. Ces camps restent petits la plupart du temps, à peine quelques centaines de personnes.

Finalement, le petit groupe parvient à la frontière de la ville, sur des terrains herbeux à proximité de la gare. Ils passent un pont au-dessus des quais. Les voies sont encombrées de trains crachant de lourds panaches de fumée noire surchargés de provisions, de réfugiés ou de soldats. Le paysan semble décontenancé.

-Est-ce que vous avez une idée d'où commencer ? Moi je dois avouer que ce chaos... Ça me laisse franchement... comment dire... perdu ?

[Nefer]

*Cahaya poursuit sa route vers la ville blessée en compagnie de son guide et de Savant. Le petit chat ne semble pas apprécier les odeurs qui lui parviennent la jeune femme reste sur le qui-vive. Elle sait que l'instinct du félin est aiguisé et elle a tendance à se fier à son jugement.
Après un cheminement long et silencieux au milieu des réfugiés le petit groupe atteint finalement la frontière de la ville.*

#-Est-ce que vous avez une idée d'où commencer ? Moi je dois avouer que ce chaos... Ça me laisse franchement... comment dire... perdu ?#

*Le paysan semble décontenancé. Cahaya s'en veut de l'avoir entraîné au milieu de ce chaos, si loin de la quiétude de ses champs. Elle lui adresse un timide sourire de réconfort.*

A cause de l'attaque il y a dû avoir de nombreuses personnes portées disparues. J'imagine que les autorités de la ville ont dû lancer des avis de recherche, et commencer à enregistrer de nombreux témoignages. Tentons de nous renseigner pour savoir si comme je le suppose un centre de recherche d'urgence a été mis en place et si oui, où il se trouve.

[Conteur de la Terre]

NEFER

*Cahaya ne doit pas aller bien loin pour trouver le poste de l'armée. Il est installé dans la salle des pas perdus de la gare. en entrant, elle fait face à une scène qu'elle aurait préféré ne jamais voir dans sa vie. Une série de corps sont alignés et forment des allées où apparaît brièvement le sol marqueté en marbre. Elle voit des gens en pleurs, agenouillés aux pieds de leurs disparus, tandis que des médecins, des infirmières et des soldats accompagnent des familles ou des proches.

Le paysan jure et invoque les Esprits avant de faire un signe pour conjurer le mauvais sort.*

[Nefer]

*Il ne faut pas longtemps à Cahaya et à son compagnon de route pour trouver le poste armée.
Cependant, sitôt ont-ils pénétré dans ce QG improvisé dans un des halls de la gare qu'ils sont saisis par l'horreur d'un drame auquel ils n'étaient pas préparé. Une allée de corps s'étend devant eux, des proches en pleurs à leurs côtés. La guérisseuse sent son cœur qui se serre. Ce n'est certes pas la première fois qu'elle voit des morts, mais jamais dans de telles conditions. Tant de désolation...
Elle ne peut s'empêcher de rechercher pleine d'angoisse les traits familiers de ses amis parmi ces dépouilles inertes, ou de penser à ceux qu'elle a croisé au cours de ces tragiques événements. Qu'est devenu le vieil homme qu'elle a tenté en vain de sauver de l'assaut des fils de la vipère? Le jeune garçon qui a partagé sa cage? L'individu restait inconscient à leur côté? Font-ils tous à cette heure partis de ce boulevard des allongés, un proche les pleurant?
Elle déglutit, maudit son impuissance. Elle voudrait au moins aller proposer sont aider aux médecins et infirmières, être enfin utile, mais pour le moment elle doit restée concentrée sur son objectif.

Elle attend à ses côtés le paysan qui jure et invoque les Esprits. Comment a-t-elle pu entraîner ce brave homme dans ce chaos.*

Je vous demande pardon de vous avoir fait venir dans un tel endroit. Je vais aller me renseigner, si vous le désirez vous pouvez m'attendre dehors. Il est inutile que nous soyons deux à nous imposer ça.

[Conteur de la Terre]

*Le paysan est blême et secoue vivement la tête quand Cahaya lui propose d'aller attendre dehors. Il déglutit avant de répondre.*

-Oui... Merci... C'est ce que je vais faire.

*Il tourne les talons et sort. Cahaya trouve rapidement un soldat face à une rangée de corps et tenant un bloc-notes. Il est visiblement en train de faire un comptage des victimes.*

[Nefer]

#-Oui... Merci... C'est ce que je vais faire.#

*Cahaya regarde son guide partir et puis repart à le recherche de quelqu'un pouvant la renseigner. Elle ne tarde pas à identifier un soldat face à une rangée de corps, tenant un bloc-notes, en train de faire un comptage des victimes.
Elle sent une boule appréhension se former dans son ventre. Elle déglutit puis prends son courage à deux mains et s'approche du soldat.*

Excusez-moi de vous déranger. Je suis à la recherche d'amis que je n'ai pas revue depuis l'attaque de la ville. Je cherche à les retrouver. A qui dois-je m'adresse? Y a-t-il un registre où les blessés et les ... *Sa gorges se noue et ses yeux se baissent sur les corps étendus*...défunts ont été listés?

*Elle a peur de la réponse. Et en même temps elle ne peut pas croire de Lin, Shloka, Yukan et Jigme aient pu succomber (et encore moins Hiraï).*

[Conteur de la Terre]

NEFER

*L'homme semble se contenir un instant et répond en soupirant.*

-Il n'y a aucun registre. Passez le long des rangs jusqu'à ce que vous reconnaissez quelqu'un ou pas.

*Il regarde un instant Cahaya en se mordant la lèvre et détourne la tête.*

-Pardon. Je ne voulais pas être aussi sec. Nous sommes complètement débordés. Je vais reprendre depuis le début. Comment vous appelez-vous ? A quoi ressemblent vos amis ?