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Le Quartier Résidentiel

Appellation venue d'un temps passé, ce qui s'appelle maintenant le "Quartier Résidentiel" consiste en fait... d'une bonne partie de la Capitale. Et regroupe, finalement, tout ce qui peut être considéré comme une habitation. Étonnant, n'est-ce pas ? Mais attention, cela ne veut pas dire pour autant que n'importe qui peut se permettre de vivre en ces lieux : l'héritage, ou la fortune, peuvent peut-être permettrent à de nouveau arrivants de s'y installer... Mais la plupart d'entre eux lui préfèrent la Ville Basse, bien plus abordable malgré les dangers.

Ici, bien sur, comme dans le reste de la ville à l'exception de ce dernier lieu cité, l'ordre fait loi. Quelques patrouilles de gardes peuvent être vues assez régulièrement, et bien que les arrestations sommaires ne sont plus à l'ordre du jour depuis une dizaine d'année, il n'est pas rare de devoir subir un contrôle d'identité. Surtout quand on ne cadre pas avec l'environnement, il faut bien l'avouer.

Quand aux habitations, et bien... Il ne faut pas se voiler la face, il existe un peu de tout. Cependant, les autorités ont profités de la grande purge de la Ville Basse du siècle dernier pour... se débarrasser des demeures les plus extravagantes. Tout, maintenant, respecte bien le style ancestral de la Nation du Feu. Avec les dernières améliorations technologiques bien sur, telles que l'eau courante ou le chauffage, pour ceux qui en auraient besoin.

Demeure de la famille Fei
Autrefois symbole de la puissance de la famille Fei lors de l'apogée de la noblesse et de la pleine autorité du Seigneur du Feu, ce manoir ne revint dans le giron de la famille qu'à l'avènement de la démocratie et son rachat par Irhoku Fei, 10 ans plus tôt. Depuis, les rénovations ont été bon train, fusionnant les dépendances et créant autant de petits jardins intérieurs, dédiés à la méditation.
Parlons-en de ces dépendances : outre le bâtiment principal comprenant chambres et pièces de vie, un petit Dojo, une petite forge et des bains privés complètent le tout. Tout cela, bien sur, dans le style le plus traditionnel de la Nation du Feu.

Demeure de la famille Huo
Datant de plusieurs siècles, la demeure Huo est appelée ainsi depuis son acquisition quelques 200ans plus tôt par Maitre Luo Huo, un homme ayant marqué son époque - et laissé son nom non seulement à cette demeure, mais aussi à un salle du grand Dojo. Depuis cette époque, la bâtisse est restée dans la famille et transmise de génération en génération.
Rien de très tape à l'oeil pour cette construction de plein pied. De style traditionnel, elle se compose d'un salon/salle à manger, d'une petite cuisine aménagée, de quelques chambre et d'une salle de bain, tous modernisés au fil des ans.
Niveau extérieur, un petit jardin ornée de quelques bambous prospère depuis l'époque de Luo. Sans doute un reste de son propre apprentissage au Dojo...

Ancienne demeure de la famille Kugan
Autrefois, une des plus belles demeures de la Capitale. Mais c'était un autre temps, une autre époque... Depuis la déchéance de l'Amiral Wladeral Kugan, plus personne ne l'habite. Elle n'a pas non plus été démolie, allez savoir pourquoi. Ni pillée. Sans doute les craintes liées à la destinée de son dernier propriétaire... Dans le grand salon, les meubles sont toujours présents, et ce qui reste des tapisseries orne toujours les murs. Et ce qui devait être un bureau est toujours rempli d'armoires et de parchemins... Plus ou moins bien conservés.
A l'extérieur, une petite dépendance qui devait être un joli petit Dojo avant qu'une partie du toit ne s'effondre.

HRP : Chaque joueur désirant s'attribuer une demeure au sein de la Capitale devra en faire la demande auprès du Chef de la Nation du Feu, qui acceptera ou non en fonction notamment de l'historique du personnage et de sa cohérence avec le fait de posséder une telle demeure.
En cas d'acceptation, une légère description devra être fournie.

Cahaya et Lin

*Vous voilà qui avancent toujours aussi tranquillement, entre les maisons plus ou moins grandes et plus ou moins impressionnantes. Soudain, Kame stoppe devant une petite demeure... qui, il faut bien le dire, ne paye pas vraiment de mine. Pas d'étage, pas de jardin... Et une surface au sol assez réduite.*

Et voilà, on est arrivés ! On rentre ?

*A l'approche du quartier, Lin n'en croit pas ses yeux. Depuis le temps qu'elle y habite, jamais elle n'a croisé Kame. Pourtant elle le connait par coeur pour y avoir joué durant de longues heures alors qu'elle n'était qu'une petite fille. Très étonnée, elle ne peut pas s'empêche de dire :*

Ca alors Kame ! Quelle coïncidence ! Vous habitez ici vous aussi ? Mais je ne vous ai jamais vu !

*Elle se tourne vers Cahaya en souriant, presque soulagée de voir que ce monsieur habite ici et non dans la ville basse*

A toi l'honneur.

*Pendant qu'ils marchaient en direction de la maison de Kame, Cahaya commençait à réfléchir aux symptômes décrits. Sans avoir ausculté la patiente il était difficile de se faire véritablement une idée.*

/"Moments d'absence", "perte d'équilibre" et "hypersensibilité à la lumière". Cela pourrait effectivement venir d'un problème oculaire, mais tout aussi bien être un syndrôme post-commotionnel qui correspond parfaitement à ce genre de symptômes.
Cependant ça pourrait être bien pire et mes décoctions de base seront alors cautère sur jambe de bois./

* Préoccupée par le sort de sa future patiente, Cahaya oublie totalement sa méfiance envers Kame. La voix de l'homme la tire de ses réflexions.*

#Et voilà, on est arrivés ! On rentre ?#

#A toi l'honneur.#

Bien allons-y.

Cahaya et Lin

*Kame vous conduit donc à l'intérieur de sa maison. Intérieur qui correspond assez bien à ce qui est visible depuis la chaussée, d'ailleurs. Visiblement, tout ça n'est plus tout jeune... Pas plus que le propriétaire quoi. A peine rentrés, l'homme se retourne vers vous.*

Faites comme chez vous, je vais prévenir que vous êtes arrivées...

*Pas le temps de réagir que le voilà disparu dans le (seul) couloir de la demeure, puis derrière une porte qu'il referme derrière lui.*

*Lin, perplexe, regarde Kame s'éloigner et refermer la porte derrière lui. Puis elle se tourne vers Cahaya afin 'engager la conversation *:

Tu te rends compte... Ce vieil homme habite ici, dans le même quartier que moi... Et je ne l'ai jamais croisé de ma vie... En tout cas j'espère que ce qu'a sa femme n'est pas plus grave qu'il ne le dit. Tu crois que tu pourras la soigner malgré tout ?

*Puis elle fixe la porte derrière laquelle Kame venait de disparaître.*

Hum, ça dépend véritablement de ce qu'elle a. Les premiers symptômes qu'il a décrits ressemblent véritablement à un syndrome post-commotionnel. Dans certain cas, quand la lésion est importante à la base ce mal peu même duré plusieurs années s'il n'est pas traité. Mais tant que je ne l'ai pas ausculté ceci reste de la spéculation.

*Cahaya pose son sac sur une des tables de la salle. Savant saute de son épaule et jette un coup d'oeil curieux à l'intérieur de la sacoche dans laquelle sa maîtresse est en train de fouiller. La jeune femme gratouille la tête de l'animal en lui souriant.*

J'attrape mon nécessaire, Sav.

*Semblant satisfait par la réponse et ressaute sur l'épaule de sa maîtresse lorsque celle-ci se redresse. Cahaya examine ses outils en vue de prochaine consultation. Elle redresse alors son regard sur la salle.*

Il fait sombre ici.

*Lors de son entrée dans le bâtiment, elle l'avait trouvé un peu vieillot, mais à présent elle se rendait compte qu'il était de plus assez sombre

/Surement à cause de l’hypersensibilité de l'épouse de Kame à la lumière./

*Puis en tendant l'oreille elle constate qu'elle n'entend aucun bruit dans la maison.

S'ils sont aussi discrets dans le quartier qui ne le sont dans leur maison, il n'y a presque rien d'étonnant à ce que tu ne te sois jamais rendu compte de leurs présences.

*Dit Cahaya avec un brin d'humour.*

Mais si tu es de ce quartier, je dois vraiment avouer que moi aussi j'ai peine à concevoir que tu ne les aies jamais croisés. Chez moi, les voisins c'est quelque chose d'important, on s'entraide, se sont des amis, presque de la famille, il n'y a pas un voisin que je ne connaisse pas.
J'imagine qu'ici à la Capitale c'est différent.

*En entendant les derniers mots de Cahaya, Lin se sent un peu gênée. C'est vrai qu'elle connait mal ses voisins. C'est même pour fuir le stress de la ville que ses parents sont partis à la campagne, lui laissant ainsi la maison familiale *

C'est vrai que je connais mal mes voisins. Tu sais, la vie de la capitale est vraiment particulière. Les gens ne prennent pas le temps de se connaître mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne se montrent jamais solidaires.

*Elle regarde une fois de plus la porte, se demandant ce qui se passe derrière. Puis elle enchaine :*

Au fait, je n'ai pas eu le temps de te proposer mais je serai ravie de t'accueillir chez moi. Je vis toute seule dans la maison familiale depuis que mes parents sont partis à la campagne.

*Une ombre de tristesse passe dans le regard de LIn lorsqu'elle mentionne le fait qu'elle vit seule.*

#Au fait, je n'ai pas eu le temps de te proposer mais je serai ravie de t'accueillir chez moi. Je vis toute seule dans la maison familiale depuis que mes parents sont partis à la campagne.#

*En arrivant en ville Cahaya n'avait pas véritablement réfléchi à un plan logement, et s'était dit qu'elle dormirait dans l'une des nombreuses auberges que proposait la Capitale.
Aussi la proposition de Lin lui fait véritablement plaisir. Cependant elle hésite ne voulant pas déranger. C'est alors qu'elle aperçoit une fois de plus ce voile de tristesse sur le visage de son amie. Cela finit de la décider.*

Je te remercie pour ta si gentille proposition et je l'accepte avec grand plaisir. Tu es vraiment une amie pour moi Lin. Pas vrai Savant?

*Cahaya adresse son plus beau sourire à Lin, tout en lui saisissant les mains en signe d'amitié. Puis, Savant, toujours sur l'épaule de sa maîtresse, se redresse et tend sa tête vers Lin pour a son tour lui témoigner son affection en frottant son petit minois contre la joue de la jeune femme.*

Je serai ravie de t'héberger le temps qu'il faudra. La maison est bien assez grande. Puis il y a un petit jardin. Savant pourra y chasser en toute sécurité.

*Elle retire une de ses mains de celles de Cahaya afin de pouvoir caresser la tête du chat. Juste entre les oreilles...

Tu en penses quoi Savant ? Ca ta plairait de venir chez moi ?

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