La périphérie

[Ermite des vagues]

Tengu

Malak et Sekna étaient en train de se restaurer auprès d'un bon feu, lorsque leur client quitta à son tour l'igloo. Ils le saluèrent à leur tour et lui donnèrent une assiette de ragoût à peu près mangeable.

-Il était préférable qu'on vous laisse dormir. Après tout, le reste du voyage risque d'être plus difficile, rétorqua un Malak avec son sourire édenté.

Il pointa alors un doigt vers un endroit lointain encore, et recouvert d'un épais brouillard. A moins qu'une tempête n'en soit la cause.

-Les montagnes. On doit les traverser d'abord.

-Il y a un défilé qui nous permettra de passer, c'est dangereux, mais après tout, nous l'avons passé plusieurs fois, donc ça devrait aller. Il vous suffira de nous suivre, et de faire ce que l'on vous dira, ajouta Sekna.

-Quoiqu'il en soit, dès que vous êtes prêt, on lève le camp. Si tout se passe bien, et qu'on ne traîne pas, on sera aux abords de la montagne ce soir. Et nous passerons le défilé demain.

[Nérarion]

*Sauvée par son frère qui a la brillante idée de délaisser ses deux premiers invités, il l'entraine avec lui dans une pièce beaucoup plus calme, car le fou n'était plus là. Aki soupira longuement quand la porte se referme derrière-eux. Elle va s'asseoir sur un coussin confortable et étire ses pieds vers le feu. Ses orteils souffraient toujours du froid polaire. Si elle le pouvait, elle quitterait bien ce pays de fou.

Son frère lui demanda des nouvelles sur ses recherches, une touchante initiative s'il n y avait pas d'oreilles indiscrètes. Ce n'est pas le genre de sujet qu'elle appréciait aborder dans ce genre de situation. Aussi elle répondrait de manière évasive afin de ne pas sèchement rembarrer son frère qu'elle n'avait pas eu souvent l'occasion de voir dernièrement. Etant la seule personne qui pouvait entière la comprendre, elle savait en prendre soin.

Ce genre de cadeau était rare.*

-Pas grand chose non. La semaine a été rude. Je manque de sujets dernièrement.

*Elle sourit, amusée.*

-Tu penses que le gros débile pourrait m'être utile ? C'est un prodige ... Enfin, en quelque sorte. Et toi ? Tu as passé une bonne semaine ? Pas trop dur ?

Il t'induirait en erreur surtout. Franchement quand on voit le personnage y doit pas être pareil que les autres ! Huhuhu !

Petit rire espiègle pour ponctuer sa phrase il étira son sourire et lâcha juste avant de rebondir sur la manœuvre habille de sa sœur pour détourner la conversation : ça vaudrait presque le coup quand même. puis il se gratta l'oreille légèrement embêté avant de reprendre.

Tu sais, je suis désolé de te recevoir dans ces conditions. Tu as raison, nous en reparlerons !
Sinon as tu pu me rapporter les onguents que je t'ai demandé, ceux contre les gerçures... J'en peux vraiment plus de ce pays. Heureusement que ces bestioles sont là ! Lance-t-il alors que son Elk noir vint fourrer son museau dans ses mains, recherchant caresses. J'arrête pas d'enchainer les heures de travail ; je vois pas les jours passer... C'est épuisant mais c'est de la bonne fatigue ! Toi par contre tu as l'air surmenée... T'es sûre que tu prends assez soin de toi ? Tu veux pas rester te reposer ici quelques jours ? En plus ça me ferait plaisir !

[Romulus]

Romulus ne fit qu'une gorgée de la soupe. Maintenant il était repu. Maintenant il allait être un peu moins chiant... jusqu'à ce que Iorek lui propose de l'accompagner dans la toundra. Du moins c'est la façon dont le gros balourd l'avait compris.

- Copain ?

Félicitation, Romulus venait d'évoluer en parasite !

- Copain ?

Il allait être maintenant bien compliqué pour le cartographe de se débarrasser de lui. Si ce dernier ne voulait lui faire de câlin, c'est l'abruti qui allait lui en faire un ! Et c'était partit pour une grosse étreinte qui serre fort fort fort !

- Copain !

[Aki]

*Elle se frappe le front violemment.*

-Les onguents ! Flûte ! Je les ai complètement oubliés ! Quelle cruche je fais parfois !

*Elle soupire.*

-Je suis vraiment désolée mon frère, je te les rapporterais demain sans faute et j'essaierais de faire un bon gateau pour me faire pardonner même si la pâtisserie n'est vraiment pas mon fort.

*Elle sourit de gêne, elle n'était vraiment pas à l'aise avec les arts culinaires. Embarassant pour une femme dans un tel pays. Heureusement que son mari n'avait pas été regardant de ce côté-là.Elle repousse une mèche rebelle qui gênait sa vue et ricane un peu.*

-Je n'ai jamais aimé ce pays. Le Royaume de la Terre me manque... Heureusement que tes bestioles sont là ! Vu que tu ne restes ici que pour elle.

*Elle fait une grimace à son frère.*

-Rester ici quelques jours ? Même si ça me ferait assurément beaucoup de bien, je ne peux pas. Les gens n'arrêtent malheureusement pas de tomber malade.

[Nérarion]

Wouski fit la moue.

Ils font chiés tes malades... M'enfin c'est pas grave d'ailleurs mes lèvres se porteront bien jusqu'à demain rien qu'à l'idée de te voir ! Et ne t'en fais pas... Le gâteau, c'est moi qui le ferais, ça me fait plaisir ! Lança-t-il en ponctuant sa phrase d'un clin d’œil (et non pas d'Eastwood, mais si vous savez, un Clint d'Eastwood. Non ? Bon...)

Au fait, je me demandais si je n'allais pas aménager quelques chambres à l'étage. Et faire une petite auberge d’appoint. Tu en penses quoi ?

[Aki]

*Aki glousse quand Wouski râle sur les malades qui lui prennent tout son temps. Comme il avait raison. Elle aimerait tant avoir d'avantage de temps libre pour pouvoir travailler sur de vrais projets intéressant. Comme la maîtrise du sang qu'il serait intéressant de développer. Elle avait râté la précédente pleine lune à cause de sa fatigue et la prochaine arrivait le mois prochain et le travail s'accumulait.*

Vivement que ce maudit festival se termine que les guérisseurs reviennent.

*Elle sourit, bien contente que son frère se charge du gâteau. Ce dernier savait tenir une cuisine et rien que pour ça il étati bon à marier. Dommage que ces idiotes de la capitale ne voient qu'en lui le pauvre éleveur de bestiaux.*

-Aménager des chambres ? Ça pourrait être une bonne idée pour arrondir tes revenues. Ta ferme, c'est l'un des premiers bâtiments à l'entrée de la capitale. Ca permettrait à des gens comme ton ami de se reposer sans avoir à chercher une auberge en ville.

*Elle ricane.*

-En plus vu la clientèle, tu n'auras pas besoin de forcer sur le confort ou l'hygiène !

*Aki, pleine d'à priori et de préjugés ? Carrément.*

[Tengu]

Tengu

Malak et Sekna étaient en train de se restaurer auprès d'un bon feu, lorsque leur client quitta à son tour l'igloo. Ils le saluèrent à leur tour et lui donnèrent une assiette de ragoût à peu près mangeable.

-Il était préférable qu'on vous laisse dormir. Après tout, le reste du voyage risque d'être plus difficile, rétorqua un Malak avec son sourire édenté.

Il pointa alors un doigt vers un endroit lointain encore, et recouvert d'un épais brouillard. A moins qu'une tempête n'en soit la cause.

-Les montagnes. On doit les traverser d'abord.

-Il y a un défilé qui nous permettra de passer, c'est dangereux, mais après tout, nous l'avons passé plusieurs fois, donc ça devrait aller. Il vous suffira de nous suivre, et de faire ce que l'on vous dira, ajouta Sekna.

-Quoiqu'il en soit, dès que vous êtes prêt, on lève le camp. Si tout se passe bien, et qu'on ne traîne pas, on sera aux abords de la montagne ce soir. Et nous passerons le défilé demain.

Et c'est donc sur ces bonnes paroles que le groupe se met en route. Rangeant son maigre attirail, Tengu grimpe sur un Elk fourni par ses guides, et le trio s'aventure enfin sur les terres hostiles.

[Ermite des vagues]

Romulus ne fit qu'une gorgée de la soupe. Maintenant il était repu. Maintenant il allait être un peu moins chiant... jusqu'à ce que Iorek lui propose de l'accompagner dans la toundra. Du moins c'est la façon dont le gros balourd l'avait compris.

- Copain ?

Félicitation, Romulus venait d'évoluer en parasite !

- Copain ?

Il allait être maintenant bien compliqué pour le cartographe de se débarrasser de lui. Si ce dernier ne voulait lui faire de câlin, c'est l'abruti qui allait lui en faire un ! Et c'était partit pour une grosse étreinte qui serre fort fort fort !

- Copain !

[hrp]Hum...désolée pour le retard x)[/hrp]

Au câlin de Romulus, Iorek se réveilla en sursaut, et l'imposant gaillard eut de la chance de ne pas se prendre un coup de tête ou autre truc sympathique du même chose. Mais le cartographe était tellement désespéré par Romulus, qu'il le laissa faire.

-Copain...si tu veux, mais les câlins, tu oublies ! Si tu en refais un autre, je te laisserai croupir dans la toundra, c'est compris ?

De méchante humeur Iorek ? Un peu. Il détestait qu'on le réveille, encore plus comme ça.

[Aguétiel]

*Après une longue marche à travers les rues de la capitale du Pôle qui s'éveille lentement, Yukan et son guide arrivent finalement au point de rendez-vous avec Iorek.
Le cartographe revêche attend, le regard fixé vers la toundra au loin, assis sur les traîneaux qui vont servir à leur expédition.*

-Bonjour Iorek, *dit simplement Yukan.*

[Ermite des vagues]

Le cartographe jeta à peine un regard vers le moine, qui allait pourtant être son camarade de voyage pendant plusieurs jours.

-Ouais, bonjour, c'est ça.

Apparemment, Iorek était plutôt de mauvais poil, et sans attendre, il désigna le second traîneau à Yukan. Lesquels allaient être traînés par des elks.

-J'espère que tu sauras te débrouiller avec ça, et l'elk, j'ai pas le temps de te donner une leçon, le mauvais temps arrive au loin, et on doit parvenir à ces montagnes dans moins de deux jours !

Il avait pointé du doigt la chaîne de montagnes perdue dans le brouillard au loin.