par Otarak » Ven 21 Déc 2018 11:37
*Face au chef de guerre, Otarak déglutit difficilement. Il fallait avouer qu'il était impressionnant et que sa prestance avait immédiatement changé l'atmosphère de la pièce. De plus le ton froid qu'il venait d'employer aurait pu mettre n'importe qui mal à l'aise. Il était aisé de deviner pourquoi il menait l'armée.*
Très bien, je vais vous faire le récit des événements.
*Otarak prit une grande inspiration et commença son récit, s'arrêtant de temps en temps afin de s'assurer que tout le monde l'avait bien compris:*
L'autre soir, en allant boire un thé à la Rose des Glaces, j'ai entendu quelqu'un proférer des menaces de mort à l'encontre du prince. Malheureusement je n'ai pas pu voir cette personne. Une fois au salon de thé, la patronne m'a rejoint et nous avons discuté un peu avant que le prince n'entre et nous rejoigne. Inquiet pour sa sécurité, je lui ai fait part des menaces que j'avais entendues...
Partant de là, le Chef Hakan décida que ce serait une bonne idée de voir si des personnes en voulaient bel et bien à sa vie. Je l'ai donc accompagné à l'extérieur. Nous avons marché quelques instants et, au détour d'une ruelle, nous sommes tombés dans une sorte de tunnel. C'était un piège car rapidement nous avons été attaqués. Le prince nous a rapidement créé de quoi remonter à la surface. Il passa le premier et le temps de l'ascension, je le retrouvais dehors aux prises avec ces gens qui nos avaient tendu le piège.
J'ai voulu l'aider mais je me suis moi-même retrouvé à devoir affronter deux de ces malfrats. Ils avaient tout prévu. Ils étaient armés. Ils ont vite pris le dessus sur moi et ont terminé leur bagarre en me poignardant à plusieurs reprises. Et tandis que je sombrais dans le coma, je vis le Chef Hakan se faire emmener.
*Le guérisseur marqua une pause un peu plus longue, hésitant à continuer, puis il rassembla le courage dont il put faire preuve en cet instant et poursuivit :*
A vrai dire, je dois avouer que je pensais que la sécurité du prince était au moins assurée par une garde rapprochée. Je trouve cela vraiment étrange qu'à aucun moment, personne ne soit venu nous aider.