Yahto soupira lentement et profondément.
-Si ce n'est que pour cette raison que vous m'avez fait convoqué, je préfère encore m'en aller.
Il fit mine de se lever mais...
-Assis !
Interrompu dans son geste, Yahto soupira -encore- et se rassit.
-J'ose espérer que vous avez conscience que cela ne servira à rien d'insister comme vous le faîtes.
-Ce n'est pas le problème, fils. Nous avons une image, une réputation à tenir.
-La belle affaire, il est vrai que les milliers d'heures consacrées au travail et à l'organisation ne comptent pas dans l'histoire. Quel dommage...
La mère de Yahto frappa son bureau du plat de la main.
-Il suffit ! Tu ne comprends pas ! Un patriarche qui n'a pas d'épouse est incomplet ! Il n'a pas d'enfants, pas de famille, pas de continuité ! Il paraît instable et faible ! Sans compter les rumeurs...
-Des rumeurs ? Allons bon ! Et qu'a-t-on inventé cette fois-ci ?
-Que tu préfères la compagnie des hommes à celle des femmes.
Un silence embarrassant s'installa tandis que Yahto ne semblait pas y prêter attention.
Il se mit alors à rire.
-Au moins, cela aura eu le mérite de te dérider.
-Eh bien, voilà quelque chose d'incroyable.
-Alors ?
-Alors quoi ?
-...
-Je n'honorerai pas cette question d'une réponse. Bonne journée !
La patriarche se leva, salua ses parents qui protestèrent vainement, reprit ses armes et sortit.
Une fois dehors, il soupira.
-Je n'aurais donc jamais la paix !
Il jeta un coup d'oeil à son nouveau garde-du-corps.
-Qu'as-tu pensé de tout ça, dis-moi ?
-Si ce n'est que pour cette raison que vous m'avez fait convoqué, je préfère encore m'en aller.
Il fit mine de se lever mais...
-Assis !
Interrompu dans son geste, Yahto soupira -encore- et se rassit.
-J'ose espérer que vous avez conscience que cela ne servira à rien d'insister comme vous le faîtes.
-Ce n'est pas le problème, fils. Nous avons une image, une réputation à tenir.
-La belle affaire, il est vrai que les milliers d'heures consacrées au travail et à l'organisation ne comptent pas dans l'histoire. Quel dommage...
La mère de Yahto frappa son bureau du plat de la main.
-Il suffit ! Tu ne comprends pas ! Un patriarche qui n'a pas d'épouse est incomplet ! Il n'a pas d'enfants, pas de famille, pas de continuité ! Il paraît instable et faible ! Sans compter les rumeurs...
-Des rumeurs ? Allons bon ! Et qu'a-t-on inventé cette fois-ci ?
-Que tu préfères la compagnie des hommes à celle des femmes.
Un silence embarrassant s'installa tandis que Yahto ne semblait pas y prêter attention.
Il se mit alors à rire.
-Au moins, cela aura eu le mérite de te dérider.
-Eh bien, voilà quelque chose d'incroyable.
-Alors ?
-Alors quoi ?
-...
-Je n'honorerai pas cette question d'une réponse. Bonne journée !
La patriarche se leva, salua ses parents qui protestèrent vainement, reprit ses armes et sortit.
Une fois dehors, il soupira.
-Je n'aurais donc jamais la paix !
Il jeta un coup d'oeil à son nouveau garde-du-corps.
-Qu'as-tu pensé de tout ça, dis-moi ?