L'Ancienne Citadelle

[Yukiko]

Réajustant son sac qui était accroché à son épaule, il regarda le ciel à nouveau avant de répondre au patriarche. Il aurait pu partir dans une longue tirade comme il la fait pour ses maîtres, qui lui avait demandé, mais l'heur n'était plus au discours explicatif .

- C'est ce qui m’a fait venir dans la société, j'aimerais apprendre tous simplement. Si vous voulez d'autres explications, dites plus...approfondit nous aurons le temps je pense au cours de votre vie si je dois vous suivre tout au l'on de celle si . Pouvons-nous nous mettre en route maintenant, je ne pense pas qu'il soit utile de rester plus longtemps puis que vous êtes venus pour me chercher .

Remerciant une dernière fois la propriétaire d'un signe de tête, il resta à côté de l'entrée droite une main sur la lanière de son sac, l'autre à moitie cacher pars son chaperon . Il attendait la réponse et les directives à suivre, le moment de partir était arrivé … Cela ne serve a rien de laisse le poisson s'asphyxier au lieu de le mettre dans le sceau .

[Le Conteur Blanc]

Quelque part dans l'ancienne citadelle...

*La nuit est noire, la neige continue de tomber. Elle est légère, elle est douce cette neige. Nous sommes dans une petite ruelle excentré, vous savez, ces rues qui écartent naturellement le tout venant... Ces rues qui sont souvent le théâtre de spectacle mystérieux...

D'ailleurs, une porte s'ouvre, la lumière éclaire la ruelle par intermittence, un mastodonte venait de sortir de la porte qui semblait si étroite pour la monstre qui venait d'en sortir. Certains auraient pu penser que c'était un Chien-Ours polaire qui vivait là mais non... Malgré la corpulence, il ne s'agissait que d'un homme. Un long manteau de cuir gris qui volait au gré du vent, dansant en coeur avec des cheveux trop longs, trop gras.

Une main massive vient frotter un visage marqué. Les flocons de neige, quand y en a un ça va, mais quand y en a plein sur la tronche, ça peut devenir chiant.

Un regard vers le ciel, les nuages camouflent le ciel, l'homme grimace. Elle a du retard. Mais pouvait-il seulement lui en vouloir ? La route depuis la citadelle était longue.

Voilà soudain un bruit qui attire son attention. La porte derrière-lui se ferme, quelques lanternes sont visibles, 3 elks chevauchés par 3 silhouettes encapuchonnés... Quand je vous dis que c'est mystérieux. Les elks arrêtent leur folle course devant le monstre qui sourit à pleine dent. Il s'incline avec une main sur le coeur.*

-Ma reine ...

*Majestueuse, le meneur se redresse, le vent change de direction et plaque le vêtement contre son corps dévoilant une silhouette fine, sportive, féminine, la capuche tombe vers l'arrière dévoilant un visage immaculée, de longs cheveux blancs, de grands yeux bleus qu'on dirait magnifique, la peau fine. Le regard transperçait le monstre comme si elle était insensible au froid qui l'envahissait.*

-Redresse-toi.

*Exige-t-elle simplement d'une voix posé mais sèche. L'homme qui lui fait face s'exécute.*

-Des nouvelles de l'est ?

-Oui, la flotte s'est mise en route vers le sud.

*Le regard de la dame se perd quelques instants sur le sol enneigé de la toundra. Elle réfléchit. Elle trace un plan mental dans sa tête, elle le quadrille et place les pions, préparant les prochains coups tout en tentant de prévoir les coups adverses.*

-Bien. Prépare tes hommes, demain, nous partons pour la Toundra.

-Bien ma reine.

*... Une partie intéressante allait se jouer. Les blancs, les noirs... Et les sans-couleurs.*

[Yahto Parak]

Sans plus attendre, Yahto se leva.

-En route, mauvaises troupes !

Et c'est ainsi que le Patriarche s'en alla avec son nouveau... divertissement.
Laissant la patronne avec un sourire aux lèvres.

[Yukiko]

Aren qui attendez depuis que la réponse avait était donnée, part avec Yahto ....

[Yahto Parak]

Yahto sortit, suivi d'Aren, et de sa garde qui tarda à les rejoindre non sans mal. Yahto fit claquer sa langue.

-Ah, ah ! Capitaine, laissez au moins un de vos hommes pour remplacer notre nouvel ami ici présent auprès de cette charmante Hama.

Le capitaine, un peu épuisé des humeurs de son chef bien-aimé, acquiesça en silence et donna ses ordres avant de reprendre une formation coutumière.

Ils marchèrent un long moment pendant que Yahto meublait la conversation, trouvant toujours de nouveaux sujets de conversations de "le thé rouge est-ce vraiment du thé ?" à "La famille ? Les enfants ? Ça va ?" en oubliant totalement à qui il parlait. Dont les réponses ne l'intéressaient pas vraiment, vu qu'il ne ménageait aucun silence pour permettre à son auditeur d'en placer une.

Yahto, en tête, ils montèrent sur la grande butte sur laquelle le Manoir reposait adossé à la Montagne. Chef-lieu de la tribu du Chien-Ours polaire et de la "noblesse" du coin. Un homme plus grand et plus âgé que Yahto, et qui lui ressemblait semblait attendre quelqu'un.

-Yahto, tu n'as donc pas fini de partir en vadrouille quand bon te chante ?! Mère et Père te demandent ! Maintenant ! (remarquant Aren) Tiens ? Un nouveau garde du corps ?
-Je n'ai de comptes à rendre à personne, Wakiza. Tu es mon frère, mais n'oublie pas que le respect qui t'es dû, de par ton aînesse, a ses limites.

Le ton enjoué, voire débonnaire, de Yahto avait totalement disparu pour laisser place à une franche hostilité envers le fils de sa mère. Une lame de sabre n'aurait pas fait plus de dégâts pour refroidir l'ambiance.
Semblant habitué à ce cérémonial, Wakiza leva les yeux et les bras au ciel.

-Fais comme tu veux.
-J'y compte bien. Capitaine, vous pouvez disposer. (à Aren) Suis-moi, Sura.

Il te donne volontairement un autre nom, et tourne les talons, partant du principe que tu le suivrais.

[Yukiko]

Aren marchant au côté de son nouveau propriétaire, écoutant d'une oreille ce que lui disait celui si .
Regardent de temps à autre de gauche à droite, avançant sans prêté attention à la foule..

« Je me demande bien ce qu'il va me demander, ne lui servant pas à le protéger réellement ...ce que je peux espérer c'est qu'il parfait ma formation. Il reste intéressent, et me semble avoir de grande connaissance après tout cela dois faire partie de ses fonctions en temps que patriarche. »

Continuant ainsi jusqu'aux forts, lieux qui semble êtres la place forte ou ce trouve tous les Alpha de la meut . Pendant que Yahto discute, l'homme continue avec une certaine curiosité à regarder pars si pars la ce désintéressant de l’interlocuteur de son maître . Approuvant d'un signe de tête quant celui si semblait l’appeler , emboîta le pas derrière lui .

[Guru givré]

Yahto sillonnait les couloirs et les escaliers du Donjon comme un sabre fendait l'eau. Imperturbable, impassible comme si l'air ambiant n'avait pas de prise sur lui, comme s'il glissait sur le dallage. Les serviteurs, fonctionnaires et nobles s'arrêtaient toujours pour saluer le patriarche sur son passage. Quelque soit leur rang, il prenait toujours la peine de les saluer d'un bref signe de tête et parfois d'un mot ou deux. Mais vraiment, juste un mot ou deux, pas plus.

Des gardes à l'entrée des appartements de ses parents annoncèrent son arrivée.

-Entrez donc, Yahto. Nous vous attendions, répondit une voix féminine mais mûre.

A voix basse, par-dessus son épaule, il te glisse :

-Garde les yeux vers le bas et réponds que lorsqu'on t'adresse la parole. Mes parents n'ont pas à te remarquer plus que nécessaire. Reste discret. Comme tu sais si bien le faire.

Puis vous entrez dans un immense salon dont le sol est couvert de peaux de chien-ours polaire (grande marque de prestige et de richesse) ainsi que de lourds coussins de cuir brodé et de plumes. Un homme aux cheveux grisonnant est confortablement installé dans ces derniers. Une femme aux cheveux gris rédige un message sur une peau sur une table.

-Yahto, vos armes.

Même si tu ne le vois que de dos, tu devines qu'il roule des yeux d'exaspération. Il retire ses fourreaux de sa ceinture et les pose sur un socle destiné à cet effet.

La femme lève un regard dur puis le déplace sur le valet suivant son patriarche de fils avant de reprendre la rédaction de son courrier.

-Votre garde-du-corps doit également s'en délester. Si vous ne les éduquez pas correctement, ils finiront par être tarés.
-Précisément la raison pour laquelle je les préfère aux enfants. Il est possible de les raisonner. Et ils sont obéissants.

Le regard dur se leva à nouveau, comme une lame ne demandant qu'une cible pour déployer toute sa fureur. Le père, jusqu'alors silencieux prit la parole.

-Fils, n'encourez pas l'ire de votre mère. Je vous rappelle que c'est moi qui dois le subir par la suite.
-Mes excuses, père.
-Et moi, je n'ai pas droit à des excuses ?

Il te glisse avec insistance.

-Fais-nous du thé, cela va être long. Et chiant.

[Yukiko]

S'inclinant légèrement, l'homme qui ne se sentait pas moins à sa place qu'un loup en cage regarda de droite à gauche pour voir ou se trouvait le matériel pour faire le thé. Ne possèdent pas d'arme, il montra patte blanche en ce dirigeant vers le service à thé qui ce trouvais dans un coin de la pièce .

Prenant place il commença à prendre place et à préparer le thé dans un silence, après avoir défait son chaperon de ses épaules dévoilant sa fine musculature de ses épaules.

«  Je ne suis jamais venu ici dans ce genre de lieux, mais je sans que je ne vais pas aimer longtemps à resté ici …. »

Une fois termine, il servie convenablement le thé et viens ce reposer silencieusement derrière l'homme qu'il servait maintenant, gardent la tête baisser même si ..cela pouvais ce faire sentir cela ne lui plaise pas plus que sa .

[Yahto Parak]

Lorsque tu le sers Yahto a un discret regard de remerciements vers toi. En tant que patriarche, il n'a pas à remercier une ombre le servant de son plein gré mais il sait manifester de la reconnaissance en temps utile. Il prend la tasse et la porte à ses lèvres et boit un trop long moment pour que cela ne passe pas pour de la temporisation.

-Alors ?
-Hm ?
-Tu n'as pas d'excuses à nous présenter par le plus grand des hasards ?
-Encore des excuses ? Il va vraiment falloir trouver d'autres prétextes pour me forcer à subir ces réprimandes digne de celles de mon enfance.

La main du père s'abattit sur une table en bois précieux (je rappelle que le bois est un produit de luxe au Pôle sud où la végétation est au mieux rare) et elle protesta sous l'effort en se fendant pratiquement en deux.

-Kuhak, laissez le mobilier tranquille. Il ne vous a rien fait.
-Je ferai bien ce qu'il me plaît, ma chère. En fin de compte, je commence à me demander si nous avons fait le bon choix en le choisissant pour successeur.
-Ce n'est pourtant pas faute d'avoir protesté à l'époque.

Il tendit sa tasse au dénommé "Sura" pour qu'il le resserve. Sa mère prit une tasse et la tendit à Kuhak, son père, qui le huma, s'arrêta un instant, le goûta et hocha lentement de la tête avec un air d'acquiescement.

-Il est excellent. L'infusion est juste...
-Parfaite.

Pendant quelques instants, les parents du patriarche porte le regard sur le serviteur de leur fils. Accordant à cet étrange personnage ses quelques secondes de gloire.

-C'est donc lui... Tu t'es donc trouvé un nouveau jouet, fils ? Si seulement, tu mettais autant d'ardeur à te trouver une épouse...

[Yukiko]

Continuant a resté ainsi il attendait les prochaines directives a exécuté, le lieu semblé sur, assez en tous cas pour relâcher un temps soit peux sa vigilance pour êtres dans un état de repos.

« Je me demande bien pour quoi s'entourer d’au temps de chose si inutile à la vie, toutes ses peaux de bête qui aurais pu servir a bien des choses pour survivre...je ne parle même pas de ce bois qui aurais bien terminé dans un feu de camp. La civilisation appauvrit bien l'esprit de l'homme... »