*La porte s'ouvre et le Patriarche procède à son examen du suspect. Je reste à distance, près de lui, pour réagir à toute attaque. J'ai déjà senti l'aura guerrière de cet homme. Il est dangereux.*
*Yahto, faisant fi de toute prudence mais confiant dans Agloolik et son garde du corps, s'approche de Sura et l'examine attentivement. Après quelques secondes, il déclare.*
-C'est lui. Vous pouvez le lâcher.
*Agloolik s'exécute. Yahto se dirige vers la porte sans aucun commentaire et quitte la pièce, suivi par Agloolik. Quand Iluq sort, le Colonel referme la porte à clé. Yahto soupire et se tourne vers l'officier.*
-Faites prévenir la Matriarche.
*Agloolik incline la tête.*
-Tout de suite.
*Yahto reprend ensuite le chemin de la Salle du Trône.*
Sura viens alors à la grille tendis que celle-ci ce referme.
- Vous savez la vérité, Patriarche, vous la savez ! Les Sourciers vont continué, ce n'est pas juste les Iluaks, ce n'est pas juste ma famille ! Chercher la vérité, regarder au de là de leur illusion !
Énerver, il avait pour temps la voix calme, mais le ton ferme. Ses mains était crispé sur le métal froid de la prison.
*Je suis le Patriarche sans faire de commentaires, mais en me retournant régulièrement pour vérifier que l'homme ne tente pas de nous attaquer par derrière. Une fois sorti, je me positionne sur le côté en attendant que le Colonel verrouille la porte. Soudain, l'homme vient aux barreaux et apostrophe le Patriarche. Malgré moi, ma main se pose sur mon couteau de chasse, prêt à agir, malgré le fait que l'homme soit inoffensif, enfermé dans cette pièce.*
- Rien ne sert de me garder ici, les Sourciers sont la pire des maladies. Dehors je pourrais les traquets, et faire justice. Vous savez très bien que Kaya était ma grand-mère, jamais je ne lui aurais fais quoi ce soit. J'ai été pris juste pour le parfais coupable...
Son regard était déterminé, on pouvait y lire toute la colère et la haine. Pour le coup il avait bien l'apparence dans chien sauvage affamé.
-Tu es peut-être un Iluak. Peut-être. Personne ne peut le prouver. Ni toi, ni la Matriarche qui est décédée. Et quand bien même tu le serais, tu n'es plus rien. Ce nom ne te garantit aucun droit. Cette famille est éteinte et remplacée au pouvoir par la Matriarche Anora Nakaide du Loup-Garou. Ce qui tu es maintenant, c'est un symbole. Un symbole à sacrifier pour la paix de ce pays. Un symbole qui renforcera l'autorité de la nouvelle Chef du Pôle Sud. Tu seras exécuté dans les heures qui suivent pour tes crimes en tant que Sourcier et ta tentative d'assassinat sur la Matriarche Kaya Iluak. Puissent les Esprits t’accueillir, Sura, Aren, ou peu importe ton véritable nom.
*Il se détourne ensuite et fait signe à Iluq de le suivre.*
- Pauvre lâche...vous préférez rester cacher derrière vos remparts et votre forteresse. Au final les chaines dont vous vous plaignez, vous préférez les gardés car elle vous vont. Vous vous plaisez dans tous cela. Mort vous perdrez juste une chance de plus de combattre et de mettre fin au Sourcier.
*Je reste cloué sur place. Je ne suis pas Yahto. Le Patriarche a bien dit qu'il veut condamner à mort cet homme ? Même s'il est le petit-fils de Kaya Iluak ? Bon, rien ne le prouve, mais qu'est ce qui se passe dans ce pays pour qu'on se mette à exécuter des gens peut-être innocents sans procès ?*
-Patriarche, cet homme n'a-t-il pas droit à un procès d'abord ?
Bon, quant à fait qu'il soit un atout utilisable et que lui seul fasse la différence contre la Sourciers, ça, j'en doute.