Le Temple de l'Avatar

[Guru givré]

IBURI

-Rien de bien grave, Lo Min. Et je me porte à merveille, Lo Tan. Ah Iburi, je crains que tu te ne sois mépris sur ses intentions. Cette chère enfant n'était pas ravie de me voir. Enfin, ne t'inquiète pas. Je ne lui ai rien fait de mal.

Il se leva puis alla se pencher au-dessus d'elle.

-Mais cela pourrait changer si tu retentes de faire la même chose. Me suis-je fait bien comprendre, Kisa ?

Il n'eut pour toute réponse que deux yeux rageurs qui roulèrent dans leur orbite avant de cligner des paupières.

-Parfait.

A l'aide de l'articulation de ses doigts repliés, il la frappa alors à certains endroits de son corps. Notamment la nuque et le sommet du crâne. Elle tressauta comme si on venait de la brûler, elle aspira de grandes goulées d'air, comme si elle avait failli étouffer.

-Je me souviendrai qu'il faut se méfier des vieux renards.
-Où ça des renards ?
-...
-...

-Toi ! C'est toi qui me l'as envoyé ?! Je peux savoir ce qui t'a pris ?

La dénommée Kisa venait de se retourner vers Iburi, l'air passablement énervée.

[Iburi]

*Pour seule réponse Iburi, hausse des épaules.*

-Je savais pas que tu pouvais pas le sentir ...

*Je ne dirais rien de plus. Non mais.*

[Guru givré]

IBURI

-C'est un tout petit peu plus compliqué que ça, Iburi. Cette chère enfant est m...

La femme-loup plaqua durement sa main sur sa bouche en le fusillant du regard. Gondhôl, bien qu'étonné, se laissa faire gentiment.

-Pas. Un mot. De plus.

Amusé, Gondhôl sourit sous sa paume et hocha nonchalamment de la tête en signe d'acquiescement.

-Il semblerait qu'elle ne souhaite pas être relié à moi d'une manière ou d'une autre (il fixa Kisa en souriant) mais passons. J'étais sur mon rocher-nuage en train de méditer quand j'ai aperçu des silhouettes provenant de la toundra se diriger vers nous.
-Des visiteurs recherchant la tranquillité ?
-La caravane de ravitaillement ?
-Je doute fortement que ces visiteurs impromptus viennent pour prendre le thé.

Il s'avança jusqu'à la fenêtre du couloir qui donnait sur une terrasse. Celle-ci avait une vue plongeante sur la vallée en contrebas.

-Kisa, tu ferais bien de rester près d'Iburi.
-Je suis à même de me défendre seule.
-Pas dans l'état dans lequel tu es. Tu as entendu mon élève ? Il s'est donné suffisamment de mal pour te remettre sur pieds. Il serait dommage de réduire à néant ses efforts.

[Iburi]

*Elle est ? Sa fille ?

Boarf, trop Roleplay pour que ce soit vraiment ça, et puis au final, Iburi s'en tape quand même méchamment. Iburi se désintéressait dors et déjà de la conversation pour repenser un peu à des problèmes qui le concernait un peu plus, notamment sur sa prochaine destination. Parce qu'aider les jeunes filles en détresse, ça peut paraitre sympa sur le papier, bah ça nourrit pas son homme.

... Bon, la méditation non plus, mais Iburi y percevait une certaine satisfaction qui lui manquait ces derniers jours. Il avait besoin de communier avec la glace.

Aussi, il s'en fiche totalement des visiteurs impromptus qui sont probablement une quelconque force antagoniste, qui devrait être probablement les sourciers. Les super méchants que le MJ essaie d'introduire plus ou moins subtilement dans chacun de ses posts d'animation un peu partout dans les Tribus de l'eau du Pôle Sud.

Inutile de dire qu'Iburi en avait aucune idée et que par conséquent il s'en fichait.

D'un autre coté, il le saurait ... Il s'en taperait aussi.

Il a passé sa jeunesse à tabasser des loups-garou et des chiens ours polaire à coup de tête, c'est pas pour se laisser impressionner par des couillons en collant.

En plus, c'est ridicule les collants.*

-Bon !

*Iburi tape dans ses mains d'un air réjouit.*

-Ouais, moi tout ce que je demande c'est que vous la cassiez pas. Maintenant, je suis pas son père, moi. Je pense pas rester à ses cotés toute la journée quoi... D'ailleurs, je me suis un peu trop éternisé dans le coin... Je devrais pas tarder à y aller...

*Iburi était dors et déjà retourné dans ses réflexions. De ce fait, il ignorera très certainement les réprimandes sur le danger potentiel qui menace le temple.

Ou alors, l'animation le laissera aller au devant d'un danger inextricable pour se venger ... Mais faut avouer que ce serait mesquin.*

[Guru givré]

IBURI

Kisa se rendit à la terrasse.

-Les pirates... !

Elle pesta et s'empara d'un couteau enfoncé dans la porte. A force de manœuvres et d'oscillations, elle l'en extrait et le saisit à l'envers, prête à en découdre.

Les prêtres, jusqu'alors silencieux, s'interposèrent en souriant.

-Inutile d'en arriver, chère invitée.
-Ah oui ? Vous seriez capable de tuer contre ces charognes ?
-Qui a dit qu'on devait les tuer ?
-All life is sacred.
-Pardon ?
-Un simple trait d'esprit. Allons-y, voulez-vous ?
-Hein ? Mais où ça "allons-y" ?
-Au Jardin de la Vie, Kisa.

Le Jardin de la Vie est un monument qui se trouve au centre du Temple. C'est une cour fermée où un véritable jardin boisé avait été aménagé. Cette cour était tellement bien fourni en végétaux qu'on pourrait croire en sortant d'une lecture approfondie qu'on se trouvait à l'extérieur. Le sommet des murs et la toiture rappelaient au rêveur où il se trouvait. Lo Tan et Lo Min laissèrent ici Kisa avec Gondhôl qui se pencha pour cueillir une fleur et en sentir le parfum.

Quant à Iburi, il pouvait bien faire ce qu'il pouvait/voulait, l'animation agirait de toute manière en fonction de ses actions [s]et le châtierait sans pitié[/s]. Et cela incluait de le laisser aller au-devant d'un danger inextricable.

Et oui, c'est mesquin.

[Iburi]

*Hé ben j'men fous je vais leur péter la gueule à tes PNJ !

Ainsi comme personne ne le retint, bah Iburi se dirige vers la sortie l'air de rien, avec son sac à dos.*

-LALALALALALALAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

*Iburi ouvre les portes du Temple et se fait accueillir par une grande bourrasque de vent gelé dans la figure.*

-Aaaaaaaaaaaaaaah... C'est cool !

*Avec un grand sourire aux lèvres, Iburi se dirige vers la toundra. Mais son chemin croisera celui des fameux "pirates".
D'ailleurs, au moment où il arrive à leur hauteur, il leur demande avec un grand sourire, parce qu'il est gentil.*

-Bonjour je peux vous aider ?

*Iburi les compte. Une vingtaine de personne.*

Depuis quand y a 20 personnes qui veulent aller au Temple ? C'est bizaaaaaaaarre ...

[Guru givré]

IBURI

-Je peux savoir ce qu'on est venu faire ici ? Attendre tranquillement qu'ils viennent nous égorger ?
-Ça ne se voit donc pas ? Mais respirer le parfum des fleurs, voyons ! Tiens, sens-moi ça !

Gondhôl lui tendit une petite fleur à la corolle bleue. Excédée, Kisa fendit l'air de son couteau de cuisine. La fleur frémit et les pétales tombèrent avant que la tige ne se divise en trois parties. Le Guru s'accroupit, triste comme un enfant puni, et tritura les pétales sur le sol du bout du doigt.

-J'irai sentir le parfum des fleurs quand je serai certaine d'en ressortir vivante.
-Elle ne t'avait rien fait...
-Plaît-il ?
-Ma petite fleur, elle ne faisait de mal à personne.

Gondhôl releva des yeux embués de larmes vers Kisa qui fut tétanisée par la réaction disproportionnée du vieillard.

-Ma pôvre petite fleur.

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Pendant ce temps-là, à l'entrée du temple...

Un désaxé venait de foncer droit vers une vingtaine d'hommes armés jusqu'aux dents et prêts à en découdre. Ils se regardèrent se demandant si cet énergumène se foutait de leur gueule ou bien peut-être qu'il avait appuyé sur la touche triangle pour faire une provocation pour qu'ils l'attaquent et ainsi exécuter une contre-attaque mortelle et amorcer un enchaînement d'assassinats ?

Ils haussèrent les épaules puis deux d'entre eux l'attaquèrent.

Ou alors, c'était un abruit.

[Iburi]

Mais qu'est ce qu'ils font ?

*Clairement, ils ne sont pas là pour prendre du bon temps, prier, méditer et toutes ces choses qu'on fait normalement dans un temple. Non, au vu de leur équipement et de leur dégaine, ils étaient là pour ...*

-QUOI ?! Y A UN BARBEUC DE PRÉVU ET J'AI PAS ÉTÉ INVITÉ ?

*Iburi était pas content, il irait dire de quoi il en retourne aux prêtres ! Depuis quand on invitait des inconnus pour partager la viande et qu'on prévenait pas les copains ! En plus, Iburi y était y a pas 10 minutes, ils ont aucune excuse !

Seulement voilà, deux des saligauds le chargent.*

Quoi ? Et en plus ils veulent garder la viande que pour eux ? ALORS LA ! CA NE VA PAS SE PASSER COMME CA !

*Iburi lâche son sac, frappe d'un coup sec sur la glace... Le sol entier tremble, il frappe une seconde fois, avec son second pied et nettement plus fort, et deux piliers émergent de manière oblique pour venir frapper d'un coup sec les deux malotrus au visage.
La puissance du choc et le plat fait que les pauvre sont repoussés en arrière et tombent.

Peu de chance qu'ils se relèvent d'un tel coup, surtout que prit par surprise, ils ne purent guère se protéger.

Iburi se fait craquer les poings avec un air sombre.*

-Si il y a bien quelque chose que je déteste plus que la viande qui essaie de faire de moi son repas ... C'est bien les petits salopiots qui sont de gros égoïstes...

*Iburi saute légèrement au sol et retombe au sol en tapant du pied, plantant ses poings dans la glace, recourbé tel un animal prêt à bondir, la glace derrière-lui se déforme violemment dans des effets pyrotechnique sans la glace, des murs se lèvent et ferme l'accès au temple.*

-VOUS NE PASSEREZ PAS !

*Non je ne plagie rien, Iburi n'est pas dans une grotte face à un démon millénaire.

Juste face à quelques clampins.*

[Guru givré]

IBURI

-Merde ! Chef, on fait quoi ?
-Je sais pas, bougre d'abruti !
-C'est un maître de l'eau plutôt balèze, chef !
-J'avais remarqué, sombre imbécile !
-Et à part de nous traiter de tous les noms d'oiseaux possibles, vous avez une solution ?
-Karkas ne sera pas très ravi de nous voir revenir sans sa tête.
-MAIS VOS GUEULES, BORDEL !

Réflexion. Réflexion. Réflexion.

-On reviendra. On se casse !

RAGNAGNA NO JUTSU ! DISPARITION INEXPLIQUÉE DANS UN NUAGE DE FUMÉE !

Et c'est ainsi que les clampins [s]qui t'emmerdent profondément[/s] disparurent.

Na.

[Iburi]

-PAS SI VITE !

*Alors que la fumée se répand, Iburi saute une nouvelle fois et frappe des deux poings et des pieds sur le sol. Ayant précédemment modifié le décor de manière à ce qu'il n'y ait qu'un chemin entre lui et les pirates ; du coup, si ils s'enfuient, ne courant pas vers Iburi, ils courent donc dans l'autre sens.

Du coup, Iburi élève un grand mur de glace pour stopper la fuite des malandrins.*

-Vous n'allez pas vous en sortir comme ça !

*Iburi hurle en serrant les poings, derrière-lui, une image d'Ours Polaire se dessine avec les flocons. Ce n'était rien, juste un trait d'esprit.

Il en était venu au plan animalier, ils étaient finis.

Il frappe une nouvelle fois sur le sol en levant les poings vers le ciel pour faire lever un nouveau mur extrêmement épais afin de terminer d'enfermer les coquins.*

-LA TECHNIQUE SECRÈTE DE LA TAPETTE A MOUCHE !

*Iburi court à toute vitesse vers le mur et saute pour le frapper à pied joint. Une craquement se fait entendre alors que le mur se penche et écrase les pirates.

Sprotch.

Iburi était doux, Iburi était frais... Mais franchement, il ne faisait guère dans la dentelle.*