L'Ancienne Citadelle

[Guru givré]

Wakiza sourit. Il désigne un rocher couvert de neige.

-Viens t'asseoir. Je vais tout te raconter.

Il maîtrise l'eau pour dégager la surface et porte Sura pour qu'il puisse s'asseoir à côté de lui.

[Yukiko]

- Me raconter quoi, papa ?

L'enfant, bailla une première foi, et de petites larmes perler au coins de ses yeux. Malgré tous, il essayait de rester concentrer.

[Guru givré]

-Te raconter pourquoi tout ça... D'où tu viens, qui tu es, voire même, qui sait, qui tu seras...

*Son ton se fait plus mystérieux, plus distant comme il ferme ses yeux, perdu dans une étrange rêverie.*

-Tu n'es pas entièrement d'ici. J'ai rencontré ta mère il y a quelques années alors que j'étais en voyage diplomatique avec ta grand-mère. Elle faisait partie de la noblesse du Royaume de la Terre. Elle était belle, et jeune, et charmante. Je ne l'aimais pas encore. J'étais juste sous son charme. Mais, tu sais, dans les familles de gens comme nous, nous ne pouvions pas toujours choisir qui nous allons épouser.
Notre mariage fut assez vite arrangé. Elle est revenue au Pôle Sud avec moi après notre voyage diplomatique.
Et c'est à ce moment-là que les choses ont commencé à aller mal. Le monde commençait à changer. Republic City se battait pour son indépendance, la Nation du Feu était en guerre. Et les Sourciers sont apparus. Au départ, ils étaient des gens on ne peut plus normaux. Des gens inquiets de voir le monde changer sans qu'ils sachent dans quelle direction nous allions. Ils s'exprimaient en rue ouvertement... Puis, ils se sont radicalisés. Je crois que le mariage de ta mère et de moi-même y était pour quelque chose. Ils se sont mis à cibler des sang-mêlés et des étrangers. J'ai pris peur pour vous et je vous ai amenés ici, en sécurité.
Les Manteaux Blancs ont géré expertement l'affaire. Les Sourciers se sont faits plus discrets. Mais je ne voulais toujours pas vous ramener à la Citadelle. Vous êtes ce qu'il y a de plus précieux pour moi, et la Cour est un nid de serpents qui jouent de charme autour de ta grand-mère pour s'en attirer les faveurs. Elle sait les gérer. Moi pas. Je suis un guerrier, pas un politicien ! Je sais affronter des ennemis avec des armes de fer et d'os, pas des mots de vipères.
Quoiqu'il en soit, je fais régulièrement le voyage entre ici et le Palais pour accomplir mes devoirs princiers. je suis désolé de ne pas être là plus souvent. Je ne veux que votre sécurité et votre bonheur.
Et puis, là... Les Sourciers sont revenus. Comme la rechute d'une maladie. Ils se sont mis à reprendre des sang-mêlés pour cible. Toujours le même mode opératoire. Mais cette fois-ci, c'est différent. Cette fois, ils s'en prennent à des dignitaires et à des personnalités... Comme nous.

[Yukiko]

L'enfant c'était rapprocher de son père, venant contre le vêtement de fourrure de son père, ce réchauffer. Il avait les yeux mis clos, écoutant l'histoire comme un comte, que sont père lui raconterais, seulement c'été la vérité...

- Je comprend...mais il ne nous trouverons jamais, les esprits veille sur nous, ma sœur en est la preuve vivante. Je là protégerez, et maman aussi. Toi tu es un grand guerrier, tu les tuera tous...

L'enfant parler alors d'une voie endormis, les songe le guetter, et lentement il commençait à s'endormir.

[Guru givré]

*Wakiza prend Sura dans ses bras avec un visage grave.*

-J'aimerais... Oui... J'aimerais pouvoir tous les tuer. Un jour, tu comprendras pourquoi c'est impossble.

*Il se relève, soulève Sura et le porte dans son dos.*

-Il est l'heure de rentrer.

*Il fait en effet de plus en plus sombre, la neige commençait à tomber et le vent à souffler plus fort.*

***

*Ils arrivent à leur demeure en quelques minutes.*

-Chérie ? Je suis rentré !

*Pas de réponse.*

-Chérie ?

*Rien. Silence absolu. La maison a l'air habitée. Il y a de la lumière, il y fait encore chaud mais il ne semble y avoir personne.

Wakiza se tend. Il murmure à son fils.*

-Sors ton poignard.

*Il dépose Sura à terre et sort sa propre arme. Il avance, silencieux comme un loup, dans la maison.*

[Yukiko]

L'enfant ce crispa sur son poignard, et le dégaina lentement. La peur l'avais pris au tripe, il n'était pas aussi digne que son père. Et la situation l’inquiéter, le dépasser, jamais il n'aurait imaginer tel situation. Suivant de près son père, il cherchait du regard sa sœur.

- Mais..où es ce qu'elle est passé...

Son regard scruter les alentours, son cœur battant la chamade, ses mains tremblant de peur...celle-ci la paralyser.

[Guru givré]

*Wakiza poursuit son inspection, parfaitement alerte. Il arrive finalement dans la salle de séjour.

Il n'y a toujours personne. Aucune trace de sa mère ou de sa sœur.*

[Leviathan]

-Cet enfant terrorisé est ton bâtard sang-mêlé, Wakiza ?

*Une voix. Sombre. Charismatique. Elle semble sortie de nulle part. Droit des ténèbres.

Un homme entre dans la pièce. Sura le reconnaît. Il l'a déjà vu auparavant. C'est Leviathan. Il est bien entendu masqué. Le grand homme jette une ombre menaçante dans la pièce.

*Un éclair. Le poignard de Wakiza vole vers le visage du Leviathan. L'homme masqué l’attrape en vol. C'est à ce moment que fouets d'eau saisissent Sura et le traînent en arrière, loin de son père.*

-SURA !

[Yukiko]

L'enfant surpris, ouvris les yeux en grand et quand il réalisa ce qu'il ce passait, il cria de terreur avant d'être attiré à son kidnapper. Sa main toujours crisper sur sa lame, que lui avait offert son père, elle avait tous une importance au yeux de l'enfant, en temps que cadeau de la par de son père.

Déshorianter, et perdu, il chercha de toute ses forces à partir....ce libérer de cela.

[Guru givré]

-ENCULES !

*Crie Wakiza en se retournant vers Leviathan. Mais celui-ci est déjà au contact avec ses lames-crochets. Wakiza esquive et commence à se battre avec le leader des Sourciers au moyen de sa maîtrise de l'eau.*

***

*Sura, de son côté est entraîné dans la cuisine. Il y découvre le corps sans vie de sa mère, flanqué de deux Sourciers. L'un d'entre-eux maîtrise les tentacules d'eau qui le retiennent prisonnier. S'agiter est inutile. Il faut qu'il réfléchisse à un autre mode d'action.*