[hrp] Post à rallonge powaa, j'attend confirmation de Pix que tout le dialogue avec le père est acceptable avant de passer à la suite.
Bonne lecture.[/hrp]
Deux jours ...
J'espère que les menus des repas sont plus agréables que ce qu'il parait...*Le médecin sourit à la remarque de Gut et s'en alla sans commenter la dernière remarque de son patient.*
*Gut allait donc rester 2 journées complètes en observation. Il avait un magistral mal de crâne et malgré qu'il ne soit pas fatigué, les antidouleurs eurent raison de lui assez rapidement pendant qu'il écoutait un humoriste à la radio.*
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-Je suis où la ?*Gut regarda autour de lui, il était dans une plaine immense recouverte de ce qui semblait être de la neige, ses pieds nus enfoncés dans une matière froide et blanche. Un peu plus loin devant lui s'étendait un lac qui dégageait au soleil des reflets ambrés.*
-Il y a quelqu'un ?*Pas de réponse, Gut fit un pas et son pied s'enfonça dans la matière blanche qui semblait crèmeuse.*
C'est quoi cet endroit?*il s’accroupit et ramassa la crème qu'il gouta.*
-OOOHHHHH! DE LA CHANTILLY!*Gut mangea des pleines poignées de crème chantilly et en eu presque mal au ventre. Sous la chantilly, le sol était fait de biscuit dur. Gut ne parvint pas à en casser un morceau afin de le gouter.*
-Tant pis, je suis curieux de voir ce qu'il y a dans le lac.*C'est sur le pas de course que Gut s’approcha du lac et tenta d'y plonger un pied. Le contenu restait visqueux, le pied déforma la surface sans passer au travers.*
Zut de flute.*Il frappa au sol et provoqua une onde à la surface de l'épaisse pâte qui remplissait le lac.*
Cwool!*Il frappa de nouveau au sol et fit se lever une petite boule de la matière visqueuse qu'il gouta, ses yeux devinrent immédiatement rond et les pupilles se dilatèrent.*
Tout un lac de caramel. *Il sombra dans la folie et mangea 2 kilos de caramel en quelques instants, son ventre criant à l'agonie après chaque bouchées.*
-JE SUIS LE PLUS GRAND CARAMELBENDER DE L'UNIVERS!*Il plongea dans le caramel et l'overdose de sucre eu raison de lui.*
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*Il se réveilla lentement mais surement de sa torpeur. Son petit déjeuné était servi, il avait sans doute passé la nuit à dormir. Il but un thé et mangea ses deux biscuits avant de rallumer la radio en feuilletant le journal.*
*En milieu de journée il eut une visite surprise, son père passa la porte et le prit dans ses bras.*
-J’ai appris ce qui était arrivé.
-Ne t’inquiète pas, je vais très bien. Comment tu as su ? Je ne t’ai pas appelé pour ne pas que tu t’inquiètes.*Son père le lâcha et s’assit a côtés du lit.*
-Comment l’ai-je appris ? Les médecins ont finis par me trouver. Ils ont laissé un message pour moi à la caserne.
-En parlant de la caserne, quoi de neuf dans l’armée ?
-Tu sais très bien que je ne peux pas en parler. Dit moi plutôt ce qu'il t'es arrivé.*Gut se figea et le sourire qu’il avait jusque-là s’éfaça.*
-Je préfère ne pas en parler…*Le rire de Neïma résonna de nouveau dans son esprit.*
-Comme tu voudras. Et Wedge ? Il en dit quoi ?
-Il est en colère, il a autant de mal que moi à accuser le coup je pense. Il s’est fait manipuler pour qu’une de ses équipe se fasse froidement exécuter. Il veut me réaffecter dans les bureaux le temps que les choses se tassent… *Le général laissa échapper un rire.*
-Juste toi dans les bureaux.
-Ouai… Je pense que je préférerai encore démissionner.*Le ton de la conversation redevint soudainement plus sérieux.*
-Ne fais pas de bêtises sur un coup de tête tu risques de le regretter. En tout cas, si tu te trouves trop à l’étroit dans ton appartement, le manoir t’es grand ouvert.*Gut resta évasif.*
-On verra… Je serais seul de toute façon, je ne pense pas que tu restes en ville bien longtemps.
-En effet, je repars dans trois jours. Essaye de passer me voir avant mon départ.*Le général se releva.*
-Bon, je dois déjà repartir. Remet toi bien, et n’abuses pas des infirmières.
*Il s’en alla en riant.*
-Comme si c’était mon genre…*Les deux journées de repos qui suivirent furent chargées en sieste et en radio. Seules les émissions humoristiques le sortaient de la tristesse qui le rongeait, ce qui lui donna tout le temps de réfléchir à la proposition du commissaire et son choix était fait, il allait démissionner de la police de Republic City.*
*Le jour de sa sortie prévue, le mal de tête était presque devenu un mauvais souvenir. Il attendait désormais que le médecin chef arrive pour lui délivrer son autorisation de sortie définitive. Il avait hâte de pouvoir quitter son lit pour autre chose que d'aller aux toilettes ou se laver.*