L'académie de Pro-Bending

[Kaneko]

Le bruit du stylo sur la feuille s'arrêtait. Et la tête se levait...

Mademoiselle ! Je vous en donnerai du Madame moi ! Non mais !

Vu la force à laquelle elle perforait le papier... Je pense que je l'avez offensée.

Vous avez fini ? A l'avenir, veuillez noter que vos petites peines de cœur n'intéressent personne.

Optimisation de paperasse...

Voilà.

J'obtenais donc tout pleins de papiers qu'il me faudrait étudier.

-Merci Mademoiselle. Désolée d'avoir était impolie.

Je m'inclinais par politesse.

Bon... Plus qu'à tout lire...

Je commençais ma lecture à l'extérieure de l'academie, adossée à un mur.

[Le Tribun]

Kaneko

Personne ne vient importuner Kaneko dans sa lecture. Elle a tout le loisir de lire attentivement la documentation fournie et de remplir ce qui doit l'être si elle le désire.
Il n'y a cependant aucune information sur le déroulement pratique des tests d'admission. Mystère total sur les capacités attendues de la part des candidats, ou sur les pré-requis nécessaires.

[Kaneko]

Je remplissais absolument tous les documents, et gardais les documents concernant l'historique de l'académie. Les tests n'allaient surement pas être uniquement basé sur la maîtrise. Je doutais fortement qu'ils acceptent un vrai monstre si ledit monstre n'en avait rien à carrer de tout ce qui entourait l'univers du pro bending. Je relisais rapidement les dates importantes, les noms importants plusieurs fois, avant d'aller remettre ma candidature à Cerbère. Si je relisais tout maintenant, c'était surtout pour éviter le coup du speed test à l'entrée.

[Le Tribun]

Kaneko

Quand tu entres à nouveau dans le bâtiment, Cerbère est toujours à son poste mais elle a le regard déjà posé sur toi. A croire qu'elle ne t'a jamais quitté des yeux.
Elle tend la main et s'empare de la liasse de papiers, regarde l'horloge située au mur et ajoute une annotation dans la marge de la première page.

Veuillez patienter quelques instants.

Elle embarque les papiers avec elle et se dirige vers un couloir transversal, non sans te jeter un dernier coup d’œil façon "si tu oses bouger de là je le saurai".

[Kaneko]

A peine rentrée dans le bâtiment, je remarquais que Cerbère avait déjà les yeux rivés sur moi. Avait-elle pré-senti mon retour par rapport à ce que je lui avais dit plus tôt? Aucune idée, mais c'était stressant. Enfin, je lui remettais le dossier.

Veuillez patienter quelques instants.

Elle partait, avant de me re-regarder. Je me sentais tellement oppressée par cette personne que je n'osais même pas bouger. Jusqu'à son retour. Elle allait probablement définir mon avenir, alors c'était pas le moment de faire un faux pas.

[Le Tribun]

Kaneko

Quelques minutes plus tard, Kaneko entend des bruits de pas. Quand Cerbère réapparaît, elle est accompagnée par un homme.
De taille moyenne, des lunettes visées sur le nez et les cheveux noirs et courts, il a l'air plutôt sympathique. Mais bon...à côté de Cerbère, tout le monde a l'air incroyablement aimable.
La réceptionniste plisse légèrement les yeux. Sourire ? Irritation ? Elle ne pipe pas un mot et retourne s'installer dans son antre.
L'homme salue Cerbère d'un hochement de la tête avant de s'avancer vers toi.

Venez, on va dans mon bureau.

Il tourne les talons et s'éloigne rapidement en faisant de grands pas. Dans le premier couloir, il ouvre une porte semblable en tout point à ses voisines et pousse un grand soupir en s'affalant dans un fauteuil..

Haaaaaaaaaaa ! Qu'est-ce qu'elle est coincée ! On respire déjà mieux non ?

Il se redresse d'un coup.

Ferme la poooorte ! Je suis sûr qu'elle pourrait nous entendre !

Quand c'est chose faite, il t'invite à t'asseoir à proximité.

Alors comme ça tu veux rejoindre une de nos classes...

Il te regarde de haut en bas.

Pourquoi ?

[Kaneko]

Un moment plus tard, Cerbère revint avec un homme, très propre sur lui.

Venez, on va dans mon bureau.

Je m'exécutais, non sans un petit sourire en direction de Cerbère.

Nous arrivions donc dans le bureau de l'homme..

Haaaaaaaaaaa ! Qu'est-ce qu'elle est coincée ! On respire déjà mieux non ?

Dit-il, avant de se relever, réalisant certains inconvénients.

Ferme la poooorte ! Je suis sûr qu'elle pourrait nous entendre !

Je m'exécutais.

-Vous savez, elle ne fait que son travail... Je ne me formaliserait pas pour si peu.

J'étais souriante. Je venais de faire un pas en avant vers mon rêve.

Alors comme ça tu veux rejoindre une de nos classes...

Son regard me jaugeait.

Pourquoi ?

Je souriais toujours, mais... C'était plus un sourire déterminé... Celui que l'on a quand un challenge intéressant arrive à nous.

-Et bien, depuis toute petite, quand mes parents m'avaient emmenée à Republic City, j'entendais les matchs à la radio. Ca m'intéressait. Et puis, j'ai eu la chance de rencontrer des gens dans la rue, qui s'entraînaient à faire du pro bending... Avec les moyens du bords. J'ai tout de suite adhéré. Et une fois rentré chez moi, au royaume de la terre, je me suis lancée à fond dans ma maîtrise pour parvenir à ce but: devenir une pro. Faire de ce sport mon métier. Pour faire du spectacle, pour que les générations qui arrivent aient les yeux qui brillent devant ce sport, qu'ils ressentent ce que j'ai ressentit en regardant mes premiers matchs de pro bending.

J'arrêtais de parler après ces derniers mots. Cet arrêt était brutal, certes, mais il fallait que mon discours passe. Que l'homme ressente ma détermination, qu'il ressente la sueur et le sang que j'avais laissé à Hai Oukoku durant toutes ces années d'entraînement... Je ne voulais pas décevoir mon maître. Surtout après avoir entendu les mots de sa femme.

[Le Tribun]

Il se remet en pose relax dans le fauteuil, le pied gauche posé sur le genou droit.

MmmmhMmmh...

Il tapote sa tempe avec son index tout en restant parfaitement indifférent.

A quels matchs as-tu assisté ? Qu'as-tu pensé exactement en regardant les joueurs évoluer ?

[Touffu]

* Après un bon repas dans le centre Django prit le chemin de l'académie . Il était impatient d'y retourner pour parfaire son entrainement, avec un peu de chance il aurait la même coéquipière . Elle était ptet un peu tendu mais il apprenait beaucoup plus vite à ses cotés . Il fit le chemin en petit footing pour digérer un peu et se chauffer pour le début d'après midi . *

Le début du cours est à 14h, je devrais y être à temps .

* Il accéléra quand même un petit peu la foulée au cas ou . Il arriva finalement quelques temps plus tard à l'académie . Il y entra après avoir soufflé un peu à l'entrée et s'être essuyé la sueur sur son visage . A l’accueil se tenait toujours la vielle bique . Il alla vers elle et la salua d'un sourire chaleureux . *

- Bien le bonjour, je viens pour l'entrainement de l'après midi au dojo 5 .

* Si elle n'y voit pas d'inconvénient il irait rejoindre le dojo pour s'échauffer avant le début de l'entrainement . En entrant dans la salle il regardera un peu partout pour voir s'il apercevait Serena . *

[Le Tribun]

Touffu

Vous êtes en avance.

La secrétaire ne lève même pas les yeux de ses papiers. Elle a un sixième sens pour savoir qui approche et qui entre dans le bâtiment dirait-on, car si tu ne devais pas être là...il y a longtemps que tu te serais fait aboyer dessus.
Django a donc le champ libre pour rejoindre sa salle d'entraînement. Au moment où tu t’apprêtes à disparaitre de son champ de vision (ou non-vision, vu qu'elle mate toujours ses papelars) elle lance un :

Droite, gauche et 3ème à gauche.

Des fois que Django ait oublié où se trouve la salle. C'est qu'elle n'aimerait pas savoir un étudiant courant en liberté dans les couloirs. D'autant plus que ledit étudiant risque de revenir la trouver pour lui demander un coup de main, et donc de la déranger à nouveau.

En arrivant dans sa salle d'entraînement, Django pourra constater que Serena est déjà présente et en train de faire quelques étirements.
La moitié de la gent masculine présente dans la pièce en profite allègrement pour mater ses courbes en faisant de son mieux pour ne pas se faire catcher.
Le spectacle ne dure (hélas), pas très longtemps, car la demoiselle a entendu la porte et s'interrompt pour voir qui est entré.
Elle fronce les sourcils en t'apercevant, tourne les talons et vient se planter devant toi l'air sacrément remontée.

Le show t'a plu le bouseux ?