Étendues du Royaume de la Terre

[Kaneko]

Petit sourire de la demoiselle.

-Justement, c'est pas habituel. D'habitude, les gens qui arrivent ici, ce sont des péquenots en quête de gloire.

Elle s'avançait vers moi. Je ne bougeais quant à moi pas d'un poil.

-Or, toi, t'as pas une once de niaiserie concernant la guerre. Tes réponses étaient réalistes. Tu t'es déjà battue ?

-Je ne considère en rien mes entraînements comme des combats. Donc non. Je sais juste ce que c'est de mordre la poussière encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir bouger. Et c'est pour éviter à ma famille et mes amis de connaître cette sensation que je suis là. Le reste, je m'en cogne.

Je la regardais droit dans les yeux.

-Je suppose que toi, tu t'es déjà battu? D'après tes paroles, tu es là depuis suffisamment longtemps pour avoir pu dresser un profil classique des nouvelles recrues.

[Tung]

*Tung rentre donc au village.*

[Shizu]

Shizu poursuit sa decoupe puis ira donner un coup de main au service

[Kiel]

Une femelle, bien plus petit venait de prendre le bras de Xin pour le lécher. Quelle impudence ! Quelle arrogance ! Qui était cette manante qui osait toucher le corps divin du nomade de l'air ? Sans être violent, il utilisa l'air afin de se dégager et la repousser avec légèreté. Son regard neutre se déposa sur elle, puis sur son bras.

-Désolé, je ne suis pas intéressé.

Déclara-t-il d'un ton suffisamment sec pour se faire comprendre. Il se tourna donc vers le bar et commenda quelque chose de fort, un alcool qui réveille.

-J'imagine que vous voyez tout un tas de personnes différentes.

Avait-il ajouté tandis qu'il posait l'argent sur le comptoir. Il le laissa répondre avant de clarifier sa venue dans cet établissement.

-Je suis actuellement à la recherche d'un homme, qui serait passé par ici. On raconte que son visage est très beau pour un homme, qu'il a les cheveux noir comme l'ébène et le regard si perçant qu'il nous donne l'impression de voir à travers nous. Il aurait accompagné un petit aux cheveux jaunes et aux yeux rouge, et un grand à l'air solide et sympathique.

[Conteur de la Terre]

KUVIRA 2.0

*La demoiselle croise les bras.*

-J'étais mercenaire, mais ma compagnie s'est dispersée parce qu'on ne partageait pas les mêmes avis sur cette guerre.

*Elle désigne Kuvira 2.0 d'un petit mouvement de la main.*

-Et toi, tu t'es entraînée tu dis ? Avec qui ? Dans quel contexte ? Parce que l'entraînement, c'est bien, mais ça ne remplace pas l'expérience de terrain.

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TUNG / SHIZU

*Quand Tung rentre au village avec les autres guerriers, il trouve Shizu au service avec les autres femmes du village. Ils vont bientôt prendre le repas tous ensemble.

Allé, Shizu, va faire ton pot de colle.*

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KIEL

*La jeune femme s'écarte du bras de Xin et déclare en levant les yeux au ciel.

-Hmmmm. Du sel... C'est pourtant pas un jour sel.

*Derrière Xin, la voix du géant s'élève.*

-Hildu ! Laisse ce monsieur tranquille !

*L'homme s'interpose entre Xin et la demoiselle qui s'effondre à nouveau sur la table. Il a l'air embarrassé.*

-Désolé, elle a un problème dans sa tête. J'espère qu'elle ne vous a pas... Enfin...

*Il ne sait pas trop quoi ajouter et commence à se triturer les mains.*

[Shizu]

Alors oui mais non . Shizu note certes le retour des guerriers - et donc de Tung - mais là de suite, elle est occupée en cuisine. Sa curiosité attendra : elle ne peut pas décemment se barrer en plein milieu des préparatifs.

Et on va pas se leurrer : les pitchous vont se ruer sur lui avec la même curiosité.

S'il regarde dans sa direction , elle lui fera coucou.

[Maiko]

Maiko paye même si elle trouve cela cher. Elle devra pouvoir négocier avec le chef pour pouvoir être rembourser. Puis elle envoie une de ses guerrière pour aller chercher les marchands.

[Kaneko]

-J'étais mercenaire, mais ma compagnie s'est dispersée parce qu'on ne partageait pas les mêmes avis sur cette guerre.

Je ne bougeais pas.

-Et toi, tu t'es entraînée tu dis ? Avec qui ? Dans quel contexte ? Parce que l'entraînement, c'est bien, mais ça ne remplace pas l'expérience de terrain.

Eh bah... Elle a rien écouté ou ça se passe comment? Elle a répondu complètement à côté de la plaque. Encore une politicienne ça...

-Au Hai Oukoku. Avec maître Meng.

[HRP: Nom tiré au pif, fallait bien lui en donner un à un moment à mon ancien maître. A voir si je fais pas une fiche PNJ dessus plus tard?]

Mes réponses étaient simple et rapide. Sans passer par des détours. Parce que bon, à aucun moment je ne lui avais demandé d'où elle venait. Je lui avais simplement dit qu'elle semblait en savoir long sur ce camp là, et si elle s'était déjà battue... Bref. Encore un qui vient du nord!

[Tung]

*TUNG LA VOIT ! OUI ! IL REGARDE DANS SA DIRECTION !!!

Du coup, il fait coucou.

C'est bien ces sociétés avec des taches genrées non ? C'est moins le bordel quand tout est à sa place.*

[Kiel]

Décidément, l'univers refusait d'offrir un verre à Xin. Celui-ci soupira devant la conduite de la demoiselle, fort inapproprié pour quelqu'un ayant passé le cap de l'enfance. Il arqua cependant un sourcil lorsque le Gentleman s'interposa par la simple action de lever sa voix.

*Quel bel homme.*

Pensa le moine qui savait reconnaître la beauté esthétique lorsqu'il l'avait devant lui. Ne vous méprenez pas, Xin reste détaché de tout ce qui est matériel et chair, mais il reste malgré tout instruit, la beauté est un savoir attaché à son temps, à son siècle. C'est pourquoi, conformément aux codes de la beauté de ce siècle, Xin reste parfaitement capable d’identifier cet idéal.

Bref.

Un mince sourire s'afficha sur son visage tandis que l'homme se confondait en excuse. Il ressemblait presque à un enfant, à qui l'on avait surpris en train de faire des bêtises. D'une voix douce, il lui répondit.

-Mise à part me lécher le bras, rien de grave n'a été commis. Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas la première fois que je suis confronté à ce genre de situation. Mais je vous remercie pour votre aide. Je suis Xin, nomade en voyage. Et vous ?

Oui, Xin balançait ses mots de manière crue et brut. Mais un moine détaché ne prend pas des chemins détourné. On est honnête. La jeune femme ne lui avait causé aucun tord, et se montrer sec avec elle n'était rien de plus qu'un moyen de s'en dégager. D'ailleurs, cela l'avait épuisé mentalement.