Le Centre-ville

[Riyu]

Je ne me sens pas bien... je sais pas ce que c'est qu'une rechute, mais je comprends facilement que c'est un truc chiant pour Itok. Je suis tellement chamboulée que je ne pose même pas la question, et je me contente de secouer la tête de droite à gauche pour répondre à maman. En réalité, il m'avait fait un peu mal, il était brute, ça ne lui ressemblait pas beaucoup, mais je me rends compte qu'il souffre beaucoup plus que moi alors je veux pas lui causer d'autres ennuis.

Nan ça va... murmuré-je tête baissée

[Le Tribun]

RIYU

-...

*Akida ne semble pas convaincue par la réponse peu affirmative de Yue.*

-Yue. Ecoute-moi. La cruauté des hommes n'a pas le limites, et ton frère en a fait les frais. Tu es si jeune... Mais je ne pourrai pas te protéger encore très longtemps. Que je te le dise maintenant ou demain ou dans un mois ne change rien au résultat final et à ce que tu risques de ressentir en apprenant la vérité... Itok a été capturé par la mafia et ils l'ont utilisé pour expérimenter une nouvelle drogue. Il y est devenu complètement accro, et cette drogue a ravagé son bras. C'est pour ça qu'on a dû l'amputer. Cette crise que tu as vue, il y en aura d'autres tant qu'il ne sera pas sevré. Ce que ton frère cherchait en te traitant comme ça, c'est à avoir sa dose de drogue.

*Son visage reste neutre mais ses yeux disent son infinie tristesse en prononçant ces mots.*

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DAIDAI

*Amarok est emené dans une sorte de salle avec plein de lits qui sont séparés par des rideaux. On le couche là avant de se livrer à divers examens de sa tête, tels qu'observer ses yeux avec des sortes de lampes tenues au bout de baguettes en métal. La conclusion ne tarde pas.*

-Huuuum. Traumatisme crânien. Vous allez devoir passer entre les mains du docteur Harsoda Iod.

[Riyu]

Je ne peux empêcher mon visage de prendre un air surpris. Itok ?? drogué ?? au point de l'amputer ??? ça fait beaucoup de chose horrible à apprendre d'un coup. Et en plus, c'est pas fini, Itok souffre encore, même s'il est libéré de cette mafia. Tout ça à cause de moi.... nan faut pas que je pense à ça maintenant....

Je me retiens de pleurer pour pas faire plus de tort à maman, mais lâche quand même. $

C'est horrible... et c'est peut-être ce qui est arrivée à...

Nan faut pas que je lui parle de papa maintenant...

Nan rien...

Je soupire pour retenir des larmes qui veulent sortir.

On peut rien faire pour qu'il est plus envie de drogue ? demandai-je la voix tremblante

[Daisuke]

-216-

D'accord.

Aucune idée de ce que peut être un "traumatisme crânien" ou le "docteur". Laissons faire les gens compétents. D'ailleurs en parlant de ça...

Et pour mes agresseurs ?

[Le Tribun]

RIYU

*Akida caresse la tête de sa fille.*

-La seule solution, c'est de le sevrer. Ça lui sera douloureux, et il se peut qu'il ait d'autres crises comme celle qu'il vient d'avoir.

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DAIDAI

*L'infirmière répond sur un ton agacé.*

-C'est l'affaire de la police, ça, monsieur. Je suis médecin, pas policier.

*Il laisse ensuite Amarok seul dans son lit. Une bonne dizaine de minutes plus tard, un homme entre dans la pièce. Il est accompagné par l'infirmer de tout à l'heure.*

-Bonjour Monsieur. Je suis le docteur Harsoda Iod. Et vous ?

*Je rappelle qu'Amarok n'a plus ses papiers d’identité et que donc personne ne sait encore qui il est et quelle est sa nationalité.*

[Riyu]

Je reste une seconde silencieuse avant d'hocher simplement la tête pour dire à maman que j'ai compris. Puis je finis par demander.

J'aimerais bien venir le voir souvent... pour l'encourager... c'est une bonne idée ?

[Le Tribun]

RIYU

*Akida sourit tristement.*

-Oui, c'est une bonne idée. D'ailleurs, dans quelque jours, ils vont le laisser sortir, et il va pouvoir revenir vivre avec nous.

[Riyu]

Je me réjouis de la nouvelle un instant, ayant un peu des étoiles dans les yeux

C'est vrai ??

Puis je me rends compte d'une chose

Mais... on devra le retenir et l'attacher comme les soigneurs l'ont fait ?

Parce-que soyons honnête, je ne vais avoir ni le courage, ni l'envie de le faire...

[Daisuke]

-217-

Amarok Avani.

Il regarde les étranges cheveux du docteur, ne pouvant s'empêcher de noter une petite ressemblance avec ceux, rougeoyants, de Lyanna. Et d'ainsi repenser au fait qu'il a lamentablement laissé partir dans la nature son plus beau sabre.

Vous êtes maître de l'eau ?

Le type n'a pas du tout le physique d'un ressortissant des Tribus, du coup le pêcheur est en train de se demander comment il va s'y prendre pour le soigner.

[Le Tribun]

RIYU

-Je ne pense pas, non. Quand il reviendra, il sera guéri.

Normalement...

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DAIDAI

*Harsoda s'approche et s'assied sur une chaise à côté du lit du pêcheur. Il prend le dossier que lui tend l'infirmier et commence à le parcourir.*

-On ne vous a pas prévenu que traîner la nuit dans le Parc n'était pas une bonne idée ? Vous n'êtes pas le premier patient réchappé d'une agression auquel j'ai à faire...