[CIT] La Grande Place

[dragOnfly]

*Koruk regarde sur les étals des marchands ce qui est proposé. Il hésite à reprendre les herbes qui lui ont permis de monter son coup. Bouarf, il existe d'autres remèdes, il va attendre un peu avant de refaire son stock pour ces deux médicaments.*

- Bonjour mon brave. Comment allez-vous ? Sale temps, hein ... Oui, mettez-moi un peu de corimenthre, de l'abeth et de la poudre de chiencroc. Non, c'est trop, retirez 3 brins. Ah, et vous auriez des appâts pour la pêche à la crevette ? Et des feuilles de Méglisse pour le p'tit ? il a du mal à dormir.

Ah, et vous sauriez ce qui se trame au port ? Des navires de la nation du feu étaient en train de s'approcher quand on y était avec mon élève.

[Guru givré]

*La curiosité naturelle d'Arruk est attisée par les nombreux noms de plantes qu'il entend. Il observe donc avec attention l'aspect des fleurs manipulées par le vendeur avant qu'il ne les glisse dans le sac en toile de Koruk.*

-Au port ? J'ai entendu qu'il y avait du grabuge, mais rien de grave, apparemment. Il y a juste la vigie qui a sonné la cloche mais aucune alerte n'a été donnée... Si vous y étiez, vous en savez sans doute plus que moi. Peut-être que les Fils du Feu se sont enfin décidés à venir sur place demander pardon pour leurs crimes ?

*Ces derniers mots sont teintés de bon vieux ressentiment que Koruk peut très bien sentir. Il faut dire qu'il a fait de ce ressentiment sa vie, alors, il sait le reconnaître quand il le perçoit.*

[dragOnfly]

- Le jour où un de ces enfoirés plus condescendants que toutes les belles-mères de la tribu réunies daignera reconnaître ses torts ou s'excuser, je peux vous dire que je serai aux premières loges pour leur cracher à la figure tout mon mépris. Et c'est pas prêt d'arriver, je crois bien. Non, s'ils viennent, c'est sûrement pour nous détruire car ils ne savent faire que ça et nous leur faisons peur.

Retiens bien ça, gamin, de tous, les fils du feu sont les plus vicieux, les plus fourbes et les plus malintentionnés. Ce sont des sales fils de chiennes-tortues que rien n'arrête et qui n'hésiteront pas une seconde avant de t'attaquer par derrière.

Bon, on va rentrer, j'aime pas trop ça.

*Koruk se dirige prestement vers sa maison pour poursuivre l'enseignement d'Arruk*

[Guru givré]

*Si le vendeur est étonné par la violence des propos de Koruk, Arruk, lui, a l'air de s'en foutre royalement. Il se contente de regarder avec attention ce qu'il se passe autour de lui, et de suivre le vieux quand il se remet en route vers sa maison.*

[Guru givré]

YUKIKO / ILUQ

*La Grande Place a rapidement été déblayée de ses échoppes vides et un simple poteau en métal a été planté en son centre. Sura est conduit droit vers ce poteau. Arrivé face à celui-ci, les Manteaux Blancs qui l'entourent saisissent ses vêtements et les déchirent. Il se retrouve donc complètement nu, sans aucune protection face au froid mordant du Pôle. C'est cela, une exécution par exposition aux éléments. Ceci fait, il est solidement attaché le dos au poteau, face à la foule.*

[Yukiko]

Il ferme les yeux et prend de grand inspiration, quittant du regard le publique. Pour lui le froid n'est rien, rien d'autre que la vie, lui qui le connais si bien. Si aujourd'hui il doit mourir par lui, alors la Toundra le reprendra, elle reprendra son enfant.

[Iluq]

*J'accompagne le cortège dans les rues de la Citadelle. Les sortent de chez eux, attirés par ce macabre spectacle. On dirait que la mort, même quand il y en a eu autant récemment, fascine toujours autant les masses.

Nous arrivons sur la place. L'homme est déshabillé et attaché. Une exécution par exposition aux éléments. La pire de toutes, celle réservée spécifiquement aux criminels les plus odieux.

Je m'installe derrière le Patriarche. Les grandes foules me rendent nerveux, surtout avec des gens aussi importants à protéger. Le danger peut survenir de partout.*

[Anora Nakaide]

*La Matriarche Anora s'avance face au poteau et s'adresse à la foule.*

-Chez amis, aujourd'hui, je livre aux éléments du Pôle Sud un criminel Sourcier qui a conspiré pour tuer nos Tribuns et notre Matriarche. Il s'agit de Sura, un traître, qui a renié ses maîtres pour se retourner contre nous tous. La justice a été rendue, et il ne fera plus jamais de mal à notre Nation. Aujourd'hui, il périt, et que tous ceux qui nous menacent à l'avenir périssent de la même façon.

[Yukiko]

L'habitude de la Toundra, et les entrainement rigoureux suivie lui aura fais prendre l'habitude de ce genre de chose. Ses membre s’engourdiront lentement et des engelures ce ferons a ses extrémités. Cela allez prendre sûrement bien plus que seulement quelque heurs, il lui faudra sûrement attendre la nuit avant de ne mourir.

[Guru givré]

*La Matriarche fait un signe, et un groupe de Manteaux Blancs s'avancent. Ils transforment la neige au sol et se mettent à asperger régulièrement Sura d'une eau glacée qui fait rapidement chuter la température de son corps.

Voilà qui accélère grandement le processus.

La foule regarde en silence la scène, tandis que des enfants rient et jouent comme si de rien n'était, courant entre les gens qui ne peuvent que difficilement détacher leur regard du supplice en cours.

Sura, bien qu'habitué à gérer les éléments rigoureux, se sent bientôt gagné par le froid. Son corps est pris de frissons incontrôlables qui laissent bientôt place à un engourdissement de ses extrémités. Bientôt, son corps est saisi par une profonde torpeur. Il lui est désormais impossible de bouger ses membres.

Après la torpeur vient le sommeil. Un sommeil glacial, sans rêves. Les paupières de Sura se font lourdes, et, petit à petit, malgré lui, ses yeux se ferment.

Le processus aura pris plus d'une heure, un temps rarement atteint lors des précédentes exécutions par exposition aux élements.

Quelques minutes après que Sura ait fermé les yeux, un militaire s'approche et teste ses signes vitaux. Le constat est sans appel.*

-Il est mort.

*La foule laisse éclater sa joie. Justice a été rendue. Un criminel Sourcier, qui a amené le Pôle à genoux, a été éliminé prestement par la nouvelle Patriarche.*

Ainsi périt Sura Iluak, fils de Wakiza Iluak, fils de Kaya Iluak, pris dans une machination politique, innocent sacrifié sur l'autel de la stabilité de l'État. Lui qui voulait apprendre à connaître les hommes, il a été victime de leurs pires travers.*