[Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étrangers

[Conseiller du Feu]

HOUKA

*Masho croise ses mains sur ses genoux.*

-La traversée est sensée durer une quinzaine de jours. Nous devons faire un détour depuis que la Marine de la Nation du Feu a établi un blocus autour de la Chasse d'Eau.

*Il soupire quand Houka mentionne le bar.*

-Vous êtes incorrigible. C'est une habitude dont vous devriez vous débarrasser. Mais bon. je suppose que je ne pourrais pas toujours vous en empêcher. Et puis nous sommes sur un navire de passagers, que pourrait-il bien se passer ?

*Il ouvre sa bourse et en extrait quelques yuans.*

-Sur le pont supérieur, vous devriez en trouver un.

*Il tend l'argent à Houka.*

-Si vous rentrez bourré, je me chargerai d'embellir votre autre œil, vu que vous ne semblez pas très réceptif aux paroles et aux avertissements standards mais bien aux menaces en bonne et due forme.

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KIEL

*Le matelot hausse les mains.*

-Ha bon ? Je ne m'en souviens pas. Je n'ai rien reçu, moi, en tout cas... Je peux donc aller voir le Capitaine pour vérifier que vous êtes bien inscrit sur le registre des passagers et que vous avez payé votre ticket ? Je peux le voir, d'ailleurs, votre ticket ?

[Houka]

Il observe les quelques yuans, hésite un moment en sachant qu'il a gardé les 500 qu'il lui avait donné au feu intérieur puis, prit d'une certaine mauvaise fois, attrape les yuans en les observant dans sa main comme une denrée devenue trop rare. Il se redresse, les yeux pétillants. Il n'aurait jamais espéré que Masho accepte, mais son étonnement est secondaire a son empressement.

- Je sais boire sans finir saoul.

Il dit ça sur le ton d'un enfant frustré, comme un gamin qui affirme a ses parents que lui aussi, c'est un grand.

- A plus tard !

Il n'a pas envie de s'étendre en conversations, déjà parce qu'il sait que les conversations avec Tisho ou Masho ne finissent pas toujours bien mais surtout parce qu'il a l'autorisation d'accéder a l'alcool qui lui manque tant. Il sautille presque jusqu'à la porte, ravi, avant de l'ouvrir il marque un arrêt.

- Et je me débarrasserais de mes habitudes quand ma nation sera de nouveau digne d'être appelée nation du feu.

Il ouvre la porte et il ne faudra que quelques secondes avant qu'il ne disparaisse et file vers le bar.

[Kiel]

-Oh, attendez. Je l'ai sur moi.

Tisho regarda bien autour de lui, je précise, bien autour de lui pour voir qu'aucun regard ne soit tourné vers lui. D'un geste rapide, presque inperceptible, le majordome lui envoya un puissant mais rapide poing en plein dans le plexus solaire. De quoi le mettre KO pendant un bon moment.

-Eh... oh, ça va ?

Il le soutint, plaçant son propre bras gauche par dessus les épaules du malheureux et le traîna à l'intérieur du bateau. A ceux qui trouveront suspect (et c'est compréhensible) la scène assez anodine, Tisho répètera :

-Je crois qu'il ne se sent pas très bien, je vais l'emmener dans un coin calme, ne vous dérangez pas pour moi.

Avec un air assez concerné. Après tout, qui ne pourrait croire un homme dont le beau visage semblait respirer la sincérité ? Le but ? L'emmener à l'abri des regards indiscrets pour trouver une cachette où le mettre.

[Conseiller du Feu]

KIEL / HOUKA

*Ce faisant, ils passent devant les Grandes Portes d'Aoshima et quittent donc la Nation du Feu.*

La suite ici.

[Flamme]

Précédemment

Flamme (199) Il est pas pêché mon poisson !

Et Flamme arriva au port en courant, ignorant les bougonnements des badauds. Puis l'enfant file voir le responsable, le chef d'orchestre, le que-sais-je, le gars avec ses listes de départs et d'arrivée des bateaux (euh pardon, navires), celui qui chapeaute le tout.

[Gwlaglus]

Même si Flamme se mit à courir vers le port, prenant de ce fait la tête du trio, Lyanna et Amarok réussirent à ne pas perdre l'enfant de vue, et arrivèrent peu après l'enfant. Amarok s'était muré dans le silence, faisant presque regretter à Lyanna ses paroles, qui n'avaient donc servi à rien. Elle aurait du la jouer plus finement, mais c'était trop tard désormais.

Ayant trouvé le responsable de la capitainerie, la fille de l'eau lui expliqua très rapidement la raison de leur venue :

-Pourriez-vous nous indiquer quand part le prochain navire pour l'Ile de Braise s'il vous plait ?

Elle n'oublia pas non plus de s'enquérir du prix pour deux billets.

[Daisuke]

-170-

Pendant que Lyanna s'entretient avec le responsable du port, Amarok regarde le sabre qu'elle lui a confié.
Ils vont bientôt se quitter, et peut-être pour longtemps. Après avoir longuement réfléchi, le voilà bien décidé à lui donner le fond de sa pensée sur cette histoire de maîtrise.
Parce qu'elle en a le droit et qu'elle est sans doute ce qui se rapproche le plus d'une amie pour elle, même s'ils ne se connaissent pas depuis tellement longtemps.
Il attend qu'elle ait fini de peaufiner les détails de son voyage.

[Conseiller du Feu]

*Le port est en fait gardé par un important corps d'armée qui fouille systématiquement les passagers. A la question de Lyanna, un des officiers commandant l'accès vers le quai d'embarquement grogne et répond.*

-Et on peut savoir pourquoi vous voulez aller là-bas, ma pt'ite dame ?

*Il jette un regard rapide vers Flamme, qu'il ignore vu qu'il ne lui a pas adressé la parole, avant de se tourner vers Amarok.*

-Et vous, vous faites quoi ici ? Vous êtes un Fils de l'Eau ?

*Oui, c'est du bon vieux délit de faciès des familles.*

[Flamme]

Flamme (200) Questions indiscrètes, réponses insolentes

- On va là-bas pour bronzer, 'videmment ! répondit avec une fausse surprise Flamme (qui n'a d'ailleurs pas besoin de bronzer).

De quoi j'me mêle, on peut aller où on veut !

- Y a qu'à voir mon ami comme il est pâlot, ajoute Flamme en désignant Amarok.

[Daisuke]

-171-

Amarok reste un maximum impassible et répond platoniquement au garde en faction :

Moi j'attends mon tour pour me renseigner sur un bateau à destination de Républic City.

Il ne prend même pas la peine de répondre à l'autre question. Qu'est-ce que sa nationalité vient faire dans la discussion ?
Les gardes seraient-ils également touchés par le racisme ambiant ? Ou bien est-ce que le fait d'être une "cible à abattre" faciliterait son départ ?
Comme il n'en sait rien, il s'abstient de tout commentaire.