par Shloka » Mar 20 Déc 2016 23:17
*Au son de la cloche, le fils du feu est déjà prêt à partir. Sa nuit a été troublée, il a encore fait un rêve étrange. Il s'est vu au bras de Lin sous des cerisiers accompagné de Cahaya, savant, Yukan ainsi que de tous les gens qu'il a rencontré dans sa vie à la capitale puis les flammes sont arrivées. Il se retrouva dans les cendres face à son grand-père répétant un seul mot : faible. Il ne changea de discours qu'en avançant vers lui.*
-Faible ! Tu es faible Shloka ! Tu es la honte de notre famille !
*Par le passé, un tel cauchemar aura causé de grands soucis à Shloka mais il se contenta de regarder calmement son grand-père dans le champ de cendres.*
-Qu'est-ce que la faiblesse sinon un état d'esprit ? Il n'y a de la place que pour l'harmonie entre tous.
*L'image de son grand-père l'attrapa et le souleva de terre par le col pour se transformer en maître Hirai mais le fils du feu sentait la présence de ses amis nomades derrières lui, Yukan, Yatho et maître Rangu*
-Je n'ai jamais connu d'élève plus pitoyable que toi. Le dojo ne convient qu'à l'élite !
*Toujours sur le même ton calme, le noble répondît.*
-Cela est sans doute dû au fait que vous n'êtes pas en paix avec vous même. Chacun a un potentiel qu'il convient d'exploiter de façon adéquate.
*Alors qu'il répondait, il sentait la présence de différents maîtres du feu derrière lui, maître Kyoshiro, maître Hiruma et même Masaraaq. Le cauchemar changeait de façon significative avec un terrain proche du Pôle Sud et maître Hirai devenant Dyani. Celle-ci pleurait dans ses bras et lui martelait la poitrine de coups de poings.*
-Tu m'as laissé mourir ! Si tu avais été plus fort, je serai encore vivante !
-Non, nul ne peut changer le destin. Ce qui s'est passé est ainsi. Tu es morte car nous nous sommes rapprochés et que les sourciers cherchaient une cible. Si je suis navré de cela, je ne peux rien changer. Au contraire, je dois accepter ce qui s'est passé. Tu resteras dans mes souvenirs comme d'autres.
*Il sentait la présence de Kasen, de Wanko, de Wenjin, de Nekhen, de Kuro et de tant d'autres avec qui il avait eu des moments agréables et dont il ignorait la situation en cet instant. Son cauchemar prît l'apparence de Lin tentant de l'étrangler.*
-Pourquoi devrais-je t'épargner ! Tu ne vaux rien, tu es responsable de tant de morts ! Un meurtrier comme toi ne peut avoir nulle rédemption.
*L'esprit commençant à s'embrumer sous la pression des poings entourant son cou, le fils du feu repensa à tous ceux qui avaient péri sous sa lame ou sa maîtrise. Les brigands lors de sa formation, les gens lors de l'émeute, les sourciers,..*
-La mort fait partie du cycle de la vie, il faut l'accepter. Chaque fois que je me suis battu, je l'ai fait pour sauver autrui, je n'ai tué qu'en dernier recours. Même si je pouvais changer le passé, je ne le ferai pas, j'assume mes actes car ils déterminent qui je suis !
*Il sentait ses amies les plus proches, Lin et Cahaya (ainsi que Savant) se placer derrière lui alors que le cauchemar prenait l'apparence de l'avatar.*
-Qui crois-tu être pour oser croire que tu peux m'aider ? Un serment comme le tien ne vaut rien et ne prouve rien !
*Il sentait toute sa famille derrière lui, Rakurai, son grand-père, ses oncles, cousins, cousines, frères, soeurs et parents alors qu'il répondait.*
-Que m'importe ce que vous pensez, j'agis ainsi parce qu'il doit en être ainsi ! Je suis en paix avec tout ce que j'entreprends car j'accepte la vie comme elle vient et j'agis en équilibre avec celle-ci.
*L'apparence changea pour devenir un être de flammes.*
-Nous verrons bien alors...
*Il rangeait ses affaires avant d'aller rejoindre les autres pour la méditation. Même si ce cauchemar avait changé son sommeil. Il ne se sentait pas mal, il se sentait bien comme depuis quelques temps chez les moines. La paix était ce qu'ils lui avaient offert et il ne pourrait jamais rien leur offrir en retour d'une valeur similaire.*
Les superbes dessins de Nefer
L'équipe de sauvetage de l'avatar ! ou pas.... :p
Les trois amis (et Savant)
L'épéiste du dojo
Le fils du feu chez les nomades