La Citadelle

[Riyu]

Yue arrive toute essoufflée chez elle.

Maman !! Maman !!! Viens, j'ai un truc à te raconter !!

[Guru givré]

RIYU

*Yue arrive chez elle alors que sa maman est en train de préparer le repas.*

-Yue ? Qu'est ce qui se passe ?

[Riyu]

Je suis tellement excitée qu'à travers mon souffle, je débite à vitesse grand V.

Ben j'ai trouvé une maîtresse pour maîtriser l'eau ! Makki qu'elle s'appelle !! Et puis j'ai croisé un homme sympas en sortant de l'académie, j'ai pas vu son visage, mais il m'a dit qu'il pouvait m'aider à sauver papa et itok !! je suis trop contente !!!

[Guru givré]

RIYU

*Akida lève les maisn pour contenir le flot de paroles de sa fille.*

-Du calme Yue ! Du calme ! Tu parles tellement vite que j'ai à peine compris ce que tu voulais me dire. Tu as trouvé une maître de l'eau pour t’entraîner et elle s'appelle Makki.

Par contre la seconde partie...

-Un homme qui t'a dit qu'il pouvait aider à sauver Itok et Leko ? Tu sais qui c'est ? Il portait un Manteau Blanc ?

[Riyu]

Je laisse passer les premières émotions, répondant d'une voix plus calme mais toujours enthousiaste.

Ben en fait, je le connais pas, il portait un manteau bleu, et il m'a dit qu'il était trop timide pour me montrer son visage, alors je l'ai pas vu... mais le principal c'est qu'il puisse nous aider non ??

[dragOnfly]

- Je suis Koruk. Koruk Till. Et je ne te conseille pas d'en parler à tes supérieurs. Pour eux, mon petit fils n'a jamais existé. Remuer ce genre d'événements pourrait juste te mettre en danger, méfie toi de tout le monde là bas ou tu ne feras pas long feu...

- Enfin retourne leur cirer les bottes et quand tes yeux seront assez ouverts, reviens me voir et je te montrerai comment réellement aider la population.

[Iluq]

-D'accord. Au revoir et merci.

*Supposant que j'étais maintenant en état de quitter la demeure du guérisseur, je rentre à la caserne. Il est temps d'affronter le regard de mes camarades. Mais les paroles de ce vieil homme ont jeté un doute en moi.*

Je dois être sûr...

[dragOnfly]

*Koruk est enfin seul*

Pfiou ! on s'en est pas trop mal tiré ! C'est pas vraiment le moment d'attirer l'attention sur soi, j'espère que ce garçon m'oubliera vite !

Il commence à faire nuit ... c'est l'heure de partir à la pêche !

*Koruk sort de chez lui avec un sac rempli de bocaux. Il avance à son rythme, sur la banquise. A ses pieds, le sol réfléchit les rayons rouges du soleil. N'importe qui trouverait ce panorama splendide et s'arrêterait pour s'ébahir devant tant de beauté. Le guérisseur n'est pas n'importe qui. Son âme est trop sombre pour ce genre de considérations.*

*Il commence à faire nuit quand il arrive à l'endroit où il veut pêcher. Parfait.*

[Guru givré]

RIYU

*Akida est intriguée.*

-Tu n'as pas vu son visage ?

*Elle plisse les yeux. Cette histoire est étrange.*

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ILUQ

*Le jeune guerrier retourne donc à la caserne. La nuit commence à tomber. Personne ne l'empêche de rentrer. Cependant, quand il passe dans la cour, il peut sentir le regard de certaines jeunes recrues peser sur lui. La nouvelle s'est déjà répandue.*

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DRAGONFLY

*Et donc Koruk va pêcher... Mais quoi donc ? Va-t-il vous le révéler, cher lecteur non-omniscient ?*

[Iluq]

*J'entre dans la Caserne sans que personne ne cherche à m'en empêcher. Normal. Même si je suis mis à pied, je reste toujours un militaire.

En passant dans la cour, je ne peux m'empêcher de sentier les regards des autres étudiants peser sur moi. La nouvelle s'est rependue et je vais certainement être la risée de la promotion. Le grand Iluq, si prometteur, se foire lamentablement dès son premier jour de mission. Pathétique. Ils ne le diront jamais devant les officiers mais ils ne se priveront pas de le murmurer dans mon dos.

Je choisis de simplement les ignorer. Je sais ce qui m'attend en tant qu'élément mis à pied. L'oisiveté. Le rien. Je ne pourrai prendre part à aucune activité et je serai pourtant forcé de vivre ici et de faire toutes les corvées que l'on m'imposera.*

Bref, la galère. Tout ça à cause de cette connasse. Elle, un jour, elle paiera pour ce qu'elle m'a fait.

*C'est tremblant de rage à l'évocation de cette femme que j'entre dans les bâtiments et que je me dirige vers mon dortoir.*