[Capitale]Le Quartier Résidentiel

[Conseiller du Feu]

BOGY

*Alors, les visiteurs sont une mère et un gamin... D'abord. Tant de violence tout de suite !*

-Oh, rien de tout ça malheureusement.

*Elle montre son fils, un gosse d'environ 8 ans.*

-Il est fasciné par le travail du métal, le feu, la forge, tout ça. On m'a dit que vous étiez très bon dans votre domaine. Est ce que vous pourriez lui montrer un peu comment vous travaillez ?

[Bogy]

Et bien évidemment ça ne pouvait pas attendre, Et puis c'est pas une raison pour s'introduire comme ça chez les gens. C'est comme ça que les incidents fâcheux arrivent. *ricane intérieurement*

*Tout en restant appuyé sur son enclume, il détailla ces deux gêneurs. Il était encore fatigué et préférait ne pas trop bouger pour le moment*

-Je suis navré mais je viens juste de terminer ma journée. Comme je l'ai dis juste avant vous pourrez repasser demain matin. Ou un autre jour si ça vous arrange mieux.

Ou jamais, alors soyez gentils et tirez-vous d'ici.

*Il leurs offrit son sourire qu'il donnait à ses clients. Le genre de sourire que l'on voit sur les marchands de biens douteux. ( S'efforcer à sourire était plus dur pour lui a apprendre que l'art de la forge. )
Généralement cela suffisait à apaiser les gens simples, et à contrario, de faire partir les autres, "les casses pieds".*

-J'ouvre assez tôt donc vous pourrez passer quand vous voulez. Du moment qu'il n'est pas trop tard. Si il promet d'être sage et de gentiment m'observer.

Si après ça, elle insiste toujours au diable la politesse. Si elle n'achète rien pas la peine de perdre mon temps.

[Conseiller du Feu]

BOGY

*La dame sourit.*

-D'accord, sans problème. Quelle heure demain ?

[Bogy]

-7 heure ça vous convient ? C'est généralement à ce moment là que je démarre la forge et comme ça, il pourra tout observer dès le début. Au sinon n'importe quelle heure qui vous convient.
Et s'il vous plait, la prochaine fois évitez de rentrer sans prévenir.

*La frustration et la fatigue commençaient à l'envahir d'une profonde lassitude.*
Si je me "débarrasse" d'eux maintenant ça va me faire encore plus de boulot. Autant régler ça calmement et après on en parlera plus. J'espère juste que ce gosse ne va pas autant me casser les pieds que sa mère.

-Maintenant si vous voulez bien partir. Je dois terminer de ranger la forge.

Et enfin me reposer.

[Conseiller du Feu]

BOGY

*La mère note l'heure et ne reste pas plus longtemps. Elle a compris qu'elle tirait sur la corde de la patience de Shui. Le forgeron sociopathe peut donc fermer tranquillement son affaire.

Quand il sort enfin de son bâtiment, il croise un type dans la rue qui court à toute vitesse.*

-FUYEZ ! ILS ARRIVENT !

[Bogy]

Mais qu'est ce qu'il se passe aujourd'hui? Tout le monde a décidé de me pourrir la journée? Mieux vaux éviter de s'en mêler.

*Le quartier résidentiel étant d'un habituel calme, Shui décide de faire preuve de prudence. Il fait demi-tour et retourne à son échoppe. Il récupère son marteau sur son établis et le suspends sur le crochet prévu à sa ceinture. Il a pris soin de ne pas verrouiller la porte et commence à faire semblant de ranger*

Mieux vaut rester ici. Au mieux, d'ici quelques minutes ça sera calmé, au pire, je suis prêt à les recevoir.

*Il espère quand même qu'il ne s'agit seulement que d'une fausse alerte. Pour y avoir déjà assisté de loin, les mouvements de paniques provoquent souvent beaucoup de casse et les gens on toujours un penchant pour réagir agressivement.*

[Conseiller du Feu]

BOGY

*Bah en fait... c'est une véritable clameur qui envahit la rue. Des bris de vitre et des explosions retentissent dehors. Ca a l'air d'être le chaos le plus total.

Et là... bam !

La porte de son atelier se fait enfoncer par un petit groupe de cinq personnes qui commencent à piller joyeusement l'endroit. Pas sûr que Shui apprécie.*

[Conseiller du Feu]

HOUKA / GWLA / FLAMME

*Le quartier est beaucoup plus calme que le reste de la ville. Normal. Ils ont pris les petits chemins qui les ont fait directement monter vers les quartiers riches de la capitale.

Etrangement, la présence militaire est beaucoup plus prononcée dans ce coin de la ville.

Des gardes en patrouille les voient émerger d'une ruelle.*

-HALTE !

*Font-ils en se mettant en position de combat. Ils sont sur les dents. Ils ont des gens outrageusement riches et puissants à défendre !*

[Houka]

Le dragon d'Hosho? Il avait observé la bête partir en avançant, expliquant alors à Lyanna qu'ils n'étaient plus très loin, ce serait bientôt finit, du moins pour eux, le reste de la ville aurait encore beaucoup de choses à faire mais eux au moins, ils seraient en sécurité. Il tient debout, même si le simple fait de marcher semble être difficile pour lui il tient. Quand il voit les maisons des quartiers résidentiel apparaître il retrouve un peu de couleurs et un sourire rassuré se dessine sur ses traits.

- HALTE !

Il soupire de soulagement en voyant les gardes et lève les deux mains pour montrer qu'il n'est pas là pour être agressif.

- Je suis Houka, fils et héritier du conseiller Tenga Shânhuô, j'ai mes papiers sur moi.

En disant cela il plonge sa main sous sa tunique calmement, avec des gestes qui se veulent doux pour éviter un mal entendu quelconque, il en sort sa bourse ainsi que quelques uns de ses bijoux, d'une main il sort ses papiers pour les tendre vers les gardes avant de replacer ses bijoux dorés sur lui, calme devant la menace qu'ils imposent parce qu'il sait qu'ils ne sont pas une menace pour lui.

- Ces deux personnes sont avec moi.

Sa voix reste faible comparé aux premières paroles qu'il avait pu offrir à Lyanna mais il est moins blanc, ses mains ne tremblent plus, il se sent à l'abris.

- Pouvons-nous passer? J'aimerais rentrer chez moi prévenir ma famille que je suis en bonne santé et vérifier s'il en est de même pour eux.

[Gwlaglus]

Le calme lui parut presque étrange, après les atrocités qu'ils avaient pu voir, mais ici, ils allaient être en sécurité. Elle vit des soldats patrouiller, et en parlant de soldats d'ailleurs...Des gardes les repérèrent, et se mirent en position de combat.

Houka prit alors les choses en main, et quand il donna ses papiers d'identité aux soldats, Lyanna se mit aussitôt à espérer qu'elle n'aurait pas à en faire de même. Parce que ses propres papiers d'identité, et de séjour, indiquaient qu'elle était une fille de l'eau. C''était quelque chose qu'elle avait caché à Houka, puisqu'elle ignorait son ressenti face aux Tribus. Et les gardes tiqueraient peut-être aussi, vu les événements actuels. Son mensonge commençait à lui peser.

Mais elle s'efforça de rester sereine, et confirma aux soldats les dires de Houka, à savoir que Flamme et elle l'accompagnaient.