[CIT] Le Palais Citadin

[Yukiko]

Sura soupira un instant et un brève sourire sur son visage ce dessina, il refit alors face au Patriarche et ce rapprocha de lui.

- Je compte sur vous Patriarche alors, pour me guidé. Puis il le salua, avant de rentrée et allez ce poser sur un coussin, proche d'une des fenêtres.

[Selkia]

17

Des étincelles scintillent dans les yeux de Selkia qui brûlait d'envie de repérer le palais par elle-même. Sans s'en ouvrir verbalement à son garde, elle sort de ses appartements. Elle poursuit son chemin en prêtant attention aux bruits que produit son gardien, jaugent si sa haute stature l’handicape pour la discrétion. Son examen terminé, elle commence le décompte du temps qu'il faut à cet Iluq pour oser lui adresser la parole.

[Iluq]

*Et je suis la jeune et belle demoiselle de compagnie qui ne me donne aucun commentaire quant à la direction qu'elle prend ou les choses qu'elle veut voir. Ces directions prises au hasard et le manque de conversation me font bientôt perdre patience... Et puis, elle est trop belle. Il faut que je lui fasse la conversation. Je n'ai plus vu de femme aussi élégante et aussi... femme depuis bien longtemps. Et je n'ai reçu aucune consigne m'interdisant de faire la conversation avec ma protégée.*

-Ça fait longtemps que vous êtes dame de compagnie pour la Matriarche ?

[Yahto Parak]

*Le Patriarche se ressert une autre tasse de thé.*

-Je vais tâter le terrain auprès de Kaya en marge des réunions formelles.

*Il boit une gorgée.*

-Si tu veux prendre ton après-midi, tu peux. Il n'y a pas d'endroit plus sûr dans tout le Pôle Sud actuellement. Je maintiens ce que je t'ai dit sur Kaya. Ne l'approche pas pour le moment.

Et de toute façon si tu l'approches, je le saurai...

[Guru givré]

ILUQ / SELKIA

*Assez étonnamment, Iluq, malgré sa haute taille est très silencieux et discret. Maintenant, niveau visuel, c'est assez moyen, et ses tresses, son serre-tête, et son mètre quatre-vingt-dix passé n'arrangent rien.

Sinon, il aura fallu très précisément 227 secondes avant que Iluq ne se décide à lui adresser la parole.*

[Yukiko]

L'homme termina son thé, qu'il avait servis et ce releva dans la moindre mesure sans un bruit. Il s'inclina et sans un mots quitta le patriarche pour dériver dans le palais. Les pas résonnant à travers le couloir, cela réveiller en lui des souvenirs, sa mémoire est un vrais labyrinthe, dans le quel il est facile de ce perdre.

Tendis qu'il marchait, il y avait comme des fantômes de son passé qui ce glisser dans la réalité. Le guidant vers un balcon qui donne sur la cours intérieur, d'autre personne aurait pu le voir où le croisé, autre que les gardes. Il avait un regard lointain planté vers un horizon fictive. Ce posant contre la rembarre, il observait le palais, c'était comme s'il le connaissait, alors qu'il n'y était jamais aller. Un air décontracter sur le visage, il ce sentie à son aise, et paresser bien moins menaçant...

[Selkia]

18

Selkia manque de trébucher devant la banalité de la question du décidément bien jeune Iluq. Elle se place à une fenêtre, l'air de rien, avant de répondre en frisant le reproche :

- Peu de temps mais certainement plus que vous en tant que garde, au moins assez pour savoir que votre devoir n'est nullement de me faire la conversation.

Puis, elle s'adoucit ; elle ne lui interdit pas de le faire.

- Aussi, soyez discret quand vous jugez bon de me parler, même quand personne ne semble nous observer. J'ai envie de visiter le palais.

Elle continue à déambuler le long des couloirs, laissant sa robe bruisser contre le sol.

- Si je vous enjoignais à protéger la vie d'autres personnes plutôt que la mienne, le feriez-vous ?

Demande-t-elle, curieuse de mieux connaître l'étique de son gardien.

[Iluq]

Selkia garde le silence un long moment bien gênant durant lequel je n'ose rien dire. Elle finit par se placer devant et une fenêtre et le dos tourné, sans me regarder, elle lance un très froid.

-Peu de temps mais certainement plus que vous en tant que garde, au moins assez pour savoir que votre devoir n'est nullement de me faire la conversation.

La... connasse. J'essaie simplement de nous détendre et de briser la glace et elle me répond ça !

*Je croise les bras. Elle vient de me mettre de mauvaise humeur.*

- Aussi, soyez discret quand vous jugez bon de me parler, même quand personne ne semble nous observer. J'ai envie de visiter le palais.

*Elle se retourne et découvre mon visage fermé, qui a perdu son sourire initial. Je réponds abruptement.*

-Comme vous voulez.

*Et elle reprend ses déambulations dans les couloirs du palais. Je la suis, car telle est ma mission.*

- Si je vous enjoignais à protéger la vie d'autres personnes plutôt que la mienne, le feriez-vous ?

*Toujours aussi froidement, je réponds.*

-Vous d'abord, tous les autres ensuite. Telle est ma mission jusqu'à ce que je reçoive un ordre qui la change.

[Guru givré]

YUKIKO

*Sura regarde le paysage, jusqu'à ce que son attention soit captée par les voix de deux jeunes gens qui semblaient converser. Un homme et une femme, d'après les timbres.*

[Selkia]

19

- Ce n'est pas la réponse à ma question... constate Selkia.

Elle est déçue qu'Iluq lui ai offert son baratin d'employé. Mais bon, elle n'espérait rien après tout. Le langage corporel du garde ne lui a pas échappé, probablement à cause de sa remarque sur son manque d'expérience, son orgueil est blessé à présent. Elle a commis une erreur. Elle n'a pas pu s'en empêcher de l'asticoter méchament et il boude. Quel ennui et quel dommage !

- Mais vous semblez de mauvaise humeur, que vous arrive-t-il ? Serait-ce quelque chose que j'ai dit ? dit-elle avec attendrissement et intérêt.

Selkia attend qu'il crache sa bile pour qu'il ne lui tienne pas rancœur éternellement ; avoir une nounou ce n'est pas drôle mais si celle-ci agit comme une statue de glace encore moins. Il lui rappelle un de ses jeunes frères, celui qui aime jouer au soldat mais le lui faire remarquer n'arrangera pas la situation.