Omashu

[Yaia]

Poussant des deux mains sur la table, Yaïa se lève et toise l'assemblée du regard.

- Grâce aux informations apportées par le capitaine Sanh, elle hoche la tête dans la direction dudit capitaine, le saluant et le remeciant à nouveau de façon tacite, nous avons pu obtenir de précieuses informations provenant directement de la résistance de Ba Sing Se.
Nous n'avons malheureusement pas de moyen sûr d'avertir ses responsables de notre arrivée. Les premières heures au contact de la ville seront cruciales.
Il nous faut établir un contact, mettre à jour les informations essentielles et coordonner nos actions avec eux au plus vite.
Trois unités seront envoyées en infiltration pour tenter de s'introduire dans la ville via des accès détournés, en supposant que les forces de Zhujiang ne les aient pas trouvés et condamnés.
Les quelques rescapés de l'escouade de Sanh nous serviront de guides.

Elle balaie la salle, en quête d'un mouvement de protestation.

- Pendant ce temps, nous masserons nos torupes le long de l'enceinte extérieure de la ville, entrerons en contact avec l'Avatar, et ferons sentir notre présence à ce chien de traître...

Tout est dit. Les convois peuvent se mettre en route pour ce qui s'annonce comme le plus important conflit depuis la guerre d'indépendance de Republic City.
Show time !

[Nicomanga]

*Les mains croisées derrière le dos, Guan attendait impassiblement que quelqu'un vienne lui donner ses ordres. Depuis les événements l'ayant forcé à fuir Ba SIng Sei, le jeune homme devait se montrer plus discret que jamais. Ses missions avaient d'abord été d'éviter une bérézina au sein même de leurs services, puis de mettre en place un nouveau moyen de reprendre le contrôle de la ville. Mais les forces du Dai Li n'en étaient encore qu'à une ébauche de plan.

Du moins, c'est ce qu'il supposait.

On lui avait demandé de venir tôt le matin à leur poste caché, afin de recevoir ses premiers ordres. Et ainsi attendait-il dans ce couloir en sous-sol.*

[Okkyn]

*Depuis près de 12 ans, un chasseur de prime parcourait les royaumes de la terre repartant chez lui le temps de quelques semaines avant de reprendre la route pour a nouveau courir après les repris de justices et fuyard.

Le voici donc aujourd'hui retournant vers Omashu transportant en travers de son caribou, une voleuse de haut de vol qui avait l'art et la manière de disparaître en trouvant un bouc émissaire a chaque fois.

A force d'enquête et de coup raté, Jorgen avait réussi a trouver la faille dans sa technique et l'avait intercepté pendant sa fuite et l'avait immobilisé avant de pouvoir la ligoter et la hissé pour le temps du trajet.

Il poussa sa monture au trot pour arrivé avec les lueurs de l'aube et à la porte, il patienta avant de remplir quelques formalité de passage pour ensuite allez avec sa captive vers le bureau des primes a la prison.

Sur place, il attendit avant de pouvoir confié sa captive et recevoir sa prime pour passer a autre chose et prendre un peu de repos et son caribou lui pouvoir aller dans une écurie le temps de quelques nuits pour se refaire une santé.

Le voila donc entrain de sortir doucement du bureau des primes pour aller vers une auberge et se posé tranquillement le temps de souffler et pouvoir profiter un peu de la ville et voir son évolution depuis sa dernière visite.*

[Conteur de la Terre]

Nicomanga

L'attente de Guan est longue, mais il a l'habitude. Cela fait déjà plus d'une semaine que son unité est stationnée ici, à s'occuper de tâches presque banales au regard des derniers événements survenus à la capitale.
Ce rendez-vous est le signe du retour imminent à l'action, la vraie. Ou au pire...une chance d'obtenir enfin des nouvelles concrètes quant à l'avancement des opérations.
Un léger raclement indique que le pan de mur faisant office de porte coulisse, révélant un couloir éclairé par de maigres torches et parsemé de quelques portes à gauche et à droite.
En silence, on lui fait signe d'avancer. Il connaît le chemin vers le bureau du capitaine. Comme pour la plupart des pièces de l'organisation, la porte est grande ouverte.
Ça permet de plus facilement entendre les bruits provenant de l'extérieur, voir les allers et venues et, le cas échéant, réagir rapidement.
Le capitaine est debout derrière la table faisant office de bureau, dos à la porte et tête légèrement baissée.

Nous avons évité le pire.

Bien qu'assez platonique, la déclaration fait office de félicitations tout en signalant officiellement la fin de la période de crise. Pas d'effusion de sentiments ou de marques d'affection parmi les hommes du Daï Li.
Le capitaine fait bien entendu référence aux incidents de ces derniers jours, dans lesquels Guan a joué un rôle non négligeable : ils ont arrêté un Fils du Serpent infiltré dans leurs rangs.
Difficile cela dit de savoir si l'espion a eu le temps d'accéder à des informations d'importance, ou de les transmettre.
La hiérarchie est sur les dents et, même si sa capture a été un vrai soulagement, le fait de savoir que ce genre de chose peut ne pas être un cas isolé suffit à rendre tout le monde plus méfiant.

Il y a un convoi, en chemin vers Ba Sing Se par la route longeant le désert. Des hommes se faisant passer pour des soldats, à la solde de nos ennemis.
Il est temps de récupérer les armes qu'ils ont dérobées, tout en leur apprenant le sens du mot "loyauté". Mission en trio, point de chute BSS sud-sud-est 32 par 12, dans une semaine.

Les coordonnées indiquent le point de rendez-vous pour la livraison du convoi, dans le système propre au Daï Li.

Départ immédiat.

Guan a le loisir de choisir les deux hommes qui l'accompagneront.

Okkyn

L'ambiance en ville a quelque chose d'électrique. Pourtant, à vue de nez, rien ne semble différent mais un habitué des lieux comme Jorgen ne peut s'empêcher de sentir qu'il y a quelque chose d'inhabituel qui se prépare.
Sous les appentis et aux seuils des maisons, il aperçoit de petits groupes de badauds qui ont l'air fébriles et chuchotent en lançant fréquemment des regards scrutateurs autour d'eux..
Ils se taisent aussitôt qu'ils s'aperçoivent qu'on regarde dans leur direction. Un enfant dépasse Jorgen en courant et fonce vers une ruelle, manquant déraper dans la boue en négociant mal un virage.
Mais à part cela, personne ne vient inquiéter le chasseur sur son chemin.

[Okkyn]

*Le chasseur de prime marchant en tenant les rênes de sa monture observe et ressent comme de la nervosité ambiante, du coin de l'oeil certains indices lui saute au yeux et il les mémorises sans rien montré de plus en allant vers l'auberge ou il a ses habitudes ainsi que son caribou.

Voyant l'enfant qui le dépasse et qui manque de rater sa prise de tournant, il se rappel son enfance quand cela lui arrivait de vouloir aller trop vite et de se rater au début ayant au fil des années appris a utiliser sa maîtrise pour éviter ce genre de d'incident.

Pourtant toute cette tension le perturbe un peu, lui qui depuis un petit temps s'intéresse a la géopolitique se demandent parfois si les grandes nations ne cherche pas a venir se mêler de la vie des petits citoyens qui comme lui vivent de leur métier sans faire enrager tout le monde.

Jorgen continu donc sa route évaluant être a une rue de sa destination et accélère donc le pas tout en restant attentif a ce qui se passe autour de lui juste au cas ou quelqu'un tenterait quelques choses mais c'est plus un surplus de prudence plus qu'autre chose.*

[Nicomanga]

*Ainsi, la situation était donnée. Et la mission s'avérait plutôt simple. Bien que Guan se doutait qu'il mènerait inévitablement à des affrontements, cela ne l'inquiétait pas le moins du monde.

Pour cette mission en trio, le fils de la terre choisit tout d'abord Yin, un homme quelque peu extravagant (si tant est qu'on puisse l'être au sein du Dai Li), mais dont la maîtrise de la terre en combat est reconnue par tous comme d'une des plus efficientes. Par ailleurs, il était également originaire de la région, et ses connaissances de la ville et des environs leur serait sans aucun doute très utile.

Puis, il nomma également Zhu, une jeune femme discrète, spécialisée dans ce genre de missions. Ses attaques et déplacements silencieux donnait une dimension intéressante aux affrontements qui fascinaient Guan. Jamais il n'aurait imaginé avant de la connaître que l'on puisse maîtriser son élément d'une telle manière. Il la choisit également car il appréciait son expressivité : peu loquace, elle en venait pourtant toujours au fait à l'aide de courtes phrases ou de regards lourds de sens.

Ses coéquipiers nommés, Guan se retira d'un salut militaire, et partit en direction du point de rendez-vous. Pour rester discret et rapide dans leur déplacement, il laissa Yin mener le groupe.*

[Conteur de la Terre]

Okkyn

Nul ne vient perturber la route du chasseur de prime. Comme il pousse la porte et pénètre dans l'auberge, les clients lèvent la tête puis retournent rapidement à leurs assiettes.
L'aubergiste le salue d'un ton jovial.

Aaaah ! Mon client préféré !

Bon, honnêtement, c'est ainsi qu'il appelle toute personne suffisamment habituée des lieux et venant dépenser ses yuans chez lui.
Il faut fidéliser les clients m'voyez ?

Depuis le temps que Jorgen officie dans le coin, le patron commence à avoir l'habitude d'officier avec lui et fait immédiatement signe à un petit gamin occupé à balayer le fond de la salle.

Va t'occuper de la monture de monsieur !

Il se retourne vers toi :

Qu'est-ce que j'vous sers ?

Nicomanga

Suite de la mission dans les Étendues du Royaumes de la Terre.

[Okkyn]

Le chasseur de prime en rentrant senti la différence d'atmosphère et l'accueil de l'aubergiste lui fit sortir un sourire de sa poche en lui faisant un signe de tête.

Salut l'ami !

Il gratifia le jeune garçon qui passa a ses coté d'un sourire en lui faisant un signe pour revenir après le tenir au courant pour sa monture.

Lui il s'approcha du comptoir et s'y appuya doucement en craquant ses articulations avant de fixer le tavernier toujours souriant.

On va commencer avec un plat du jours et un pichet d'une bonne bière, et après des nouvelles de la ville, qu'en penses-tu ?

Il se tourna pour observer la salle avant de revenir sur l'aubergiste vers qui il se pencha pour a nouveaux lui demander

Y aurais-t-il une chambre de libre ? je compte rester quelques jours en ville pour affaire

[Conteur de la Terre]

Okkyn

Le tavernier hoche la tête, enregistrant la commande tout en finissant d'astiquer énergiquement son comptoir.

Ça roule !

Délaissant son chiffon, il fouille dans un tiroir pour en ressortir une clé numérotée 13.

Juste assez loin des sanitaires pour être tranquil' et suffisamment proche pour n'pas s'promener cul nu dans tout l'bâtiment.

Il fait glisser la clé sur le comptoir devant Jorgen.

Cela dit, on s'marche pas d'ssus en ce moment. L'est temps qu'ils en finissent avec c'te guerre, c'est mauvais pour l'commerce.

Il s'empare d'une chope en bois, y jette un coup d’œil expert puis la plonge dans un tonneau mousseux avant de la poser devant toi.
Ça dégouline un peu sur les bords et il vient de mouiller une partie du comptoir qu'il a essuyé, mais ça n'a pas l'air de le déranger.

J'vais chercher l'plat !

Il se frotte les mains sur son tablier et va chercher ta commande. Au menu d'après l'écritoire accroché au mur : chacalope rotie avec compote papaye-mangue et riz.

[Okkyn]

Parfait !

Il sourit a la remarque pour la position de la chambre en riant un peu

Toujours le mots pour rire, cela me change des gardes et autres personnes nerveuses.

Le chasseur de prime la prend en main avant de la glisser dans sa poche ventrale de veste d'un geste précis.

C'est tellement la merde que cela pour le moment ?

Il en profita pour une rasade de bière, cela lui changeait de l'eau, ce qui n'était pas plus mal a vrai dire, avoir les idées en claire en mission était logique mais pas après une fois qu'on avait fini la mission une bière ne faisait pas de tort.

J'en suis ravi a l'avance

Le menu semblait alléchant et puis cela faisait longtemps qu'il n'avait plus manger de compote papaye-mangue sa préféré.

Sortant un carnet de sa bourse a sa ceinture, il prit quelques notes de ce qu'il avait remarqué pour pouvoir en reparlé plus tard a l'aubergiste, c'était souvent auprès des marchands qu'on en apprenait le plus.

Consciemment et pour prévoir d'éventuel tentative d'agression, il usa de sa maîtrise pour scanner si on peut dire la salle en fermant les yeux un instant pour ressentir les environs et surtout les personnes présentes.