Omashu

[Kuo]

*Et je cours donc vers la troupe de chevautruches qui a tôt fait de me distancer.*

-Et meeeeeerde.

*Ça devient limite un running gag.

Je freine avant de me tourner vers ma troupe et de gueuler.*

-Je vais les rattraper ! Je peux avoir de l'aide ?

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

Il ne se passe... rien.

Quelques secondes après, le chef du village débarque.

-Vous avez trouvé votre femme ?

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KUO

Monsieur Moustache hurle.

-Tu vois pas qu'on a des blessés ici ? Démerde-toi ! T'as fait une connerie, t'assumes ! T'as intérêt à nous ramener TOUS ces chevautruches ! Et vite ! On n'a pas que ça à foutre !

C'est donc la merde de Kuo, maintenant. En même temps, il n'avait qu'à pas déconner.

[Chizuka]

Riko esquisse un geste de défense quand elle entend la voix du chef. Croyant que la menace arrivait de cette direction, elle fait un début de mouvement pour lancer une flamme, mais aucune ne sort de sa main, elle arrête son geste assez tôt. Un brin déçue que ce ne soit pas du danger, elle offre un regard plutôt méprisant au chef en lâchant.

Ouais, mais elle s'est barrée...

Elle ne fait rien de nuisible à l'homme pour l'instant. Elle avait très envie, mais aussi cruelle qu'elle soit, elle n'avait aucune raison de le faire. Elle n'allait pas agir juste pour le plaisir. Contre le marchand de chou, s'était parce-que supporter ses cris étaient au dessus de ses forces et pour le médecin... ben c'était évident.

Elle aurait bien voulu se barrer elle aussi, mais il était vrai qu'elle avait faim. Et pour l'instant, seuls ces imbéciles de villageois pouvait la ravitailler. Alors elle fit un effort pour ne pas paraître trop brute.

Bon, et on fait quoi maintenant ?

[Kuo]

-Tu vois pas qu'on a des blessés ici ? Démerde-toi ! T'as fait une connerie, t'assumes ! T'as intérêt à nous ramener TOUS ces chevautruches ! Et vite ! On n'a pas que ça à foutre !

*C'est là la seule réponse qu'on daigne me donner.*

-Parfait. *Fais-je en grommelant. Qu'ils ne viennent pas se plaindre si jamais je n'arrive pas à ramener tous ces foutus animaux dans le temps qu'il espère. Parce que moi aussi, j'aimerais bien foutre autre chose.*

Genre glander. C'est cool de glander.

Je m'enfonce dans la forêt en ronchonnant, les sens aux aguets, pour trouver les chevautruches. Quand j'en verrai un, je le piégerai avec un enclos de terre. Ça, au moins, ce sera un peu rigolo.

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

-C'était sans doute le bruit d'un tronc brûlé. Parfois, ils sifflent et ça imite des cris humains. C'était peut-être ça, fait le chef.

Puis il répond à Chizuka.

-Hé bien, nous allons continuer de déforester. Nous sommes déjà en train de retourner les sols à l'arrière pour mélanger les cendres à la terre. Ce seront d'excellentes terres de culture !

Cependant, l'atmsophère oppressante n'a pas disparu. Chizuka peut presque sentir sur sa peau qu'il manque quelque chose. Quelque chose d'essentiel. En fait, la forêt ne semble plus vivante, comme si elle avait perdu son souffle de vie, son esprit.

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KUO

Après quelques minutes de marche et de recherche, Kuo tombe sur deux chevautruches qui semblaient enfin calmés. Ils sont à une certaine distance. Peut-être Kuo a-t-il un plan pour les capturer plus facilement ? Enfin... Je suggère, mais je suis sans doute un doux rêveur.

[Chizuka]

C'est possible... alors on y retourne, on verra déjà bien lâche Riko, avant de suivre le chef à contre-coeur

C'est pas le bois. Je sens comme un vide...

De quoi j'me mêle toi, tu parleras quand ce sera toi au commande.

Mais tu sens rien ?

Si, pis alors ?

Je soupire, et continue de chercher le pourquoi de cet oppressant environnement. De son côté, Riko arrive vers le village. Elle le balaie du regard, avant de faire quelques mouvements pour lancer une première flamme à la suite de la forêt. Elle ne vérifie même pas si un villageois s'y trouvait. Tout ce qu'elle voulait, c'est terminer ce maudit travail pour avoir la bouffe et pouvoir se casser. Contrairement à moi, elle n'attend pas qu'une partie soit brûlée avant d'en rallumer une autre. Elle embrase le plus possible, afin d'accélérer les choses.

Arrête ça, j'ai l'impression que plus tu brûles, plus l'atmosphère devient oppressante ! La forêt doit réagir à sa propre destruction !

Ouais, mais moi je réagis à mon ventre qui a faim, alors la forêt, elle coopère et c'est tout.

Je tente de reprendre les rennes, en vain, et prie pour que mon pressentiment soit démenti.

[Kuo]

Après quelques minutes de marche dans cette forêt, je tombe sur deux chevautruches qui semblent enfin calmés.

Enfin !

Contrairement à ce que le MJ semble penser, oui, j'ai un plan. J'essaie de m'approcher lentement des animaux pour dresser une clôture de terre autour d'eux. Quand je serai à portée, je la ferai jaillir du sol.

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

Les villageois commencent à s'inquiéter en voyant que la jeune dame commence à faire sa pyromane.

-OULAH ! Calmez-vous ! On n'arrive plus à gérer là !

Et, effectivement, c'est en train de tourner à l'incendie plus du tout maîtrisé.

-ARRÊTEZ TOUT ! Crie le Chef à Chizuka. Qu'est ce qui vous prend tout à coup ? Vous êtres en train de tout détruire !

Les hommes crient des ordres confus en bataillant contre le feu.

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KUO

Le Taureau s'approche, plus ou moins discrètement.

Quand, soudain, les chevautruches tournent la tête, crient, et s'enfuient vers Kuo.

Tiens, ça sent pas le brûlé tout à coup ?

[Chizuka]

Les supplications des villageois finissent par énerver Riko. Elle aurait bien continué, mais si elle le fait, elle va sûrement devoir dire adieu à la bouffe. Alors, non sans un juron, elle se stoppe, s'éloigne et s'assied sur une pierre, à l'abri des flammes. Ben ouais, pas folle la bête.

Bon de mauviette, elle est ou la réputation des maîtres de la terre ? Vous êtes tellement lent, c'est pitoyable. Allez, je vous laisse faire votre boulot, mais faites vites, j'ai pas que ça à faire moi...

Puis, assise en tailleur, la tête posé dans la main droite, elle attend.

[Kuo]

*Alors que je m'approche des animaux qui commençaient à picorer le sol, ceux-ci ont une réaction plutôt innatendue. Ils se redressent, crient... et se cassent.*

Y se passe quoi là ?

*Ils courent à portée de moi. Je me prépare à réagir vivement quand ils passeront à portée pour les enfermer.*

Encore un peu...

*Eeeeet... C'est là que je vois les flammes.*

-Oh la pute.

*J'entends des bruits familiers. De la terre retournée, quelques cris. Il y a des gens qui sont en train de lutter contre l'incendie.*

-Merde.

*Que faire ? On peut facilement lutter contre ce genre d'incendies grâce à la maîtrise de la terre, et c'est plutôt mon domaine de compétence.*

-La poisse !

*Je m'élance vers l'incendie, prêt à creuser des tranchées et à faire rouler des cailloux pour les éteindre.*

-J'ARRIVE ! TENEZ BON !