[Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étrangers

[Shion]

-Parfait, gamin ! Ce sont là tes seules bagages ? C'est quoi ton nom que je le note dans le registre des passagers ?

-Je n'ai besoin de rien de plus. Mon nom est Bond. James Bond. Eiko. Shion Eiko.

[Conseiller du Feu]

SHION

-Très bien, si t'as tout là, je crois qu'on va pouvoir y aller !

Il griffonne le nom de Shion dans son registre.

-C'est 100 yuans pour la traversée, par contre, mais t'es nourri et t'as un endroit où dormir. C'est un bateau marchand donc t'auras pas le grand luxe !

[Shion]

-C'est 100 yuans pour la traversée, par contre, mais t'es nourri et t'as un endroit où dormir. C'est un bateau marchand donc t'auras pas le grand luxe !

-Ca me semble honnête.

Je lui donnais les 100 yuans en montant.

Et là, on se rend compte que j'ai le mal de mer.

Un papillon se posait sur ma tête alors que je m'asseyais sur le pont du bateau, pour voir le début du trajet, assis en plein milieu, comme un con, avec mon sabre et mon papillon.

[Conseiller du Feu]

SHION

Le capitaine percoit les 100 yuans de Shion et les glisse dans sa poche.

-Mitch ! Prépare l'appareillage ! On doit être partis à marée haute !

-Aye-aye capitaine !

Une bonne demi-heure plus tard, le bateau quitte le port de la Capitale de la Nation du Feu. Shion quitte son chez lui. C'est triste.

Shion peut aller là.

[Conseiller du Feu]

*Volodia hoche la tête avec enthousiasme face à la bonté naturelle de l'intendante. Elle constate avec satisfaction l'absence de gardes : elle aurait été très embêtée d'avoir à affronter tous ces regards, alors qu'elle s'en voulait déjà un peu de mentir à tant de personnes de bonne foi. Elle s'assoit, avant de se relever précipitamment.*

Je peux vous aider? Il y a quelque chose que je puisse faire?

*Elle s'imagine déjà rester dans ce foyer accueillant quelques temps, à dépanner Jiao dans la cuisine ou pour les tâches ménagères, se faufilant dans les pattes de soldats qui ne prêteraient plus attention à elle. Oui, elle pourrait trouver dans ce joyeux capharnaüm un bonheur dont elle ne faisait encore qu'estimer la puissance.*

MARVAN

Jiao sourit à la petite fille.

-Tu es bien aimable... Si tu veux aider, j'ai des choses à faire pour toi, mais ce sera après le petit-déjeuner. J'ai gardé une assiette pour toi. Tu peux aller t'installer le temps que je la réchauffe !

[Marvan]

*Volodia s'assoit donc à table, se pourléchant les babines. Elle se demande ce que Jiao a bien pu servir au petit-déjeuner, et son imagination s'emballe, les mets les plus festifs défilant dans sa tête et l'occupant pendant de longues minutes. Son estomac gargouille, et elle le masse pensivement à travers son vêtement beaucoup trop large.

Elle se rend compte alors de l'aspect hétéroclite de sa tenue. L'espèce de toge marron qu'elle a volé après sa fugue semble fait pour un adulte qui ferait trois fois son poids, et deux fois sa taille. Elle avait retroussé le bas tant bien que mal pour ne pas trébucher, et les taches accumulées lors de son voyage lui donnaient l'air d'une mendiante. Si le déguisement a fait son effet en pleine nuit, elle s'aperçoit qu'il apparaît bien trop curieux en plein jour. Une boule se serre au creux de son ventre, qui n'a cette fois rien à voir avec son appétit...*

[Conseiller du Feu]

MARVAN

*Jiao revient quelques minutes plus tard avec une sorte de bouillon de viande et de pain.*

-Voilà ! Quelque chose qui tient au corps ! Faut remplumer le petit moineau que tu es !

*Fait-elle avant de partir d'un petit rire.

Elle s'installe à côté de la petite fille qui peut se mettre à manger.*

[Marvan]

*Volodia reste pendant une seconde face à son bol, solennelle. Ses parents l'avaient habituée à toujours respecter la nourriture, et à ne jamais la considérer comme un dû. Elle remercie Jiao en s'inclinant, et commence à manger son repas de façon assez précautionneuse. Malgré son appétit qui lui tord le ventre, elle peine à abandonner ses habitudes, le plus gros de sa faim ayant été épanché la veille. Alors qu'elle approche une nouvelle cuillère de ses lèvres, elle tressaille.*

/Mais qu'est-ce que je fais?! Je suis censée être un petit garçon mendiant! Avec des manières pareilles, Jiao va se douter de quelque chose.../

*La jeune fille lève la tête et sourit à son hôte, espérant que le peu de charme qui lui restait dans ses haillons la sauve de son erreur.*

[Conseiller du Feu]

MARVAN

*Dana semble assez intriguée par l'attitude de Volodia. Elle ne peut s'empêcher de poser une question.*

-Tu viens de la campagne ? Il y a peu de gens en-dehors des paysans qui respectent autant la nourriture...

*Elle semble toujours décidée à explorer, plus ou moins subtilement, le passé de cette petite.*

[Marvan]

*Volodia tressaille. Sa crainte se confirme, et elle sent la peur l'envahir.

/Contrôle-toi.../

Sa petite voix s'impose dans son esprit comme une évidence. L'espace d'une seconde, elle sut qu'elle avait laissé échappé une lueur de panique dans son regard, et détourne alors les yeux. Elle bafouille un instant, gênée, se sent rougir.

/REPRENDS-TOI!/

Mes parents sont... étaient des gens distingués.

Elle se tait, réfléchissant à toute vitesse. Des dizaines de scénarios défilent sous ses yeux, tous plus farfelus les uns que les autres. Il va vite falloir qu'elle trouve un mensonge si son interlocutrice décide de creuser la question.*