[Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étrangers

[Shion]

Puisque apparemment 10 ans d'entraînement intensif au dojo du feu, sous la tutelle des meilleurs profs de la capital n'étaient pas suffisant pour réussir un truc aussi simple, et bien oui, j'étais traîné de force dans un centre de détention. Et dire que ce que j'avais voulu faire était FUIR. Juste ça. Et bah dis donc, j'étais vraiment un bon à rien! Oulalah. Je passais donc le restant de mes jours enfermé en prison, donnant ainsi raison à Yukari. Après tout c'est pas comme si c'était elle qui m'avait formé. Si elle avait été une bonne prof j'aurai au moins pu courir. Mais j'étais la preuve qu'au dojo apparemment on est mal entraîné. Et qu'en plus on paye une blinde pour être entraîné. Ah oui, entraîné je l'étais. Entraîné dans une belle merde.


Je m'appelle Shion Eiko, et ceci était mon histoire. Ou du moins, je m'appelais Shion Eiko. Parce qu'au moment où vous lisez ces mots, je suis probablement déjà mort.

Shion Eiko fut retrouvé mort dans sa geôle, baignant dans son sang. La seule chose à noté fut une inscription probablement écrite de son propre sang sur le mur de sa geôle: "Yukari ne porte pas de culotte." Il était donc mort, laissant un seul regret derrière lui: la peine infligée à sa mère.

[Conseiller du Feu]

SHION

Shion n'est pas mort et n'a pas la gueule en sang. Il passe la nuit en prison. Le lendemain matin, il est réveillé par le son d'une clé qui tourne dans la serrure.

-Eiko ! Debout ! T'es libre. Le gars a retiré sa plainte.

Il semblerait que la chance n'aie pas totalement abandonné le jeune épéiste.

MARVAN

Volodia se lève après avoir passé une bonne nuit de sommeil. Une fois levée, elle peut sentir les odeurs du petit-déjeuner flotter dans le bâtiment.

Elle se rend compte qu'elle a faim.

[Marvan]

*Volodia se réveille avec une douce odeur de chocolat dans les narines. Elle imagine déjà une casserole gigantesque qui ferait embaumer tout le bâtiment, et une montagne de petits pains qu'elle pourrait enduire de beurre. Son ventre gargouille bruyamment ; mine de rien, le potage d'hier a été à peine suffisant pour calmer sa faim, il est temps de réellement se mettre quelque chose sous la dent.

Elle rassemble le peu d'affaires qu'elle a et est prise d'un frisson : et si on avait fouillé son sac pendant la nuit? Une tenue de moine de l'air, ce n'est certainement pas banal dans un endroit comme celui-là, surtout porté par une gamine de douze ans non accompagnée. Si jamais ils réussissent à joindre Xining...

Elle serre la tenue contre son coeur, qui bat à toute vitesse. Malgré tout cela, elle n'a pas le choix. Partir comme une voleuse une fois de plus, et le ventre vide qui plus est, n'est pas la solution. Quand bien même ils découvriraient sa réelle identité, ils n'auraient pas de raison de mal se comporter avec elle.

Elle finit par avoir le courage de se redresser, et descend lentement les marches qui la mènent à la cuisine.*

[Nefer]

#Pas besoin. Je sais me contenter de peu. Quand on est Maître, on sait tout quitter sur un claquement de doigts.#

*Avait sèchement énoncé Hirai avant d’entraîner Lin et Cahaya dans son sillage.
Cahaya savait que cette pique était destinée à son amie et cela ne lui plaisait guère. Elle aurait voulu intervenir, dire que c'était elle la cause véritable de ce détour. Elle qui était venue récupérer son compagnon félin. Mais elle savait que tout mot de sa part n'aurait fait qu'envenimer la situation. Lin devait faire par elle même preuve de ses capacités face à Hirai.
Mais quoiqu'en pense cette dernière, pour Cahaya, Lin était un déjà un maître.

Tout à sa réflexion elle constata que Hirai les avait guidées au port. Elle était impressionnée par le foisonnement de vie du lieu. Ça criait, chahutait, bougeait dans tous les sens. Et puis il y avait ce fort parfum iodé venu du large qui vous prenait les poumons. La guérisseuse ne se laissa toutefois pas distraire. Il fallait qu'elles atteignent leur objectif au plus vite.
Elle prit la direction de l'accueil afin de savoir quel était le prochain bateau en partance pour le Temple Austral.*

Bonjour. Mes camarades et moi même souhaiterions nous embarquer sur le prochain bateau en partance pour le Temple Austral. A quel quai devons nous nous rendre?

[Lily-chan]

[hrp] : Yukan je pense que tu as encore confondu le perso de Nefer et le mien. C'est Cahaya qui demande à Hirai si elle a besoin de prendre des affaires, pas Lin. (Ceci dit ce n'est pas grave, ça ne change rien à l'intrigue.^^)

*Lin se sentait honteuse. Le temps pressait et elle, en état de choc, n'avait pensé à rien d'autre qu'à préparer du thé. A l'origine elle voyait cela comme de la politesse envers son invitée. Mais en faisant face à la réaction de Hirai, la jeune femme se rendit compte immédiatement qu'elle avait commis un véritable impair. Elle avait finit par entrer dans un mutisme, emportant son bagage et prenant la route avec les deux autres vers le port.
Une fois sur place, Cahaya se chargea de demander sur quel bateau embarquer afin d'arriver au plus vite à destination.
Lin ne cessait de jeter des coups d'oeil nerveux à Hirai quand celle-ci ne la regardait pas.*

[Conseiller du Feu]

NEFER / LILY-CHAN

Cahaya prend la parole pour interpeller un fonctionnaire du port. Hirai l'interrompt.

-Ça sert à rien. On va faire ça à ma manière.

Elle continue son chemin le long du quai avant de tomber sur un navire qui l'intéresse. Un navire de la Nation du Feu. Elle sourit et s'approche d'un matelot.

-Vous allez où ?

-A Republic City mademoiselle !

Hirai a beaucoup de mal à se contenir en entendant le "mademoiselle".

-Alors, petit crétin, pour toi ce sera Madame. Ensuite, non, vous n'allez plus à Republic City.

-Hein ?

-T'es sourd ou tu le fais exprès ? Va dire à ton capitaine que vous allez aller au Temple Austral avec deux passagers !

-Mais... Mais...

Hirai le regarde d'un air incendiaire. Le matelot détale et revient avec son capitaine, un air coléreux sur le visage.

-Heuuuuu... Ca va aller Madame ? On ne va pas au Temple Austral et on ne prend pas de passagers !

Hirai perd toute contenance et saisit l'homme par le col.

-Ecoute-moi bien, connard. Je prendrai ce navire pour aller au Temple Austral avec les deux filles là.

Elle montre Lin et Cahaya.

-Ou bien je te crame le cul de sorte que tu ne pourras plus jamais t'asseoir de ta vie. Ton choix.

Elle le relâche. Le visage du capitaine est pâle comme la mort. Il reste silencieux quelques secondes. Les matelots aux alentours regardent la scène incrédules. Finalement, l'homme parle, la voix enrouée.

-Vous voulez appareiller quand ?

-Maintenant.

Et Hirai monte sur le navire sans attendre les deux jeunes femmes.

Le capitaine regarde Lin et Cahaya, toujours aussi pâle. Il sort un mouchoir de sa poche et s'éponge le front. Il regarde Hirai qui prend déjà ses aises sur le pont et crie.

-Préparez les manœuvres d'appareillage !

Quand Lin et Cahaya seront sur le pont, Hirai les regardera en déclarera:

-Voilà, c'est comme ça qu'on fait.

Et elle crie ensuite au Capitaine.

-Au fait, envoyez la facture de la prise en charge de trois passagers supplémentaires au Dojo de la Capitale, d'accord ?

[HRP: Vous pouvez encore répondre toutes les deux, puis ensuite je vous organiserai un sujet dans le topic "Voyages".]

[Lily-chan]

*Face à l'autoritarisme de Maître Hirai, Lin était bouche bée. Il était évident que cette femme ne connaissait pas les sens des mots patience et contrôle de soi. Elle se surprit même à se demander comment quelqu'un avec un caractère pareil avait pu accéder au rang de maître. Elle qui avait été bercée toute son enfance aux techniques de respiration et de circulation de l'énergie, jamais elle n'aurait imaginé un maître du feu respectable avec une telle personnalité.
Dans tous les cas, Lin se gardait bien de raconter tout ça. La jeune femme monta sur le pont.*

#Voilà, c'est comme ça qu'on fait.#

*Lin ne releva pas la remarque et regarda le ciel.*

J'espère que le temps sera clément et qu'il ne retardera pas notre voyage vers le temple.

*Elle ne voulait pas non plus rester sans rien dire et se contenta de dire des banalités, qui, elle s'en doutait, risquer fort d'agacer sa nouvelle compagne de route.
La jeune femme lança un regard à Cahaya, en signe d'appel à l'aide.*

[Nefer]

*Cahaya demeura interdite face aux méthodes musclées du maître Hirai*

/C'est sûr que sa façon de faire est plus rapide que la mienne. Plus expéditive./ songea-t-elle

*En temps normal la guérisseuse se serait sûrement opposée à un tel procédé, mais pour l'heure elle n'avait pas vraiment le temps de pinailler. A la guerre comme à la guerre. Alors tant pis pour les principes.
Elle embarqua à la suite de Lin, non sans avoir lancer un vague regard compatissant en direction du capitaine qui s'épongeait le front avec son mouchoir.

Sitôt sur le pont elle constata que l'ambiance était tendue, Lin ignorant superbement la réflexion d'Hirai.

#J'espère que le temps sera clément et qu'il ne retardera pas notre voyage vers le temple.# *dit son amie avec un regard vers elle que Cahaya identifia clairement comme un appel à l'aide.

La guérisseuse leva les yeux au ciel à son tour. Habituellement, de par son passé paysan et rural Cahaya était plutôt bonne pour prévoir les changements de temps, mais en mer cette aptitude serait sûrement caduc, la météorologie y changeant bien plus vite que sur terre. Elle haussa les épaules*

Oh, tu sais, plus que le temps, je me demande si nous ne devrions pas plutôt craindre d'être jeté par dessus bord par les hommes d'équipage durant notre sommeil vu la façon dont nous avons détourné ce navire. *Elle adressa à Lin un petit clin d’œil complice et amusé.

[Conseiller du Feu]

NEFER / LILY-CHAN

Pour le voyage, c'est ici.

-----------------------------------------

MARVAN

Volodia descend dans la cuisine. Elle y trouve l'intendante en train de faire la vaisselle avec les commis.

-Oh ! C'est toi ? Tu as faim ?

Elle laisse quelques ordres avant de s'occuper de Volodia. Elle l'installe sur la table de la salle des gardes. Il n'y en a plus à cette heure-ci.

[Marvan]

*Volodia hoche la tête avec enthousiasme face à la bonté naturelle de l'intendante. Elle constate avec satisfaction l'absence de gardes : elle aurait été très embêtée d'avoir à affronter tous ces regards, alors qu'elle s'en voulait déjà un peu de mentir à tant de personnes de bonne foi. Elle s'assoit, avant de se relever précipitamment.*

Je peux vous aider? Il y a quelque chose que je puisse faire?

*Elle s'imagine déjà rester dans ce foyer accueillant quelques temps, à dépanner Jiao dans la cuisine ou pour les tâches ménagères, se faufilant dans les pattes de soldats qui ne prêteraient plus attention à elle. Oui, elle pourrait trouver dans ce joyeux capharnaüm un bonheur dont elle ne faisait encore qu'estimer la puissance.*