[Capitale]La Ville Basse

[Toshio Okumura]

*L'ancien militaire s'incline.*

-Pardonnez-moi de vous déranger pendant votre travail, mais j'aimerais faire appel à vos services afin de libérer une personne prise dans des liens de roches dans une ruelle non loin d'ici. Je cherchais quelqu'un disposant des outils nécessaires pour briser de la roche et cet enfant m'a conduit jusqu'ici.

*Il fouille dans l'intérieur de son manteau et en tire une petite bourse, dans laquelle il pioche quelques pièces de monnaies.*

-Bien entendu, je sais le temps d'un artisan précieux, et c'est pour cela que vous serez dédommagé financièrement pour ce service.

*Toshio attend la réponse du forgeron. Si il accepte, il le conduira jusqu'à la ruelle.*

[Conseiller du Feu]

TOSHIO

Non mais Toshio a à peine eu le temps de mentionner un paiement que le forgeron crie déjà à sa femme de garder la boutique. Il s'empare de ses outils et revient vers Toshio.

-Je vous suis.

Le gamin est toujours là, curieux, il veut observer la scène.

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TOSHIO / DAIDAI

Quelques instants plus tard, le forgeron arrive sur les lieux avec Toshio. Il observe la scène et ne peut pas s'empêcher de rire doucement.

-Hé bien mon vieux, vous n'avez pas de chance !

Il se met au niveau d'Amarok et commence à briser ses liens. En quelques minutes, Amarok est de nouveau libre de ses mouvements.

-Et donc, pour ma paie... fait l'artisan à Toshio.

[Toshio Okumura]

*Pendant qu'il voit 'l'aura' du prisonnier se relever, son attention est attirée par le forgeron.*

-Et donc, pour ma paie...

*Il faut dire que vu que l'action s'est passée rapidement, Toshio n'a même pas eu le temps de ranger sa bourse.*

-Oui, comme convenu.

*Malgré sa cécité, il peut reconnaître les différentes pièces au toucher. Il sort donc une pièce de 50 yuans et la présente à l'artisan. C'est quand même beaucoup pour un simple déplacement de quelques minutes, mais Toshio n'a pas envie de s'enliser dans d'interminables négociations.*

-50 yuans suffiront?

[Daisuke]

-78-

Contrairement à toute attente, l'aveugle revient accompagné d'un homme, outils en main. La méthode paie et le pêcheur est enfin de nouveau libre de ses mouvements.
En passant la main sur son œil gauche, il la retrouve tachée de sang. Rien de grave, c'est juste son arcade qui s'est ouverte à cause d'un coup.
Une fois qu'il voit de nouveau clairement des deux yeux, il en profite pour virer la poussière de ses vêtements.

Merci.

Simple et direct, même si ça ne reflète que moyennement le fait que l'homme ait presque brisé son arme et ait déboursé autant juste pour tirer un sinistre inconnu d'une ruelle.

[Toshio Okumura]

*Pendant qu'il est occupé avec le forgeron qui a l'air de faire un anévrisme en voyant la pièce de monnaie, le jeune homme dans son dos prend la parole.*

Merci.

*C'est plutôt sec dans le ton. Même si il a jadis défendu des civils n'ayant que peu d'estime pour lui, ça pique toujours un peu l'ingratitude. Surtout que Toshio n'a pas non plus passé une super journée jusqu'ici, ni hier d'ailleurs. Dans un geste furtif, Toshio sort son sabre de sa main libre et le place sous la gorge du jeune homme, le tout sans se retourner.*

-Je ne vous ai pas tiré de votre merdier pour obtenir de la gratitude, sinon je n'aurais pas passé la moitié de ma vie dans l'armée.

*Il tourne juste assez la tête pour que son interlocuteur puisse voir le blanc de l'un de ses yeux.*

-Cependant je vous prierais d'être un peu plus aimable. Vous avez une chance inouïe d'avoir rencontré quelqu'un de bien intentionné, en comparaison des crapules qui pullulent dans les rues de la ville basse.

*Il change de ton et s'adresse au forgeron.*

-Sans vouloir vous offenser, bien entendu...

*Puis il rengaine sa lame et reprend à l'attention du jeune homme.*

-Malgré votre effronterie, je ne puis m'abaisser à blesser un civil idiot qui l'est déjà.

[Daisuke]

-79-

En apparence, Amarok reste impassible quand l'aveugle le menace de son arme. Intérieurement, il est prit d'une soudaine envie de lui sauter dessus.
De le rendre responsable de tout ce qui est arrivé, et de se défouler un bon coup en hurlant...mais les paroles de l'aveugle finissent par atteindre le pêcheur.
C'est vrai que le vieux s'est bien démené pour lui venir en aide. Peu de personnes en auraient fait autant, surtout dans cette zone un peu mal famée de la ville. Et les tensions récentes entre Nations n'aident pas vraiment.

*Soupir*

Vous avez raison. Je suis un idiot.

Un idiot qui, pour un temps, s'est cru capable de faire quelque chose de bien...

Excusez-moi.

Il s'incline, avant de se rendre compte que c'est stupide puisque l'autre ne peut pas le voir.

Je peux peut-être vous rendre service en échange...y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ?

[Ermite des vagues]

Le jeune garde royal, qui surveillait toujours autant le capitaine Nagao, suivit donc les gardes du Feu. Il ne savait pas du tout où ces derniers les emmenaient, Sans doute pas au palais en tout cas, vu le quartier qu'ils traversaient actuellement. Mine de rien, Azaruk Noji plaça sa main presque de la garde de son sabre.

Et il s'adressa au capitaine Nagao, plutôt discrètement :

-Vous avez une idée de l'endroit où ils nous conduisent ?

Nagao se contenta de hocher négativement sa tête. Et alla voir l'un des gardes, pour lui poser directement la question :

-Vous ne nous amenez pas directement au palais ? Il faut absolument que je vois le Seigneur du Feu !, fit-il d'une voix quasi impérieuse.

[Toshio Okumura]

Je peux peut-être vous rendre service en échange...y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ?

-Oui. Tu peux éviter de me refaire payer 50 yuans, éventuellement.

*Il marque une pause.*

-J'ai une enveloppe à déposer dans un bar, non loin d'ici, mais je crains qu'elle n'arrive jamais à destination si je te la cédais. On a vite fait de trouver les ennuis ici, tu en as fais l'expérience.

*Il commence à marcher mais s'arrête après quelques pas.*

-Qu'as-tu prévu maintenant? Si tu le veux, tu peux m'accompagner, je te guiderais en dehors de la ville basse après être passé au Corsaire. On me laisse tranquille en général, même dans les quartiers les moins bien fréquentés de la capitale.

[Conseiller du Feu]

Le chef de l'escorte répond au Capitaine Nagao.

-Nous vous amenons par des chemins détournés dans un lieu tenu secret. La Nation du Feu est actuellement en crise et certains pourraient avoir un intérêt à ce que votre message n'atteigne jamais le Seigneur Sun Deng Hill. Votre sécurité est notre priorité absolue et votre témoignage capital.

[Ermite des vagues]

Et la réponse du chef de l'escorte rassura et le capitaine Nagao et Azaruk Noji. Ce dernier se détendit même un peu. Au moins, cette affaire était aussi prise au sérieux par la Nation du Feu.