Omashu

[Chizuka]

Déjà d'une humeur plutôt mauvaise, je sens le manque de sommeil de la nuit passée peser sur mes épaules. Ce qui fait que arrivée devant la rivière de la dernière tentative, je commence a avoir de la peine à tenir mon chevautruche, malgré sa soi-disante docilité. Apercevant un village sur la gauche, je me rends compte que par dessus le marché que ça faisait longtemps que je n'avais rien mangé. Tentant d'amener ma monture à suivre le chemin y menant, la sens soudainement partir dans une autre direction.

Réagissant instantanément, j'ai beau tirer sur la bride, elle ne démord pas et suit sa route. M'énervant sur elle, je perds patience, et ne fait plus attention à Riko qui rapidement prend les commandes.

Laisse-moi faire, sinon on veut y passer la nuit.

Mes réflexes se révélant trop lent, je ne pus rien faire. Mon double fait preuve d'une meilleur maîtrise de l'animal que moi, même si elle est plus brutale, et elle parvient à contraindre la bête de suivre le chemin jusqu'au village. Une fois arrivé, elle avise le premier villageois qu'elle rencontre.

Hey, t'as de quoi manger, on a faim !

Pas très courtois comme premier contact, mais ça, c'est Riko...

[Sun Wen]

Sun Wen (1) un nouveau départ

Lieu : entrée de la citée

Un jeune homme venant du Sud s'approche des murs d'Omashu avec entrain. Il a un sac sur le dos, une trompette pendant à son sac gâche quelque peu l'effet de l'aventurier.

- Eh beh, je commençais à croire que je m'étais perdu, dit-il à lui-même pour tromper la solitude des deux derniers jours.

Dormir à la belle étoile et marcher deux jours n'a pas été très excitant et la vue d'Omashu, capitale politique du royaume, la première étape du voyage initiatique qu'il s'est fixé, illumine sa journée.
Le jeune homme en ayant assez de sa bourgade natale, était persuadé qu'il devait voir le monde avant d'être trop vieux et encroûté pour le faire. Il a laissé mûrir son projet pendant plus d'un an, le temps de devenir homme et surtout de réfléchir à la façon de le faire accepter à sa famille. Les adieux avaient été difficile, surtout pour ses vieux. Bref.

Étape une : se balader sans passer pour un plouc. Étape deux : acheter plan de la ville et journal local. Ah non, ça devrait être la numéro une... Étape trois : trouver un hôtel pas cher parce que je ne suis pas un touriste et que je peux vivre à la dur. Étape quatre : voir des feux d'artifices s'il y en a et faire la tournée des bars. Étape zéro : entrer.

Depuis la plaine où il est, le centre-ville historique est visible avec sa forme conique et ses grands murs. Le voyageur se demande bien comment l'envahir était possible avec les moyens de l'époque. Sans doute que toutes les tentatives se sont soldées par un échec. En tout cas, il ne vient pas en qualité d'envahisseur mais plutôt de brave artisan inoffensif. Avec aplomb et désinvolture, il se fait connaître à l'accueil de la ville par une modeste salutation saturée d'accent provençal, juste pour l'amusement.

- B'jour ! Ça va ?

Accompagné d'un petit mouvement de main et d'un sourire sympathique parce qu'on n'en fait jamais trop.

Haha, sur quoi vais-je tomber ?

[Sacaria]

Notre moine considère la proposition de l'homme, hésitant sur ce qui semblait finalement sa seule option si elle voulait avancer dans ses recherches. Les chevautruches, elle ne les connaissaient que de nom et à travers quelques photos qu'elle a pu voir en fouillant dans les archives du temple occidentale. Et maintenant, il faudrait qu'elle monte sur l'un d'eux et voyage avec, en ayant un cheville fragile... Après un soupire, elle déclare.

Je crois que je n'ai pas le choix si je veux que mes recherches progresse. Je vais me laisser la journée pour me ravitailler et je partirai demain avec un de ces animaux. J'espère que celui que l'on me donnera sera docile...


Elle prends congé du monsieur, sans oublier de chaleureusement le remercier de son aide, et part arpenter les rue d'Omashu, à la recherche de magasin vendant de la nourriture pas trop cher, que sa maigre bourse soit encore assez grande pour la location du lendemain.

[Conteur de la Terre]

Kuo

Et de fait, pour le voir, on l'a vu. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Kuo se retrouve encerclé par les cavaliers et ceux-ci pointent tous leur arme dans sa direction.

Pas un geste ou on va se tirer dessus les uns les autres !

Une voix s'élève de derrière le "mur" :

Dites-moi que c'est notre fouteur de merde qui est revenu !

S'avance un moustachu plutôt petit, vêtu aux couleurs du Royaume, qui se frotte les mains. Il semble déçu en apercevant Kuo.

Oh...c'est quoi ce paysan ? On ne ramasse pas les ordures qui traînent aux abords des routes, virez-moi ça de suite !

D'un geste éloquent de son arme, l'un des cavaliers te fait "gentiment" signe de dégager le plancher.

Chizuka

Le villageois sursaute et te fixe un moment les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte. On dirait une statue.
Puis il se met à te regarder de bas en haut, rapidement, avant de sauter à ton cou.

OUUAAAAAAH !

#Câlin.

Sun Wen

Le garde hausse un sourcil, surpris de se voir salué de la sorte. Il répond poliment :

Ça va oui et vous ?

Tout en regardant un collègue en mode "qu'est-ce qu'il veut celui-là ?"

Vous venez pour affaires ou en qualité de simple touriste ?

Pendant ce temps, le collègue n'a pas manqué de remarquer la trompette, instrument qu'il n'a jamais vu auparavant.

Sacaria

Sacaria trouvera son bonheur sur un petit étal ambulant. Le choix n'est pas très vaste, ce qui est normal étant donné le conflit avec Ba Sing Se, mais au moins les fruits et légumes sont du coins et donc pas trop chers.
Quand le soir tombe, elle n'a pas de nouvelles du petit groupe avec lequel elle est arrivée. Autant en conclure qu'elle peut se trouver un coin où dormir et vaquer tranquillement à ses occupations.
Et se mettre en route le lendemain, à dos de chevautruche, pour la grande expédition en territoire inconnu !

[Kuo]

*On dirait qu'ils ont l'air d'apprécier ma salutation. Ils m'encerclent avec leurs chevautruches en pointant leurs armes vers moi.

Là, j'avoue, je stresse un peu.*

-Pas un geste !

*Je lève les mains en l'air.*

Hé, mais ça fait un geste ça !

*Tandis que je tourne la tête pour observer l'unité qui m'a encerclé, j'entends une voix qui s'élève derrière le mur:*

-Dites-moi que c'est notre fouteur de merde qui est revenu !

Fouteur de merde ? Mais ça ne peut être que moi !

*Du coup je lui réponds un magnifique:*

-Hé oui c'est mwaaaaaaa !

*Tout en écartant les bras, pour l'effet.

S'avance un moustachu plutôt petit, vêtu aux couleurs du Royaume, qui se frotte les mains. Mais son visage prend une expression de déception lorsqu'il m’aperçoit.
Moi aussi je suis déçu... Je m'attendais à un type plus... Disons, grand, d'après la voix.*

-Oh...c'est quoi ce paysan ? On ne ramasse pas les ordures qui traînent aux abords des routes, virez-moi ça de suite !

*Là, par contre, je ne suis pas content. Je cale mes poings sur mes hanches et commence à râler:*

-Hé, ho ! Restez poli ! Je suis peut-être un paysan... Mais je suis aussi et SURTOUT Kuo le Taureau !

*D'un geste éloquent de son arme, l'un des cavaliers me fait "gentiment" signe de dégager le plancher. Je l'ignore et continue:*

-Regardez ! J'ai même ma ceinture de champion pour le prouver !

*Et je la pointe de mes deux mains.*

Si ça c'est pas une preuve tangible !

-M'voyez ? Je suis un des meilleurs maîtres de la terre actuellement en vie ! Alors, votre "paysan" et vos "ordures" vous pouvez vous les carrer au cul façon rouleau de printemps ! Non mais !

Je croise les bras et je souris du coin de la lèvre. J'aime mes effets de discours.
Oui, j'aime surtout poser... Et alors ?

[Chizuka]

Voilà qui est inattendu. D'habitude, les gens ont peur d'abord, et après résiste. Apparemment, cet homme avait du poil au torse, car il se jeta sur Riko, qui autant surprise que moi, ne put éviter l'assaut et fut éjecter de sa monture, qui s'affola légèrement, pour se retrouver au sol. Légèrement sonnée par la chute, elle ne réagit pas quelques secondes, tentant également de comprendre ce qu'il lui arrivait. Quand elle se rendit compte que son souffle ne passait plus correctement, elle utilisa une de mains pour venir la plaquer sur le visage du fou et lancer une flamme à bout portant.

L..â...-moi....en..f..lure... parvient à articuler Riko.

[Sacaria]

C'est le grand jour pour Mia. Le jour ou à nouveau, elle va voyager seule, mais cette fois, pas avec Nashima, mais un autre animal. Elle a un pincement au coeur en pensant à son bison qu'elle a perdu. Elle aimerait tellement le revoir mais n'a pas la moindre idée d'ou il pouvait être. Retourner à Ba sing see semblait être la seule opportunité, et elle n'avait aucune envie d'y retourner.

C'est donc le coeur un peu triste qu'elle sort d'Omashu, accompagnée de son chevautruche, direction le nord. Elle sait que dans cette direction se trouve le temps de l'air Boréal, mais ne sait pas combien de temps il lui faudra pour l'atteindre. Tout ce dont elle est sûr, c'est qu'elle cherchera Majisse jusqu'à être arrivée là-bas et qu'une fois à destination, elle prendra une pause bien méritée.

Arrivée au seuil de la ville, elle caresse sa monture.

Bon, c'est partie ma grande, j'espère qu'on s'entendra bien toute les deux

Puis c'est parti. Advienne ce que pourra

[Sun Wen]

Sun Wen (2)

Lieu : entrée de la citée

Le garçon est agréablement surpris par l'accueil. Le garde est courtois malgré le zozo devant lui. Il se faisait un autre idée de l'ambiance de la grande ville. Est-ce parce que les itinérants aiment se plaindre ?

- Au poil. Je suis content d'être arrivé, ça use les pattes mine de rien. Y a pas de bus près de chez moi.

Bon, je ne suis pas là pour raconter ma vie, taie-toi.

- Affaire ou tourisme ? Les deux, mon capitaine. 'Fin vous n'êtes pas capitaine, je suppose ; c'est juste façon de parler.

Il remarque le coup d’œil du second garde sans trop comprendre.

- En fait, je suis vendeur-artisan. Je m'demandais quelles perspectives m'attendent dans cette ville mais vous en faites pas, je sais me débrouiller tout seul. Juste, si vous pouviez m'indiquer le centre de renseignement le plus proche.

Ah, je vois, il reluque la trompette de Tsungi accrochée à mon sac.

- Vous vous intéressez à la musique, monsieur ? demande-t-il à l'autre garde en oubliant complètement son accent factice. Vous aimeriez en acheter un ?

Il n'y croit pas trop lui-même mais il ne perd rien à tenter le coup.

[Conteur de la Terre]

Kuo

L'assisstance en est bouche bée. Comment ce paysan ose t-il répondre de cette façon alors qu'il est tout seul face à un contingent armé ?!?
Le petit moustachu vire à la tomate bien mûre et fulmine sur place.

Comment ? COMMENT ?!?! MAIS !!!

Il s'arrête subitement, comme s'il venait d'être atteint d'une illumination subite.

Tu sais ce qu'on leur fait aux taureaux d'habitude ?

Il manage son effet. Oui, il aime se donner en spectacle devant ses hommes.

ON LES CASTRE !

Il part dans un rire de dément, légèrement moins impressionnant que prévu. En fait on dirait plus un canard en train de s'étouffer qu'un pur génie du mal.
D'un geste, il fait signe à l'un de ses hommes qui te charge façon joute de chevalier avec la ferme intention de te planter sa lance quelque part.

Chizuka

Mais l'homme n'a pas l'intention de se laisser faire. Quand la main se lève et se plaque sur sa figure, il lance un méga combo "bisoux baveux en rafale", qui s'apparentent furieusement à ce qu'on obtiendrait en se faisant lécher la main par un chien.
Proprement dégoutée, Riko retire plutôt sa main pour éviter les baisers plutôt que de lui cramer la tronche.
Et l'hurluberlu d'enchaîner en s'attaquant à tout ce qui passe à sa portée, bras, cou ou visage.

Mouah ! Mouah ! Mouah ! Mouah !

Oui, les MJ aiment les échecs critiques.

Sacaria

Sacaria part vers le Nord, fermement décidée à atteindre le Temple Boréal.
A l'affut du moindre signe de sa "proie", Mia ne peut manquer d'apercevoir toute une foule d'animaux qui la regardent depuis les branches ou les fourrés.
Tout ce petit monde reste à distance respectable, plus attiré par la curiosité qu'animé d'intention mauvaises. Le temps est splendide, l'air agréablement chaud et pas humide pour un sou.
Si l'on ne tient pas comptes de ses mésaventures à Ba Sing Se, on peut dire qu'elle passe un voyage Idyllique. Sa monture avance d'un pas décidé, comme si elle connaissait le chemin mieux que sa "maîtresse", ce qui doit probablement être le cas.
Le duo longe la rivière, ce qui rajoute encore à la féerie des lieux. Lorsqu'elle s'arrête pour soulager son postérieur qui commence à souffrir des cahots de sa monture, Mia se fait aborder par un mignon petit lapin :

La vie est belle non ? Si elle voyage toute la journée, elle pourra atteindre un bord de mer en début de soirée. Dans la brume loin au nord ainsi qu'à lest, elle peut apercevoir des montagnes escarpées.

Sun Wen

Ça ? Un instrument de musique ?

il a l'air franchement perplexe.

Connait pas. Ça sonne comment ?

L'autre se détourne pour retourner à la surveillance de la porte, vu que son collègue semble parti pour papoter un moment. Le travail doit être fait, m'voyez !
Puis au fond, si c'est pour le poste de renseignement, l'un comme l'autre saura te renseigner, pas besoin de focaliser l'attention des deux vigiles pour ça.

[Sun Wen]

Sun Wen (3)

Lieu : entrée de la citée

Un néophyte complet, misère... Et après, c'est moi le campagnard !

Même étant profondément atterré, l'artisan répond gentiment tout en remarquant le départ de l'autre garde.

Eh, pourquoi me laisses-tu seul avec l'autre benêt ?

- C'est originaire de la Nation du Feu il y a des centaines d'années mais c'est répandu partout de nos jours. Vous voulez que j'en joue ? Ça sonne comme ça !

Il décroche l'instrument, le prend en main et souffle dans l'embouchure pour en tirer des notes. Il décide de jouer une mélodie assez connue puisque son public est loin d'être exigeant. Il ressent tout de même un peu de gêne de distraire un vigile pendant son service mais son collègue l'a laissé faire donc ça ne doit pas être si grave.

- Voilà. Vous avez aimé ? Bon, c'est pas tout ça mais j'ai hâte de découvrir la ville. Si vous voulez, j'pourrais revenir vous laisser de mes nouvelles.

Le jeune homme demande ensuite où il peut obtenir un plan de la ville, fait une légère courbette et s'en va nonchalamment vers les rues de la ville (sauf si on l'interpelle auparavant et vu qu'on lui a demandé s'il était travailleur ou touriste, ce serait même logique).