[Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étrangers

[Conseiller du Feu]

KIEL

Kiel médite... Et la nuit tombe.

L'atmosphère se rafraîchit tandis qu'il peut entendre le doux bruit des vagues et le cri rieur d'une mouette. Le vent circule autour de lui: la brise de mer, douce, et pleine d'embruns marins.

-Hé ! Qu'est ce que vous faites là !?

Il semble que Kiel vient de se faire remarquer par une troupe de gardes du port... En même temps, il est juste en face de leur caserne.

[Kiel]

-Mm ?

Kiel se pencha pour voir des gardes. Sans un mot, il se comporta comme une personne normale et descendit sans éveiller le moindre soupçon qu'il était un maître de l'air. C'est pour cette raison qu'il sauta et se réceptionna sur le sol en utilisant sa maîtrise au dernier moment.

-Ouille...

Mentit-il. Il prendra l'accent créole.

-Un problème monsieur l'agent ?

[Conseiller du Feu]

KIEL

Le chef des gardes hausse les sourcils en voyant Kiel tomber de son toit.

La compagnie se met en position autour de Kiel.

-Je vous le redemande... Que faisiez-vous sur ce toit ?

[Kiel]

-Je me suis perdu. Je cherchais le bureau des douanes.

[Conseiller du Feu]

KIEL

Le chef des gardes fixe Kiel intensément.

-Il fait nuit; ce bureau est maintenant fermé depuis une heure et demie. Votre histoire, je n'en crois pas un mot.

Il s'approche prudemment de Kiel, mais sans trahir la moindre anxiété. Il s'arrête à quelques pas de Kiel, les mains derrière le dos.

-Vous voulez savoir ce que j'ai vu ? J'ai vu un homme, seul, présent sans autorisation sur le toit d'un bâtiment gouvernemental... Et ce, en pleine nuit.

Il prend un air grave.

-Vous voyez où je veux en venir ?

Autour de Kiel, le cercle de gardes s'était refermé.

-Monsieur, je vais vous demander de nous suivre.

[Kiel]

Le vent venait de se lever, devenant de plus en plus fort et rapide. Tournoyant autour de lui et des gardes, réagissant aux moindres pulsions de Kiel.

-Non. Je viens d'arriver, je ne sais pas comment ça fonctionne dans le coin.

Son éventail était accroché à gauche, vers sa taille. Il n'aurait aucun mal à l'attraper sur les gardes se montraient trop belliqueux.

-Écoutez, je veux juste avoir la possibilité d'entrer en ville. Même si je dois attendre une nuit entière pour entrer dans ces bureaux.

Les mots du garçon étaient sincère. A moins d'être dénué d'intelligence, ça se remarquait. Cachant son agacement, il acquiesça.

-Très bien.

[Conseiller du Feu]

Le chef des gardes ordonne la mise aux fers de Kiel. On lui passe des menottes et on le conduit à la caserne. Pratique, c'est à côté.

Une fois à la caserne, on le fouille et on dépose toutes ses possessions sur un bureau derrière lequel siège une femme à l'air peu commode. Comment Kiel va-t-il réagir ?

[Kiel]

-Bonsoir beauté fatale. ~

[Conseiller du Feu]

KIEL

La femme regarde Kiel, dégoûtée.

Elle a eu une mauvaise journée. Elle se lève et elle le gifle du revers de la main droite. Ses subordonnés la rapellent immédiatement à l'ordre. On ne tape pas les prisonniers à la Nation du Feu ! On est un pays civilisé quand même !

Mais en même temps, ils comprennent... Kiel l'a cherché, et cette directrice de la garde du port n'est pas réputée pour être tendre avec les jeunots qui tentent de la séduire n'importe comment.

Elle fait craquer ses articulations et se rassied.

-Foutez-moi ça au frais ! Les gens comme lui me débectent...

Et Kiel est jeté dans une cellule. Sans fenêtres, aux barreaux d'acier et au sol de pierre. Il n'y a qu'une couche de paille et un seau.

C'est tout. Et évidemment il n'a plus aucun des objets qu'il a emmenés avec lui.

Bienvenue à la Nation du Feu.

[Kiel]

La gifle résonna à l'intérieur de son crâne. Au même moment, alors qu'elle le regardait avec un regard de dégoût, il lui adressa un sourire généreux. On y pouvait presque lire un "merci".

*J'ai failli perdre contenance. Un peu plus et je me mettais à paniquer. Ressaisis toi Kiel.*

Une fois jeté dans la cellule, il se contentera de hausser les épaules et de se mettre en position de méditation. Calmer ses émotions, ses peurs, ses doutes, ses craintes. Faire taire la colère qui nait en lui, les joies, la passion. Respirer calmement, prendre exemple sur le vent froid, calme et solitaire. Il joua de sa maîtrise pour que le vent soit en parfaite symbiose avec lui.