Et Amarok subit de plein fouet l'enchaînement de l'apprenti. C'est à peine s'il a eu le temps de lâcher un :
Pu... !Avant de se faire proprement latter la tronche façon parquet.
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Aaarrrh ma tête. Qu'est-ce qu...Amarok tente de se lever tout en ouvrant les yeux, pour faire deux constatations. La première : il n'y voit que de l’œil droit.
La seconde c'est que l'opération "se relever" s'est soldée par un échec cuisant suivi d'un retour plutôt brutal de sa tête sur le sol, faisant apparaître une nuée de points lumineux et envoyant à nouveau des vagues de douleur dans celle-ci.
Ouh...pas bouger, ok.Après quelques inspirations profondes, les tâches se dissipent et il peut essayer de voir ce qui lui arrive concrètement.
De toute évidence ses mains sont plaquées au sol par des entraves de terre. C'est très probablement aussi pour ça qu'il ne parvient pas non plus à bouger ses pieds.
Seul, perdu dans ce bas quartier d'une ville inconnue après s'être fait tabasser par un maître de la terre sadique...le tableau n'est pas très réjouissant.
Pour éviter de paniquer, il fait la seule chose possible en cet instant : réfléchir.
J'ai fait un duel de sabre et j'ai gagné...jusqu'à ce qu'il utilise la maîtrise de la terre.Il a presque envie de vomir.
J'avais gagné !Il serre les poings et tremble d'une fureur assez mal contenue.
J'AVAIS GAGNÉ !!!Crier ne lui apporte pas autant de soulagement qu'escompté. Il se met même à verser des larmes de rage et de douleur mélangées plutôt que de réelle tristesse, sans rien pouvoir faire pour les arrêter.
J'avais gagné...-------
Il a dû s'évanouir, car une voix le tire soudainement de sa torpeur. Il ouvre l’œil. À côté de lui se tient un homme d'âge mûr, très grand.
Il s'apprête à lui lancer une remarque bien sentie mais se retient à temps en constatant que l'homme est aveugle.
*Soupir*
Oh, à merveille. J'adore être attaché au sol, c'est mon passe-temps favori.Pour ce qui est d'éviter les sarcasmes, c'est raté. Pour sa défense, le pêcheur n'a pas passé une très bonne journée mais ça, son vis-à-vis ne peut, au mieux, que s'en douter.
A peine a-t-il prononcé ces mots qu'il s'en mord déjà les lèvres. Si l'autre décide de laisser cet inconnu impertinent en plan, qui sait dans combien de temps quelqu'un repassera par ici pour lui venir en aide ?
Heu...est-ce que vous pourriez m'aider à me détacher...s'il vous plaît ?