[Capitale]Place Centrale

[Lily-chan]

*Lin acquiesça.*

Oui je te fais ça.

*Elle alla attraper les fioles en tout genre que son amie transportait dans sa besace et qui ne la quittaient jamais. Heureusement que Cahaya avait pensé à marquer ce qu'elles contenaient. Cela leur facilita drôlement la tâche à Jeng et à elle. Lin les disposa sur le plan de travail à côté de l'infirmier et s'adressa à lui calmement.*

Excusez-moi Jeng... J'aurai besoin de votre aide afin de préparer les baumes nécessaires aux soins du soldat. Mon amie ne connait pas bien les produits de l'hôpital et n'ose pas s'en servir. Elle m'a demandé de voir avec vous.

*Jeng lui fit un signe de tête et lui donna les explications nécessaires à la confection. Une fois ce travail terminé, elle alla se laver les mains et prépara les bandages, toujours avec l'aide de l'infirmier et toujours sous ses ordres. Enfin Lin se sentait utile. Elle y trouvait même une sorte de plaisir... En espérant que cela suffise à guérir convenablement le soldat.*

[Kiori li]

*La chaleur fut la première chose qui fit émerger Ki-Li. Les flammes implacables l'entourait et progressait lentement vers lui.*

Alors...ça y est...Tu viens finir le travail...

*Il était fatigué...Pourquoi lutter ? C'était devenu clair maintenant...il sera toujours considéré comme un monstre malgré ses effort....
Son gardien ne lui avait demandé que 2 choses...Survivre et vivre en paix en ce monde. Et il est sur le point d'échouer à ses deux demandes.
Il s'allongea sur le sol. La chaleur irradiait le sol et était étonnamment douce...jusqu'au moment ou les flammes léchèrent ses mains..Il grimaça de douleur quand une autre chaleur se diffusa en lui...*

Non....

* Une chaleur qui vient de son coeur....*

Non.....

*Une chaleur qui se répandit dans tout son corps...*

NON !!!

*Il se redressait lentement...*

Je refuse de périr par toi...PAS PAR TOI !!
Tu m'as pris ma mère....Tu as pris mon avenir....JE REFUSE QUE TU ME PRENNE PLUS !!!

*Les flammes se calmèrent autour de lui....La réponse était si simple...Il la sentait au fond de lui...Il a passé tant de temps à la fuir et pourtant c'est elle qui lui donne la force de se relever....La Haine...Si le monde le voit comme un monstre...alors Monstre il sera....Désolé gardien...Désormais je ne vais penser qu'a ma survie.
Il regarda autour de lui...Il était debout et c'est bien, maintenant il dois sortir. Reste à voir comment.*

[Conseiller du Feu]

NEFER / LILY-CHAN

La réaction rapide et la compétence de Cahaya et de Lin permettent d'opérer rapidement le pauvre garde. Les autres infirmiers et médecins, bien qu’étant sur leur lieu de travail (faut quand même le rappeler), sont à se point surpris par la rapidité d'action et leur compétence qu'ils laissent les deux amies agir sans trop faire de remarque. Elles font bien leur travail... Pourquoi les en empêcher ? Ils assistent Cahaya dans ses opérations et Lin dans ses voyages entre la pharmacie et la salle d'opération. Par contre, le garde souffre énormément, parce que bon... Les blessures par le feu, c'est quand même les plus douloureuses. Heureusement, vous êtes entourées de gens compétents qui amènent les sédatifs nécessaires. Le pauvre blessé se calme bien vite. Au final, après avoir nettoyé et désinfecté la plaie, Cahaya entoure le visage du garde dans une épaisse couche de gaze. On ne voit pratiquement plus les traits de son visage.

Ne nous faisons pas d'illusions, il sera probablement défiguré à vie.

Au terme de l'opération, le garde est conduit en salle des grands brûlés. Lin et Cahaya pourront souffler un peu et se remettre de leurs émotions.

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KIORI LI

Ki-li fait donc un rêve étrange dans lequel le feu menace encore de le consumer. Lui qui refusait d'utiliser sa maîtrise découvre au fond de lui une force rageuse et suprêmement puissante: la haine. Un sentiment dangereux pour un fils du feu.

A son réveil, le corps groggy, les yeux dans le vague, il découvre qu'il est seul dans une cellule. Ses poignets et ses pieds sont attachés au cadre du lit par des chaînes métalliques. C'est qu'après l'agression d'un garde, les médecins de l'aile psychiatrique se méfieront davantage d'un être aussi instable que Ki-li.

Du coup, pour l'évasion, à moins d'être Houdini, ça va être un peu compliqué.

Mais, soudain, une clef tourne dans la serrure. Quelqu'un va entrer.

[Le Vieux Wan]

Il l'a enfin trouvée. Il la lève au ciel, fasciné, émerveillé. Sous le soleil généreux, les gouttes d'eau qui y sont encore accrochées scintillent comme des étoiles.

Il l'a trouvée, oui. Il l'a trouvée. Cette merveilleuse... pastèque !

-MA PASTÈQUE ! JE TE RETROUVE ENFIN !

Il s'en va en courant dans la foule, son trésor sous le bras, trop heureux de sa trouvaille.


Edit Gwla : Le vieux Wan, ça faisait trop longtemps !

[Kiori li]

*Sa situation a beau toujours être critique...Ki-Li reste calme. Cela quelque part l'étonne. Est-ce parce que, pour une fois, il ne se pose pas en victime ? Quoi qu'il en soit, il doit sortir....
Il tournait la tête comme il pouvait et observe tout les détails de la salle. L'évidence était claire. Il ne peut sortir de lui-même.*

Bon. *Il se gratte la tête...* On ne peut donc qu'attendre...

*Il n'a eu à le faire longtemps car la porte commence à s'ouvrir...Alors...que faire ? attaquer ? Non ce serait stupide. Il ne sait pas où il est ni ce qu'il y a derrière cette porte. Aller à l'aveuglette serait suicidaire.....*

Wow. Cela sert d'être calme.

* il regarde donc la porte s'ouvrir....et se prépare à tout.*

[Conseiller du Feu]

KIORI LI

[HRP: Faudra quand même que tu te trouves un bon vava pour ton compte ^^.]

Un homme entre dans la pièce. Il est de taille moyenne, les cheveux grisonnants, et vêtu d'une longue blouse rouge de médecin. Ses yeux jaune sourient en regardant Ki-li, mais son visage garde une expression parfaitement neutre.

-Hé bien. Vous voilà réveillé ! Comment vous sentez-vous ?

Il sort alors de sa blouse son bloc-notes et de quoi écrire.

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SHION

*Du coup, Shion arrive à la Place Centrale. L'endroit est aussi bondé que la Comédie un samedi soir d'été. Quelques personnes dans la foule le regardent bizarrement. Bah oui, certains morceaux de ses vêtements sont un peu cramés en fait. Il vient quand même de se faire rosser par Yukari Hirai. J'irai même jusqu'à dire qu'il a de la chance d'être encore en vie et surtout de ne pas être dans un lit d'hôpital à pleurer sa maman, comme un certain garde, dans une chambre à peine à une rue d'ici.

Alors qu'il avance dans la foule perdu dans ses pensées, il se fait violemment bousculer par un vieil homme.*

-HUMPF

*La chose qu'il portait sous le bras tombe par terre et éclate dans une gerbe de couleur orange.

L'homme te regarde. Puis la bouillie orange. Puis toi. Puis la bouillie orange. Son visage prend une expression de souffrance immense.*

[Le Vieux Wan]

SHION

-MA PASTEEEEEEEEQUE !!!

*Il se jette par terre, à genoux, et ramasse une poignée de bouillie avant de la lever au ciel, maudissant le sort.*

[Shion]

Marchant aux grès des ruelles, ma marche m'amena sur la Place Centrale. Et le regard des gens me fit comprendre que mon manteau était un peu brûlé. En même temps, j'avais évité le pire grâce à Yoichi...

J'aurai bien aimé lui dire au revoir à lui... Il a vraiment été formidable dans sa manière d'enseigner les bases...

Mais je ne voulais pas que les au revoir viennent de moi. M'approcher de lui serait une honte. Si il voulait lui me dire au revoir, en revanche, cela changeait tout, mais je ne souhaitais pas le mettre dans l'embarras. C'était ma punition et elle me suivrai jusqu'au bout, tout au long de cette longue et intense quête, quête qui me permettra de laver l'honneur de ma fa-HUMPF

Quelqu'un venait de me bousculer de manière assez brutale, sans que je n'aie rien demandé à personne, et surtout, en pleine réflexion sur mon châtiment, et sur ma quête de rédemption, pour restaurer l'honneur de ma fa-MA PASTEEEEEEEEQUE !!!

MAIS IL VA ARRÊTER D'INTERROMPRE MES PENSÉES ET LE STYLE ÉPIQUE QUE J'ESSAIE DE METTRE EN PLACE CE GUIGNOL?!

Je regardais l'homme qui m'avait bousculé. Apparemment, en me bousculant, il avait détruit une pastèque. La belle affaire, en bousculant un peu mentalement une demoiselle, c'était ma réputation que j'avais détruit. Il allait pas se plaindre en plus!.. Bon. J'étais pas non plus une ordure. Mon attitude envers les autres n'allait pas changer. Je fouillais dans mon sac, sorti un peu de monnaie donnée par ma mère avec les vivres, et me mis accroupi face au vieux fou.

-Tenez. Vous pourrez vous racheter une pastèque avec ça.

Je me relevais, et repris mon chemin.

Ouais enfin, pour reprendre mon chemin, faudrait déjà que j'ai une idée de là où je dois aller pour quitter la capitale...

Je marchais un petit peu, un poil paumé.

-Hmm..

Je m'approchais d'un groupe de jeune. Avec un peu de chances, la nouvelle concernant mon "Agni Kai" n'été pas encore parvenue jusque là, et j'avais une chance d'être crédible.

-Excusez moi... Pouvez vous m'indiquer le chemin pour sortir de la capitale? Un long chemin m'attend, j'aimerai pouvoir prendre la route au plus vite...

Avec un peu de chance j'aurai une réponse...

[Le Vieux Wan]

SHION

Shion regarde le vieux. Il lui tourne le dos mais Shion peut se douter que les soubresauts dont son corps est agité son probablement des pleurs. Quand il lui propose de l'argent, le vieux se tourne vers lui, des larmes plein les yeux.

-MAIS TU NE COMPRENDS PAS ! C'était la Pastèque. On ne peut pas l'acheter, on doit la trouver !

Il te saisit au niveau de la taille d'une main et te présente la bouillie orange de l'autre.

-Je n'en retrouverai plus jamais une comme ça ! Elle était parfaite... La Pastèque !

Sinon, Shion, s'il est malin, se souviendra que l'intérieur d'une pastèque est rouge, et pas orange.

En attendant le vieux pleure dans les jupes de Shion. Il est sale et pue un peu.

[Lily-chan]

*Finalement les deux amies ne se débrouillèrent pas trop mal. Mais le pauvre soldat en garderait des séquelles toute sa vie. Lin fut agréablement surprise de constater que le personnel hospitalier les avait laisser agir sans les pointer du doigt.
La jeune femme regarda une dernière fois le grand brûlé que était emmené dans l'unité de soins adéquate et se tourna vers Cahaya, moralement et physiquement épuisée.*

Félicitations ! Tu as été très pro tu sais ! Je ne sais pas comment tu as pu garder ton calme comme ça.

*Elle marqua une courte pause : *

Je suis épuisée... J'ai besoin de me ressourcer. Je vais rentrer au dojo si tu n'y vois pas d'inconvénients. Tu peux rester ici si tu le souhaites, on se retrouvera à la maison.