Omashu

[Chizuka]

Le petit cadeaux de Riko pour faire lâcher le médecin a porté ses fruits. La voilà libéré de l'étreinte mortelle et prête à renouveau se lancer dans le vide. Malheureusement pour elle, pas pour moi, le médecin ne comptais pas en rester là. Paniqué par les évènements, il aggrippe sa jambe et appelle à l'aide. Dépassée moi aussi, je supplie Riko d'abandonner.

Riko, je t'en pris, arrête !

T'es malade ? Pour une fois que je m'amuse

Je continue de crier et de me battre contre son contrôle et réalise durement que maintenant, j'ai perdu la confiance entière des policiers. Impossible qu'ils ne me pardonnent un tel acte, même si c'était Riko la responsable. Je suis perdue, et même si cela ne se voit pas extérieurement, je pleure, je suis anéantie...

Riko de son côté est coupée dans son élan, et se ratrappe comme elle peut sur les bords de fenêtre. Une fois l'équilibre rétabli, elle tourne le visage comme elle peut et n'attend pas que les renforts arrivent pour lever sa jambe d'un geste brusque et frapper le menton du médecin. Puis elle envoie une nouvelle flamme dans le ventre du malheureux qui ne faisait que son travail et saute enfin dans le vide.

Habitué à sauter ainsi, elle atterrit sans problème à l'aide d'une roulade tout en souplesse et regarde le train sans aller en reprenant son souffle. Elle m'entend pleurer de toute mon âme.

Ben tu t'attendais à quoi...

Ce fut la remarque de trop. Je sentis une rage démesuré me prende les tripes. J'étais fâché contre elle et contre moi. Comment avais-je seulement pu lui laisser prendre le contrôle sous prétexte que j'étais fatiguée de lutter ? J'étais minable, pitoyable.

FERME-LAAAA crié-je avant de mettre ma rage et mon remords accrus au service de la reprise du contrôle

Riko se prend la tête, surprise par mon saut d'humeur et tente de résister, mais j'ai tellement une colère énorme qu'elle ne peut résister. Une fois au commande, les larmes continuent à couler, mais même fois sur le vrai visage, et je n'attends pas pour courir dans la direction par laquelle le train est partie. J'allais atteindre le temple de républic city par tous les moyens et enlever riko de ma tête. J'allais gagner...

[Jin Beifong]

Yaia décroise les bras et serre la main tendue, non sans soupirer ostensiblement.

De même. Bon...puisqu'on est là autant en profiter. La situation ici est tout sauf réjouissante. A croire que ces vieux de débris au conseil aiment faire traîner les choses.
Ça m'étonnerait même pas qu'ils espèrent secrètement que tout s'arrange comme par magie, sans qu'ils aient à bouger le cul de leur chaise.

Elle se retient à grand peine d'élever la voix tant cette histoire lui tape sur les nerfs.

Qu'est-ce que vous avez à me proposer de votre côté ?

La Chancelière sourit. La réputation de Yaia n'est pas usurpée et maintenant qu'elle l'a en face d'elle, elle comprend bien les réticences du conseil à s'engager aveuglément avec elle.

La prise de pouvoir de Zhujiang ne nous arrange pas plus que vous, même si nos raisons sont moins...personnelles.
Nous avons toujours été en bons termes non ? Il me semble que nous allier officiellement pourrait permettre à ces "vieux débris" de reconsidérer les choses.
Avec nous à vos côtés, il y a plus de chances qu'ils vous écoutent et vous prennent au sérieux.

Elle désigne Han de la tête.

Voici Han Adamant, directeur du Nine Djah. Sa réputation n'est plus à faire je suppose ?
M'accompagnent également une poignée de gens influents de Republic City, qui sont à même de vus offrir une aide précieuse, chacun à leur manière.
Nous parlons bien entendu de soutien matériel plus que de moyens humains. Nous ne pouvons pas nous permettre d'engager notre armée pour défendre un territoire autre que le nôtre, même si nous sommes alliés.
Surtout que, si je ne m'abuse, vos sujets ne verraient pas d'un bon œil que nos soldats marchent sur leurs terres n'est-ce pas ?

[Sacaria]

[post faisant suite aux évènements à Bas ing see]

Mia tente de se lever, mais chute sous la douleur de sa cheville. Elle se rattrappe au bord et s'y tient pour regarder hors du dirigeable. Une petite pointe pointe de nostalgie la prend à cet instant. Elle ne l'a pas encore retrouvé, son bison... il était encore aux mains de ces gens infâmes, dans quel état était-il... elle lui manquait, sa Nashima...

Perdu dans ses pensée, elle ne vit pas le signe du chef. C'est un des autre homme qui lui tapa l'épaule.

Hey Mia, le chef veut nous parler lui dit-il calmement, avec avec une pointe de morosité dans la voix.

Elle le regarde quelques secondes avant de tenter de se retourner. L'homme lui propose gentiment son aide, et c'est alors appuyée sur son épaule que notre professeur rejoins l'intérieur du véhicule.

Pendant le discours du chef, son moral en prend un coup. Cette mission n'est pas resté sans conséquence. Des hommes ont donné leur vie pour... pour finalement deux dirigeables et quelques ennemies. La minute de silence que notre moine respecte une boule à l'estomac lui paraît bien longue. Elle lui permet de réfléchir et de se sentir coupable. Si tout ceci et arrivée, c'était de sa faute, c'est elle qui s'est faite repérée et a déclenché la bataille.

C'est ce qu'elle pense une fois à nouveau dehors. Encore soutenu par l'homme, elle lâche quelques larmes et sanglotte.

P...pardon... c'est de ma faute s'ils ne sont plus là... j'aurais dû être plus discrète... pardon...

[Conteur de la Terre]

Il y en a du monde sur ce topiiiic !

KAPZAYN

Le maître du feu est surpris par l'attaque violente de l'ours-gorille envers son collègue, et légèrement déçu que leur coup en traître n'ait pas fonctionné.
Résigné à te faire face seul, il se reconcentre sur toi juste au moment où tu fonces comme un taré vers lui, recouvert de flotte.

Qu... !

Il se mange ton coup de poing et va se péter une ou deux vertèbres contre la cage derrière lui. Il pousse un gémissement au moment où il retrouve le sol et semble ne pas se relever, malgré le regard furieux qu'il te lance et qui te transmet tout le bien qu'il pense de toi en ce moment.
Un cri puissant derrière toi est signe que l'autre gus a finalement haché menu la main de l'ours-gorille jusqu'à ce que ce dernier le lâche.
Pendant ce temps, depuis les diverses allées avoisinantes, toute une troupe d'hommes en noir arrive en renfort, au pas de course.
A vue de nez il y en a une bonne dizaine, mais tu n'as vraiment le temps de compter. Toute cette histoire commence à sérieusement puer la merde non ?

Sans transition, on retrouve Jee-Han qui a fini par retrouver ses repères et qui écarquille les yeux façon merlan frit. Il saute sur la tête de Pim et se met à hurler comme un possédé.

Piiiiiiim ! Décooooolle ! Il faut sauver papy regarde !

CHIZUKA

Le train s'éloigne sans un regard en arrière. Bon en même temps c'est un train, tu t'attendais à quoi ? En quelques minutes, sa silhouette n'est plus qu'un lointain souvenir, évanoui dans les brumes à l'horizon.
Devant comme derrière, ce n'est qu'une longue voie de chemin de fer, pas âme qui vive. Au loin, il y a des montagnes, les oiseaux chantent, la rivière glougloute...
Et sinon, qui a eu la bonne idée de se jeter du train sans avoir pris de nourriture ou prévu de plan de secours ?

SACARIA

L'homme regarde le paysage qui défile en dessous de vous à toute allure. Il soupire.

Ils ont tout donné pour qu'on s'en tire. Maintenant, c'est à nous de faire en sorte que tout ça ne soit pas complètement inutile.
Il y a des gens à Omashu, ils nous aideront à lutter ensemble contre ces terroristes. On ne s'arrêtera que quand la paix sera revenue. Pour la reine !

Il crispe la mâchoire et prends un air déterminé.

Navré qu'on n'ait pas pu trouver votre animal...

Il se retient d'ajouter quelque chose mais au ton de sa voix il est clair qu'il commence à avoir de sérieux doutes quant au fait que ton bison ait survécu si longtemps entre les mains des terroristes.
D'un geste de la tête, il te laisse seule admirer le paysage avant de retourner à l'intérieur du dirigeable. Ah non, pas tout à fait seule.
Il y a une autre personne qui se promène sur ce pont, un peu plus loin.

[Chizuka]

Toujours remontée contre mon double, je suivais la voie de chemin de fer d'un pas décidé et nerveux. Je ne savais pas à combien de distance j'étais de ma destination, mais je n'avais pas le choix d'y aller à pied. À l'intérieur, je sentais que Riko était fière de son acte.

Tu ne croyais quand même pas qu'il allait nous laisser tranquille le médecin.

C'est bien ça le problème, c'est que maintenant, tout le monde va nous rechercher, on ne va plus pouvoir se déplacer tranquillement dans les rues, t'es contente de toi ?

Hey ne me reproche rien, je t'ai libérée de la police quand même

Libérée ? Tu parles... j'avais une chance de m'en sortir et qu'il me fasse confiance et tu as tout foutue en l'air...

Tu ne pourras jamais m'enlever de ton crâne je te l'ai déjà dit, ton grand-père avait déjà essayé en son temps...

Je m'assis sur une pierre sur le chemin pour d'une part me reposer et d'autre part pour calmer ma colère.

Pourquoi...pourquoi il faut que je t'aies dans ma vie...

Comme si j'avais choisie d'être la prisonnière d'une chochotte...

Je ne répondis rien, poussant un grand soupire d'agacement.

Y a vraiment aucun moyen de nous séparer ?

Nan, je suis inscrit dans tes gênes, m'ôter reviendrait à nous tuer tous les deux...dit-elle d'un air enjoué.

Je me demandais si elle disait vraie, mais si c'était le cas, il fallait que je fasse avec. Et du coup, si on ne pouvait pas l'ôter, il fallait au moins qu'elle ne cause plus de problème. Je repris donc la route, décidée à acquérir des réponses aux temples de républic city.

Mais bientôt, la soif revint à la surface. Je repérai une source d'eau et dévier de ma trajectoire pour plonger ma tête dedans et boire, dans le même que je me rafraîchissais les idées. Je laissai les cheveux sécher, allongée dans l'herbe, et entrepris de me calmer un peu. Riko ne tenta rien.

Après ce petit moment d'apaisement, je rejoignis les railles et les suivis à nouveau

[Sacaria]

Se tenant comme elle le peut sur la rembarde, Mia pose délicatement le pied blessé sur le sol. Il lui faisait encore mal, mais en mettant plus de poing sur la cheville valide, elle parvient à ce que la douleur soit suportable. Puis elle appuis ses coudes sur le bord et lâche quelques larmes. Ce voyage était un cauchemar depuis son arrivée à Bas ing see. De la prison, elle était passée à un combat ou beaucoup de personne étaient mortes par sa faute et le pire, elle était séparée de Nashima depuis si longtemps, comment savoir si elle était encore en vie ?

Elle pose délicatement sa tête sur ses bras et pleure franchement, pour évacuer cette amertume qui la ronge. Tout cela était dur pour un premier voyage hors du temple. À cet instant, sa mission princpale était complètement oubliée, tout ce que voulait notre professeur désormais, c'était rentrer, revoir les siens, retrouver cette vie paisible qu'elle avait jusque là.

Elle n'admire même plus le paysage, toutes ces pensées sont tournées vers Aymée, sa soeur, et Eiva, cette petite qui était toujours sans bison elle non-plus...

[Kapzayn]

*Ganshi voit arriver depuis les allées une dizaine de personne. Ils faisaient quoi depuis tout ce temps eux, ils se grattaient? Les gus se rassemblent et arrivent depuis deux directions différentes, en plus du type au cure dent, ce qui fait trois fronts à gérer. Le vieux risque de se faire encercler rapidement. Ce dernier rompt son armure d'eau, reprend son souffle et matérialise une grosse sphère de vapeur d'eau dans chacune de ses mains.*

-Ils arrivent de partout! Et je ne peux pas balancer la sauce dans toutes les directions, sinon je pourrais toucher l'un des animaux en cage... il faut que je sois précis...

*Moineau est tiré de sa réflexion par la voix de Jee-Han au loin.*

Piiiiiiim ! Décooooolle ! Il faut sauver papy regarde !

*Mais Pim ne décolle pas du tout. Même s'il ne considère plus le gosse comme une menace, le bison ne respecte pas assez Jee-Han pour quitter le sol sous son ordre. De plus, il est concentré sur les trois types qui tentent de le maîtriser avec des sangles. Jee-Han agrippe fermement les poils du crâne de Pim et les tirent dans toutes les directions pour tenter de le faire réagir, en vain. L'action du jeune maître de la terre dévie cependant l'attention de Pim, qui aperçoit au loin son compagnon de toujours en bien mauvaise posture. Le bison écarquille les yeux avant de pousser un énorme mugissement.*

-BWOOOOOOOOOOOOOOOH!

*Peu de gens le savent, mais il y a beaucoup de subtilité dans les mugissements d'un bison volant... des sons qui peuvent paraître similaire aux oreilles d'un humain peuvent être totalement différent pour un bison... maintenant par exemple, c'est un mugissement de rage. On les voit pas souvent énervé les bisons, il en faut beaucoup pour les titiller. Mais quand on les titille...

Pim décolle du sol à la vertical et s'arrête brusquement à quelques dizaine de centimètres du plafond de la grotte. Les trois trafiquants, eux, ne s'arrêtent pas et heurtent violemment le sommet de la grotte. Le bison redescend aussi vite qu'il est monté et les trafiquants, s'ils n'ont pas lâché les sangles, s'écrasent au sol... et logiquement s'ils les ont lâché aussi non? Jee-Han, qui se cramponne solidement aux poils de l'animal, tient le coup tant bien que mal. *

-BWOOOOOOOOOOOOOOOH!

*Cette fois-ci, c'est un mugissement d'avertissement... Il est assez fort pour sortir les animaux les plus proche de leurs torpeurs. Puis, le bison quitte doucement le sol et charge, les cornes bien en avant, en direction des hommes qui encerclent Ganshi.*

Ouaaah !

*Jee-Han, bien que malmené, tient le coup et arrive même à se mettre debout sur le crâne du bison et accompagne le mugissement de l'animal en hurlant et en bombant fièrement le torse.*

Banzaiiiii !

*Côté discrétion, on repassera... le grabuge permet cependant à Ganshi de terminer sa préparation. Ce dernier inspire, retient son souffle, se stabilise solidement au sol avec ses jambes et projette ses deux sphères de vapeurs à grande vitesse dans les deux directions ou Pim ne charge pas, afin d'envoyer ses assaillants dans le décor.*

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

Et Chizuka marche. Encore. Et encore. La région est plutôt boisée, légèrement vallonnée, et parcourue de nombreux cours d'eau, heureusement pour elle.
Elle ne manque assurément pas d'eau, et peut même trouver quelques fruits comestibles dans les arbres. Elle finit par atteindre un cours d'eau assez large, coulant d'est en ouest, au-dessus duquel passe la voie de chemin de fer via un grand pont en métal.
Comment va t-elle traverser ? Elle peut bien entendu traverser en marchant sur les traverses, mais que se passera t-il si jamais un train arrive ?
D'un autre côté, elle a beau regarder des deux côtés, cette rivière semble prendre sa source dans les montagnes à l'est et continuer jusqu'à se jeter dans la mer.

SACARIA

Sacaria pleure donc toute seule, accoudée au bastingage. Le dirigeable avance rapidement dans la nuit, ce bâtiment militaire est plus perfectionné et donc plus rapide que la plupart des dirigeables commerciaux.
Néanmoins, il va vous falloir attendre au moins encore un jour, voire un peu plus, pour atteindre Omashu. Un jour c'est long, enfermé dans un dirigeable, avec juste quelques soldats pour passer le temps.
Surtout quand l'humeur de l'équipe n'est pas vraiment au beau fixe et qu'il ne s'agit pas du totu d'un voyage d'agrément.
Le capitaine reste assez peu visible pendant le vol, et ses brèves apparitions le montrent plutôt soucieux. Il doit se demander ce que leur réserve la suite, maintenant qu'ils ont dû quitter Ba Sing Se, amputant le rébellion de toute une escouade.
Les dernières nouvelles en provenance d'Omashu disaient la Reine très motivée à les aider. Le conseil, nettement moins. La situation aura t-elle évolué entre temps ?

Tu peux directement passer à l'arrivée à Omashu, pas la peine de combler avec un voyage pendant lequel il ne se passe rien de notable.

KAPZAYN

Surpris de voir sa monture peu docile subitement lui obéir, Jee-Han s'agrippe de toutes ses forces aux poils de la tête de Pim, au risque de lui en arracher quelques-uns dans la bataille.
Eh, il l'aura bien cherché après tout ! Quelle idée de se jeter ainsi en l'air !
La manœuvre marche cela dit très bien avec les contrebandiers, et Pim défonce littéralement les rangs de leurs assaillants.
Pour ce qui est de Ganshi, le résultat est plutôt mitigé. Le premier groupe subit de légères pertes mais il en reste bien la moitié, à vue de nez.
Tandis que l'autre groupe avait visiblement un maître de l'eau dans ses rangs, car la brume a été dissipée sans causer plus de dommages que cela aux attaquants.
En revanche, elle te revient dans la tronche sous forme d'une volée de cinq pics de glace, autrement plus menaçants.
Résultat du round : il reste quatre bandits dans le groupe du maître de l'eau, trois dans l'autre et KO total+éparpillement pour celui de Pim.
Ça fait quand même encore beaucoup, mais heureusement vous êtes maintenant trois bien décidés à vendre chèrement la peau du moindre animal présent.
Très motivé, Jee-Han saute à terre, crée au passage un mur de pics de terres acérés sur lesquels viennent se fracasser ceux en glace. (les pics...vous suivez ?)
La barricade prenant la largeur du couloir, c'est très efficace pour stopper la charge des ennemis.

Je prends ces trois là !

Reste donc le groupe de quatre pour papy et Pim.

[Kapzayn]

*Ganshi n'aime pas trop laisser Jee-Han tout seul de son coté, mais le gamin a l'air de savoir ce qu'il fait. En plus il ne manque pas de source de maîtrise autour de lui... la meilleure des choses à faire est encore d'aller lui prêter main forte une fois qu'il en aura terminé de son coté, ou l'inverse d'ailleurs.

Ce sont donc quatre gaillards, dont un maître de l'eau, qui se dressent devant Ganshi et son bison. Le maître de l'eau limite pas mal les possibilités de Ganshi. Il pourrait laisser Pim charger dans le tas, mais il ignore si il y a plusieurs maîtres en face de lui, et ne veut pas prendre de risques.

Il faut prendre une décision, les quatre gus ne vont pas rester statique comme ça. Prendre une décision vite, oui. Qu'elle soit bonne ou mauvaise, faut réagir. Bon ben c'est partit...

Ganshi écarquille les yeux avant de pointer du doigt en direction de ses adversaires... ou plutôt derrière ses adversaires...*

-Oh, comment est-il sorti de sa cage celui-là?!

*Vous avez dit bluff?*

[Yaia]

La Chancelière sourit. La réputation de Yaia n'est pas usurpée et maintenant qu'elle l'a en face d'elle, elle comprend bien les réticences du conseil à s'engager aveuglément avec elle.

La prise de pouvoir de Zhujiang ne nous arrange pas plus que vous, même si nos raisons sont moins...personnelles.
Nous avons toujours été en bons termes non ? Il me semble que nous allier officiellement pourrait permettre à ces "vieux débris" de reconsidérer les choses.
Avec nous à vos côtés, il y a plus de chances qu'ils vous écoutent et vous prennent au sérieux.

Elle désigne Han de la tête.

Voici Han Adamant, directeur du Nine Djah. Sa réputation n'est plus à faire je suppose ?
M'accompagnent également une poignée de gens influents de Republic City, qui sont à même de vous offrir une aide précieuse, chacun à leur manière.
Nous parlons bien entendu de soutien matériel plus que de moyens humains. Nous ne pouvons pas nous permettre d'engager notre armée pour défendre un territoire autre que le nôtre, même si nous sommes alliés.
Surtout que, si je ne m'abuse, vos sujets ne verraient pas d'un bon œil que nos soldats marchent sur leurs terres n'est-ce pas ?

*La Reine commence par tirer la tronche et tapoter des doigts sur la table, exaspérée.*

-Décidément, les politicards sont tous les mêmes ou quoi ?

*Mais finalement, les propos de Beifong font leur chemin. Elle n'avait pas pensé qu'une armée pourrait poser des soucis aux habitants.
Malgré son caractère assez emporté, elle se soucie quand même de ses gens et n'est pas aussi tête brûlée qu'elle en a l'air. Enfin, pas tout le temps.*

-Mouais...

*Malheureusement, elle n'a plus beaucoup d'autres options. Si Républic City ne l'aide pas, elle ne pourra sans doute pas monter son opération contre le Maréchal. Cette alliance est sa dernière chance, c'est obligé que ça marche.
Et s'il y a bien une chose qu'elle déteste, c'est de n'être pas libre de ses choix.*

-Putain !

*Elle serre le poing à s'en faire blanchir les jointures, avant de finir par se calmer. Elle soupire.*

-Une aide matérielle donc. En combinant votre technologie avec nos troupes, sous réserve que le conseil, elle crache presque ce mot, approuve, voilà qui devrait faire pencher la balance en notre faveur...Je veux rencontrer au plus vite vos "gens influents". J'en ai marre de papoter, tout ça traîne depuis trop longtemps et pendant ce temps, Zhujiang s'installe et fait comme s'il était chez lui ! Si on peut enfin marcher sur Ba Sing Se, alors c'est hors de question d'encore perdre du temps !