Omashu

[Kapzayn]

*Le vieux met les mains en l'air par réflexe. La distance entre les deux hommes est d'environ un mètre, Ganshi verra le coup venir et pourra contre-attaquer si l'homme décide d'utiliser sa dague. Si il utilise une arme comme ça, il n'est certainement pas maître. Mais coté discrétion... le vieux décide de continuer son manège encore un peu, et agira si jamais cela reste infructueux.*

-Qu'est-ce que tu veux faire avec ce cure-dent gamin? Tu veux me planter? Tu penses que je suis dangereux?

*Il se remet à tousser, puis prend un ton ironique.*

-Oooh, je suis arrivé ici par hasard! Je suis tombé sur cette porte sans connaitre son existence! On me dit 'trouve une porte en métal' et aller, débrouille-toi papy!

*Et dire que c'est la vérité... Il regarde son bison et désigne Jee-Han d'un mouvement de la tête.*

-J'allais pas laisser le gamin tout seul! Je vis dans la rue, c'est déjà assez dangereux. Et tu voudrais que je laisse mon petit fils seul à Omashu?

*Il garde ses bras en l'air mais les agitent un peu.*

-Excuse-moi d'être curieux, quand le truc le plus fabuleux que j'ai vu est la bestiole derrière moi! J'ai vécu toute ma vie à Omashu, je ne peux plus travailler depuis bien longtemps! Je suis obligé de mendier pour survivre!

[Chizuka]

J'entre sans riposter d'aucune sorte. Je dois faire profil bas pour éviter d'autres ennuies. Le policier m'a accordé une chance inespéré et si je ne la saisis pas, il n'y en aura plus d'autres. Bien que je me sente un peu mal à l'aise à côté d'un des policiers paraissant peu coopératif, je n'en laissai rien paraître. Je regardai dehors pour tenter de me changer les idées.

Quelle drôle de situation tu endures, pour rien en plus rigole mon double

L'esprit lentement calmé par le paysage, je répondis doucement

S'il faut en arriver là... tu sais au point ou j'en suis....

Pour être honnête, ma présence n'a rien d'une maladie...

J'ai déjà entendu ça une fois...

T'as pas l'air de me croire

Je devrais ?

*rire* tu le sauras assez vite

Puis plus rien

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

Totalement ignorants de ton monologue interne, tes trois escort-boys restent silencieux pendant tout le trajet.
Le chauffeur car il est concentré sur la route, le deuxième flic car son boulot est de te garder à l'oeil et pas de taper la convers' et le médecin...ben il se tord les mains dans tous les sens et te regardant l'air de rien via le rétro central.

D'où est-ce que vous venez exactement ?

Tentative pour lancer une conversation et briser ce silence oppressant.

Moineau

*tousse tousse on a rien vu*

Lancer d'un dé 20 pour tester la crédibilité de l'argumentation du vieux....2. Hum...

Et comment un vieux débris qui vit dans la rue aurait entendu parler de nous hein ?

Il plisse les yeux.

Les fringues de moine, c'est pour passer inaperçu à Omashu avec le bison ?

De fait, ça fait pas très raccord avec ses habits à lui qui sont intégralement noirs.

La question est pas de savoir si t'es dangereux...mais si t'as le droit d'être là ou si t'es qu'un curieux qui vient mettre son nez dans nos affaires.
Quel est le nom de celui qui t'envoie ?

[Chizuka]

Je suis tiré de mes pensées par le maître de l'eau qui me demande mon origine. Je le regarde d'un air las un instant, réfléchissant à ma réponse. Etait-ce une bonne idée de dévoiler ma provenance après ce que j'y avais fait ? Ou plutôt après que riko s'y soit amusée ? Je finis pas soupirer.

D'un petit village de la nation du feu que j'ai quitté il y a environ 6 ans. Actuellement, je vis dans une petite maison au milieu de nulle part. lâché-je pour ne pas en dire trop

Il est pas obligé de tout savoir, fais attention, tu vas encore nous foutre dans la merde

pfff...

[Kapzayn]

*Un nom? Le vieux est prit au dépourvu.*

/Bon... je crois que je vais devoir lui mettre un coup à l'entrejambe lui aus... Quoi que...

*Ganshi réfléchit un peu à la question. Il ne connait que peu de monde à Omashu... autant tenter le coup et donner le nom de celui qui lui a indiqué les montagnes. Après tout, c'est sa meilleure chance.*

-C'est ce brave Bodam, pourquoi?

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

Au regard que te jette Hiyori, il est clair qu'il a comprit pourquoi tu vis dans un coin perdu. Pas étonnant que tu aies envie de rester seule si tu te mets à agresser les gens à tout bout de champ.

Qu'est-ce que vous êtes venue faire à Omashu alors ? Enfin...sans vouloir être indiscret ou impoli mais...

Il affiche un air gêné, bien conscient que sa question peut être mal prise.

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KAPZAYN

(20)

Bodam...bon...

Il range son couteau mais ne te lâche pas des yeux.

Je vais ouvrir la porte, attendez deux minutes.

Il disparaît par la petite porte, la referme, et une série de coups sourds et de grincements se fait entendre. La grande porte finit par s'ouvrir lentement, te dévoilant petit à petit ce qui se trouve derrière.
Le bruit augmente au fur et à mesure, tu peux bientôt apercevoir des séries de cages. Des grandes, des petites, des moyennes...toutes alignées ou superposées dans une grande caverne assez bien éclairée.
Dans presque chaque cage se trouve un animal. On dirait que tu vas finir par trouver ta taupe !

[Chizuka]

Qu'est-ce que vous êtes venue faire à Omashu alors ? Enfin...sans vouloir être indiscret ou impoli mais...

Chizuka, tu te la boucle !

...

Bah en fait...

Chizuka !

... j'essaie de...

Petit à petit, je la sens tenter de revenir. . Je me tais, pour tenter de la contrôler, ferme les yeux, froncent les sourcils, tente de ne rien laisser paraître, mais sans qu'extérieurement on ne s'en rende compte, riko prend le pouvoir. Je n'ai pas beaucoup résister et j'ai peur maintenant, mais contre toutes attentes, mon double n'attaque personne. C'est louche... elle se contente de répondre sèchement

Nan en fait ça te regarde pas

Pas envie que tu dévoile tout

Je ne l'aurais pas fait...murmuré-je d'une voix lasse, comme si j'en avais marre de lutter.

[Kapzayn]

*Le vieux se retient de hurler quand il voit le nombre d'animaux prisonniers.*

/Respire... Bon. Ce ne sont certainement pas des chasseurs. Plutôt des trafiquants d'animaux, vu la discrétion qu'ils essayent d'avoir./

*Ganshi ne peut pas laisser passer cela. L'objectif 'libérer les animaux' passe devant l'objectif 'trouver une taupe'.*

/Je ne dois pas foncer tête baissée... j'ignore combien de personnes peuvent me tomber dessus si je décide d'agir.

*Le vieil homme fait donc un rapide état des lieux: sources d'eaux potentiels, nombres d'ennemis, emplacement des clefs pouvant ouvrir les cages... En fonction de ces paramètres, il décidera d'un plan d'attaque.*

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

Le ton sec de ta réplique fait sursauter le médecin, qui affiche assez terrifié et se retourne pour de nouveau regarder la route droit devant lui sans plus essayer de réengager la conversation.
Ton fidèle garde du corps voisin de banquette te regarde d'un air suspicieux mais comme tu te tiens tranquille, il s'en tient à ça.

Nous sommes arrivés.

La gare est immense et bondée. Des gens courent dans tous les sens, ça crie, de la fumée s'élève de divers endroits. Tes deux nounous resserrent les rangs, bien décidés à ne pas te lâcher avant de t'avoir vu embarquer à bord d'un train.

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KAPZAYN

Ganshi peut repérer au moins une dizaine de personnes voyageant entre les cages.
La plupart inspectent leur contenu en notant dans un carnet, et quelques autres transportent des brouettes de nourriture et des seaux d'eau depuis une réserve où s'entassent divers fruits, du fourrage et une citerne.
L'organisation a l'air très fonctionnelle, ce ne sont pas des amateurs du genre. Tous sont vêtus de tuniques sombres, souvent noires.

Eh, vous là !

La nouvelle de ton arrivée a dû être annoncée par le garde car trois hommes se dirigent vers toi munis de longues lanières de cuir.

Restez pas planté comme un piquet. Pour le paiement c'est par là. On se charge du reste.

Il t'indique une petite porte vers le fond de la salle. Les deux autres gus sont bien décidés à attacher Pim par les cornes avec les lanières, sans doute en vue de le tirer dans une cage à son tour.

[Chizuka]

Riko suit docilement les garde. Elle ne tente rien. Disons qu'extérieurement, à part un visage fermé et haineux, rien de plus est exprimé pour l'instant. Mais intérieurement, ça bouillonne. Les deux gardes du corps qui la colle comme un chewing-gum sous une table ont le don d'émoustiller notre double. Mais elle s'efforce de retenir sa colère. Eclater ici était trop prématuré. Trop de monde tout d'abord, et surtout, les deux flics se méfiaient beaucoup trop. Elle n'aurait aucune chance. Elle se contente juste de râler.

Bon ça va, pas la peine de m'coller, je vais pas m'envoler

De mon côté, j'observe sans rien faire, mais prête à réagir au moindre geste suspect. Je ne tente pas tout de suite de reprendre les rennes. Connaissant Riko depuis les années, je sait qu'elle ne vas rien tenter maintenant. Je garde donc mes forces pour le moment fatidique et compte profiter d'un éventuel effet de surprise quand je me mettrai en action.