[Capitale]Grandes portes d'Aoshima[obligatoire aux étrangers

[Daisuke]

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Amarok est content pour Magena. Elle semble enfin reprendre confiance en leur mission après une longue journée passée à se faire rembarrer d'un peu partout et surtout 6 ans sans nouvelles.

On y va ! Et si l'endroit pour dormir contient de quoi manger c'est encore mieux, je meurs de faim !

La bonne humeur retrouvée, ils se mettent en quête d'une auberge ce qui n'est heureusement pas trop rare quand on se trouve dans le port de la capitale de la Nation du Feu.
Ils entrent à la première enseigne qu'ils croisent et qui leur semble sympathique et bien entretenue. La pancarte indique "Le phoque-iguane"

C'est quoi un phoque-iguane ?

Ils poussent la porte et découvrent un cadre simple mais accueillant, ressemblant à un modèle low cost de ce qu'ils ont pu voir à Hosho.
Direction une table libre et les voilà avec le menu en main pour choisir de quoi se remplir l'estomac. N'oublions pas l'ordre des priorités, la bouffe en premier !

Euh...je connais même pas le tiers des plats affichés.

Lui qui voulait du dépaysement, il est servi.

Aller on va tenter au hasard, tant que ce n'est pas encore du poisson c'est l'occasion de goûter un truc nouveau !

[Atiscomin]

Magena qui regardait la carte avec une avidité sans mélange sentait la salive monter. Elle avait faim. Et même si elle non plus ne comprenait rien aux noms dans le menu... Elle choisit une ligne au hasard. Un truc avec visiblement une espèce de viande porcine dedans. Ça avait l'air ragoûtant rien que d'y penser! Elle alpagua un garçon de salle au passage pour passer commande.

-Et avec ceci, pourrait-on avoir un thé... local s'il vous plait? Nous sommes de passage ici, en vérité nous ne connaissons donc pas bien les variétés.

Bref elle restait charmante. Regard de braise et peau basanée, le combo fatal! Une fois que leur boissons étaient arrivées, elle prit la première gorgée avec un plaisir non dissimulé. Elle avait soif aussi visiblement. Vous savez, le genre de soif qui vous laisse une plaque pâteuse dans toute la bouche? Elle reposa sa tasse, visiblement prête à parler un peu avec Amarok en attendant leurs plats:

-Finalement on aura eu de la chance aujourd'hui. Visiblement, si on y passe le temps ça paye! Tu en as pensé quoi des docks finalement? J'ai trouvé ça bien plus grand que ce qu'on peut avoir chez nous, pourtant ça reste très bien organisé! En matière de logistique, la Nation du Feu semble on ne peut plus rodée. Au vu de ce qu'on a là, ça m'étonnerait que la bibliothèque ne contienne pas de registre précis des transactions. Mais... J'espère juste qu'on aura la permission de les consulter. Je sais que mon père était protecteur avec ses affaires, c'est certainement pareil ici.

[Daisuke]

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Adoptant la technique de Magena, Amarok commande un truc au nom aussi sympathique qu'exotique.

Du thé, quelle bonne idée !

Voilà qui lui remet en mémoire une autre fameuse tasse de thé, à mille lieues de là. Pour le coup, son regard est involontairement attiré par le tatouage de Magena.
Il se surprend à songer à la sœur jumelle, restée seule au Pôle depuis un bon moment maintenant, alors qu'ils sont tous deux partis sur les traces de leur père.

Ça ne doit pas être évident pour elle, d'être ici seule. Ou presque.

Il sourit intérieurement, ne regrettant pour rien au monde de s'être lancé avec elle dans cette aventure à la conclusion incertaine.

Même si je ne lui servirais sans doute pas à grand chose en matière de combat, au moins n'est-elle pas toute seule pour affronter ce voyage.

Dérivant vers des pensées plus sombres, et pourtant inévitables, il se dit aussi que si jamais cette recherche devait aboutir sur une fin tragique, au moins aura t-elle quelqu'un à ses côtés, loin de chez elle et des siens.
Sans doute à cause de ces pensées peu joyeuses, la première chose qu'il trouve à répondre à la question de Magena sur le sens de l'organisation de la Nation du Feu a quelque chose d'un peu acerbe.

Ça va sans doute de pair avec leur talent inné pour les guerres et les conflits.

A peine a-t-il laissé échapper la remarque qu'il se rend compte qu'à la lumière des événements récents, celle-ci prend une tournure un peu trop...dure.

Désolé...

Il ferme les yeux et se masse l'arrête du nez.

Je suis un peu fatigué je crois.

Il affiche un sourire un peu gêné.

J'espère aussi qu'on pourra accéder à ces archives. Mais...on essaie d'abord la bibliothèque ou bien l'ancien docker ? Qu'est-ce qui est le mieux d'après toi ?

[Atiscomin]

-Disons que c'est la forme qui pêche. Dans le fond... Tu n'as pas totalement tort. Pour reformuler de mon point de vue, leur pays doit disposer d'une force militaire particulièrement disciplinée. Mais pour être franche, je m'en fiche un peu, je n'aurai jamais affaire à celle-ci... J'espère.

Les plats arrivèrent très vite, ce fut accompagné d'un cri de contentement de la jeune femme qui attaqua sans demander son reste. Elle oubliait toute bienséance ici, mais finit sa bouchée avant de répondre:

-C'est une bonne question. J'aimerais d'abord aller voir le docker pour ma part. Je me dis que si les registres sont difficiles d'accès, on peut anticiper et lui demander un coup de main. Ce ne sera certainement pas aussi simple que ça, il ne nous connait même pas, mais ça vaut le coup d'essayer j'imagine...

Elle retourna à son repas mais juste avant lui jeta un regard lui demandant simplement : "-Qu'en penses-tu?"

[Daisuke]

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Amarok hoche la tête, approuvant tacitement le souhait de ne pas avoir de démêlés avec les forces armées de la Nation du Feu.

Mmmmh ça sent trop bon !

Le pêcheur n'est pas en reste, à peine les plats arrivent-ils sur la table qu'il imite Magena et se jette presque dessus tout en écoutant sa réflexion quant à la suite des opérations.
Force est de reconnaître que Magena marque un point niveau argumentation : le docker pourrait peut-être les aider à accéder aux archives.

Bien vu ! Avec son aide on devrait avoir pas mal d'informations très utiles. Et puis de toute façon...je te suivrai quoi que tu décides de faire.

Reste bien entendu toujours la probabilité qu'ils ne le trouvent pas ou qu'il refuse de les aider, mais il y a eu assez de pessimisme pour la journée. Cette fois, Amarok se contentera de voir les choses du bon côté et d'ignorer le reste.
Le pêcheur achève son assiette en savourant jusqu'à la dernière goutte de sauce avant de faire signe à la serveuse pour lui demander s'il serait possible de loger pour la nuit.

Bien sûr, nous ne sommes pas complets. Le tarif est à 70 yuans la nuit par personne.

[Atiscomin]

Magena s'arrêta de manger avant de regarder Amarok, d'un air de "sans rire?". Puis elle lui sourit avant de rattaquer.

-C'est gentil de ta part.

Ils allèrent donc payer pour leur nuit après avoir fini leur repas. Et 140 yuans qui partaient! Magena n'avait jamais eu de problèmes d'argent, mais maintenant que les ressources étaient limitées, elle devenait déjà pingre. C'est en faisant un sourire contrit qu'elle donna la somme à l'aubergiste. Et au moment où les pièces tombèrent de ses mains, elle sentit LE coup de barre arriver.

C'est ainsi qu'en souhaitant la bonne nuit à Amarok, elle monta se coucher directement.

[Daisuke]

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Amarok peut presque se sentir rougir à la remarque de Magena et se contente de fixer son assiette sans répondre. La voir tendre l'argent à l'aubergiste et régler leur nuit à tous deux en rajoute encore une couche en matière de honte.
Comme elle monte se coucher immédiatement après, Amarok reste planté là quelques secondes avant d'avoir l'idée du siècle qui résout son problème de conscience : il paie le dîner.
Bon, c'est moins cher que le prix de la nuit, mais ça lui permet de retrouver un semblant de fierté à ne pas se laisser complètement assister par quelqu'un d'autre.

Une fois que c'est chose faite, il rejoint sa chambre, dépose ses affaires dans un coin et teste la souplesse du matelas.
Son regard se pose sur l'épée qu'il trimbale depuis son départ du Pôle Nord. Un cadeau de Lyanna. Pour qu'il se protège.
Souriant, il se lève et s'empare de l'arme. Sans enlever le fourreau, il se met à faire des passes dans le vide, révisant les mouvements enseignés par son professeur.
Malgré la fatigue de la journée, il se livre à cet exercice pendant un long moment, les yeux fermés, concentré.
Calquant sa respiration sur ses gestes, il finit par se sentir serein, et la fatigue finit par le rattraper et s'abattre comme une masse sur lui.
Après avoir déposé soigneusement l'épée sur la commode, il se met au lit et s'endort en un clin d’œil. Demain : objectif docker !

[Atiscomin]

Et une nouvelle journée!

Magena s'était réveillée depuis une demi-heure déjà, le soleil était assez près de l'horizon sans que ce soit toujours l'aube. Elle finissait tout juste ses ablutions, avant de s'habiller d'une manière plus rustre qu'elle n'en avait l'habitude lorsqu'elle était au Pôle Nord. Finis les habits évolués mêlant classe et praticité. Maintenant, il s'agissait d'un ensemble tunique-pantalon assez léger qui faisait garçonne, aux couleurs de chez elle tout de même, mais loin de l'accoutrement des personnes aisées de sa tribu. Elle savait bien que cela pouvait sembler bizarre sur quelqu'un comme elle, c'était évident que beaucoup de femmes portaient de longues jupes voire parfois des robes, mais elle avait pris le parti de changer un peu la donne.

Elle descendit au comptoir, paya une nuit de plus, demanda son chemin pour aller chez l'ancien docker, et sortit... puis se rendit compte qu'elle avait bien fait de ne pas mettre trop de couches: il faisait très bon déjà à cette heure. La jeune femme n'osa même pas imaginer la température à midi. C'est dehors, munie de son sac contenant le minimum nécessaire qu'elle attendit qu'Amarok la rejoigne.

[Daisuke]

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A l'opposé de Magena, Amarok savoure le fait de pouvoir justement se lever après, ou tout au moins pendant, l'aube.
Après des années à devoir aller remonter les filets bien avant les premières lueurs du jour, il considère qu'il a assez donné et compte bien profiter de sa liberté toute nouvelle pour utiliser au maximum son lit.
Allongé sur le dos, les bras derrière la tête, il rêvasse un moment, remettant de l'ordre dans ses idées avant d'entamer la journée.

Bon, j'en connais une qui doit être impatiente de se mettre en route !

Il saute hors du lit et fonce dans la salle d'eau pour se rafraîchir et enfiler une tenue propre. A l'image de sa partenaire, il opte pour un truc léger : tunique sans manches noire et pantalon blanc.
Il descend les marches à toute allure, fait un crochet par le buffet petit déj' pour rafler divers petits pains (après tout c'est compris dans le prix de la nuit !) et cherche Magena des yeux.
De toute évidence cette dernière est encore plus motivée qu'il ne le pensait car elle fait déjà le piquet devant la porte.
Il s'empresse de la rejoindre et lui propose un des petits pains en souriant.

Salut ! Tu as mangé ?

Le duo peut donc se mettre en route vers la maison du vieux docker.

[Atiscomin]

La porte de l'auberge s'ouvrait, Amarok apparaissait alors que Magena finissait de refaire sa petite queue de cheval tombante. Elle ne pourrait décemment pas laisser ses cheveux libres vu la chaleur. Cette fournaise... c'était vraiment une gêne pour elle.

Ah le voilà!

Elle accueillit Amarok avec un sourire appuyé.

-Salut! Euh...

Elle baissa les yeux vers le pain tendu.

-Je n'ai pas l'habitude de manger dès le matin. Mais merci! Fit-elle, gênée.

Demi-mensonge. Sur ces mots, voyant que son compagnon était pratiquement déjà parti, elle entama la route vers leur première destination de la journée : chez le docker retraité.

Direction la Ville Basse!