Le Temple de l'air Boréal

[Esprit des Vents]

Et c'est repartit pour un tour. Le trajet ce passe sans problème et elle arrive sans problème au port.

[Kiel]

La dure journée de labeur ne faisait que commencer et déjà Kiel sentait la fatigue l'assommer. Le soleil devait être à son zénith, il sentait sa chaleur pesante sur ses épaules. Torse nu, un outil de fermier à la main, il s'activait à travailler puisqu'il n'avait pas le choix.

*Pourquoi est-ce que je trime alors que ceux de mon âge ne font que dormir au temple... je t'en ficherais moi du tempérament... Y a que des excentriques là bas...*

Mais se plaindre ne faisait guère avancer les choses et Kiel avait horreur de voir son travail s'éterniser. D'un coté, il remerciait le ciel de l'avoir fait flemmard. Il trouvait toujours un moyen de finir son travail de fermier plus vite que les autres. Sans doute la promesse d'un repos bien mérité le motivait assez pour finir plus tôt. Délivrant les dernières récoltes, il ramassa sa veste et rabattu sa capuche sur sa tête afin de se protéger du soleil. Il décrocha l'éventail qui pendait à son pantalon et conduisit une petite bourrasque jusqu'à lui avec.

*Qui pourrait s'en passer ?*

La terre ? Trop bourrin. Le feu ? Les effets pyrotechnique ne collaient pas du tout avec son caractère laxiste. L'eau ? Cette perspective était intéressante mais l'air était vraiment son passe-partout.

*Tient... je devrais peut être passer au temple.*

D'un pas nonchalant, il se dirigea vers le temple.

[Esprit des Vents]

Alors qu'il se dirige vers le temple, il ne se passe pas grand chose. La vie est légèrement monotone ici il est vrai.
Il entend brièvement deux personnes parler d'un jeune paysan qui s'est fait remarqué un peu plus tôt dans la journée dans le village. Mais bon, à Xining, il s'en passe des choses. Alors qu'au temple...

[Kiel]

Rien à faire dans ce foutu temple. Voilà ce que pensais Kiel qui n'avait pourtant envie de rien faire. Jolie paradoxe, il ne voulait pas ressentir l'ennuie mais ne voulait pas faire grand chose non plus. Peut être que retourner au village lui donnerait une certaine satisfaction. Celle de répondre à sa curiosité. Il fit quelques pas en direction des cuisines qui malheureusement étaient encore bien gardé. Se grattant lentement les cheveux, il se dirigea vers la sortie.

*Ces moines ont l'air aussi coincé qu'avant... pah... qui resteraient dans une léthargie totale...*

Puis il se mit à penser à Republic City. Une ville qui avait une atmosphère totalement opposé à celle-ci. D'un coté il rêvait de voir cette ville de prêt mais de l'autre... Il devrait subvenir à ses besoins, faire face à des obstacles inconnus. Rien de tout cela était enchanteur pour Kiel qui se dirigea malgré tout vers la ville de Xining. Il s'installerait surement sur un toit pour roupiller. Il sortit du temple, traversa les champs en direction de la place principale de la ville.

[Esprit des Vents]

Il arrive donc au village.

[Esprit des Vents]

♪♫A cette distance, elle arrive en avance♪♫

[Marvan]

En provenance de : Xining

*Volodia marche toute la nuit. Ses pieds souffrent de l'ascension et la montée d'adrénaline provoquée par sa fugue commence doucement à disparaître. Elle est soudain abattue de fatigue et s'adosse à un mur qu'elle trouve sur son chemin. Elle s'accroupit.*

/ Juste le temps de me reposer... un peu.../

* Ses paupières clignotent, le monde autour d'elle sombre dans une obscurité profonde. Elle a à peine le temps de s'écarter de la route pour se dissimuler un peu du regard des passants, et s'endort en serrant contre elle la tenue de moine de l'air. *

[Esprit des Vents]

Volodia se réveille alors que le jour est bien levé. Elle se trouve dans une chambre toute simple. Une fenêtre permet à Volodia de voir Xining en contre-bas. Enfin, si elle veut regarder par la fenêtre.

[Marvan]

* Volodia ouvre les yeux. Son coeur se met à battre à toute vitesse, elle se redresse sur le lit et son regard tombe sur le paysage par la fenêtre : elle redécouvre le village, qui lui semble tout petit vu d'en haut. Elle en oublie un instant où elle est et s'accorde un sourire, ravie d'avoir réussi à fuir le domicile familial. Puis elle écarte sa couverture.

/ Une couverture... Où suis-je? /

* Elle étend ses jambes, sans trop oser se lever du lit. Elle en déduit que des moines de l'air ont dû l'héberger en la découvrant endormie dehors. Elle fronce les sourcils, perdue : comment peut-elle être sûre de pouvoir leur faire confiance? Doit-elle tout leur dire, ou au contraire partir au plus vite? *

[Esprit des Vents]

Après quelques minutes passées seule, quelqu'un frappe à la porte.

- Mademoiselle ? Vous êtes réveillée ?