Omashu

[Majisse]

*Majisse sursaute quand elle entend des cris derrière-elle et le bruit de la pierre qui vole. Son allié temporaire venait de se faire repérer. Elle se retourne vers lui et le regarde aux prises avec les différents criminels qui se jetaient sur lui comme de vulgaires animaux.

Il ne ferait pas long feu tout seul face à eux... Et honnêtement, Majisse n'était pas sûre de faire la différence dans le cadre d'une bataille rangée.

Elle tourne alors le dos à cet inconnu et décide de profiter du bordel engendré pour aller voir du côté des cages. Autant que cette situation lui serve à quelque chose. L'autre pourrait bien tenir quelques minutes le temps que Majisse libère son bison. Quand ce sera le cas, ce sera pas la même histoire. Elle serait capable de se défendre et peut-être même d'aller sauver l'autre quiche.

S'il était pas mort entre-temps. Ce serait dommage (pour lui, Majisse s'en remettrait très vite).*

[Conteur de la Terre]

MAJISSE

*Majisse laisse donc tomber son camarade et file vers les camions, elle arrive à voir ce qui se cache dans les camions et retrouve son bison, ainsi que des grosses bêtes. Il y a deux taupes géantes et un élan-lion à dent de requin adulte mâle.

Bref, y a de quoi foutre le chaos dans le coin.*

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MELNAR

*La femme soupire.*

-Tu as de l'idée le moine. Mais la technique fétiche des fils de l'eau est connue depuis longtemps par les militaires de notre nation. Et si tu peux tromper une garnison des marais, tu pourras difficilement tromper le Dai-Li.

*Elle soupire à nouveau.*

-Ba Sing Se est au nord d'une région désertique, les nuages et l'humidité y sont rare. Si le nuage parait suspect, tu seras abattu en vol.

*Elle rigole.*

-Mais je dois avouer que t'as de l'idée... Même si elles sont manifestement mauvaise. Et puis t'es motivé, on peut pas t'enlever ça. Pour la Reine, elle a surtout besoin de gens motivés et fiables. C'est à elle de voir si tu lui as plu...

*Une femme de taille très moyenne tombe juste à côté de la précédente. Elle est habillée très simplement. Elle a une grande crinière auburn plaquée en arrière par un bandeau sur le front.*

-Tu me plais le moine !

[Melnar]

* Je savais que la région de Ba Sing Se était aride mais ça arrive qu'il y ai des nuages. Enfin bon ce n'était pas grave il sera toujours temps de trouver une meilleure idée si la reine me prends au sérieux. Encore faut-il que je convainque cette étrange femme.*

- C'est à elle de voir si tu lui as plu...

* Hein ? Si je lui ai plu ? *

- Tu me plais le moine !

* Mais serieux, d'où elles sortent ? Néanmoins je m'inclinai car je pressentais le statut de la personne qui venait d'arriver.*

- Votre majesté je suppose ? J'imagine que vous avez tout entendu. Vous connaissez la nature de ma requête. Auriez vous déjà eu de telles demandes ?

[Chizuka]

Toujours vêtue de mon écharpe rouge et de mon pull brun, je débarque enfin au Royaume de la Terre. Je descend rapidement du bateau et remercie chaleureusement celui qui m'a amené jusqu'ici avant de payer la course.

Puis je me met en marche en direction de la ville qui se tient fièrement devant moi. j'avale difficilement en la regardant. J'ai fait ce voyage depuis la nation du feu pour le retrouver et enfin pouvoir serrer dans mes bras le fruit de notre amour. Sera-t-il m'accueillir ? Je n'en sais rien.

Tu vas vraiment retrouver cet abruti ? s'énerve Riko dans ma tête

Sans réagir à sa provocation, je réponds simplement

Oui, et t'as pas intérêt de tout faire foirer

Je l'entends grommeler, puis plus rien. Depuis que je la connais, Riko devient de moins en moins une menace. Repoussant aujourd'hui plus de la moitié de ses tentatives, je me suis dit qu'il était temps de revoir ma famille et de vivre ensemble.

Me voici arrivée devant les portes de la ville.

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

*Le port étant quand même à quelque jour de la ville, il faudra voyager encore un peu pour atteindre la cité d'Omashu. Fort heuruesement un monorail avait été mis en place pour rallier l'un des plus grands ports en périphérie. Moyennant finance, la fille du feu parvient à rallier la cité en pleine effervescence.

La cité d'Omashu était grande et toujours en pleine expansion. Comment le retrouverait-elle ?

[Yaia]

*Le petit bout de femme qui se présente à Tenkan explose de rire.*

-Détend-toi le moine, je suis pas ta reine. Et non, les gens qui m'entourent sont plutot à se faire dans le froc en ce moment. Si tu veux vraiment m'aider, j'aurais toujours besoin d'aide !

*Elle croise les bras.*

-Appelle-moi Yaïa.

*Son sourcil se lève.*

-Je sais qu'on a déjà tu te poser la question mais... Pourquoi tiens-tu tant à m'aider ? Non parce que tu restes un fils de l'air, les affaires du Royaume de la Terre ne te concerne en rien.

*Elle ricane.*

-Et je dois dire que les tiens sont rarement concernés par grand chose...

[Chizuka]

Quand je sors du monorail et me fond dans la foule, je constate que c'est en plein boom. Rues remplies, bruits assourdissants, mouvement dans tous les sens, rien ne faisait penser au calme. Je déambule dans les rues, un peu au hasard.

Je finis par demander à un homme en uniforme, l'interpelant avec un mouvement de bras

Excusez-moi monsieur, j'aimerais vous demander quelque chose

Je m'approche de lui

Voilà, j'aimerais retrouver quelqu'un qui habite ici. Savez.vous ou je pourrais trouver son adresse ?

[Melnar]

-Je sais qu'on a déjà tu te poser la question mais... Pourquoi tiens-tu tant à m'aider ? Non parce que tu restes un fils de l'air, les affaires du Royaume de la Terre ne te concerne en rien... Et je dois dire que les tiens sont rarement concernés par grand chose...

*Pourquoi c'est si surprenant qu'il y ai des exception ? Enfin bon allons y. *

- Et bien votre maj... Euh... Yaïa, c'est plutôt connu des miens que ma voie spirituelle est peu conventionnelle. Et si elle est acceptée c'est avant tout parce que c'est l'avatar Aang qui m'avait aidé à la trouver. Pour vous donner une idée je suis en train d'essayer d'apprendre la maîtrise de la terre et j'essaye de m'imprégner de votre philosophie et de votre manière de penser.

*Je marquai un temps d'arrêt me demandant si je devais tout lui dire.*

- J'ai habité a Omashu un certain temps... c'est ici que j'ai rencontré ma femme et ai passé nombreux des meilleurs moments de ma vie... En résumé je me sens plutôt proche du peuple de la terre, en particulier celui de Omashu donc je vous considère un peu comme ma reine...

[Majisse]

*Pas besoin de réfléchir bien longtemps. Il fallait libérer tout ce beau monde mais il fallait encore réfléchir à la manière de faire. Les cages étaient fermées avec des verrous de métal et Majisse ne savait ni maitriser le métal ni le trancher. Il lui faudrait trouver les clés et pour ça, il faudrait trouver la tente du patron.

Certes son allié allait foutre un peu de bordel mais c'était limité et dans le pire des cas, ça rendrait simplement les braconniers plus attentifs.*

Pourquoi j'ai jamais appris à crocheter les serrures ?

*Promis, elle s'en occuperait dès qu'elle aurait un peu de temps libre. C'est qu'avec la réflexion, ce serait tellement mieux de pouvoir ouvrir toutes les portes qui nous résistent.

Elle repère une tente plus grosse que les autres et tente de se diriger le plus rapidement et discrètement possible derrière l'ouverture afin de vois si elle peut pas passer par en dessous. Ce serait salissant mais beaucoup plus discret.*

[Conteur de la Terre]

CHIZUKA

*Le garde interpellé par la fille du feu se dirige vers elle et lui adresse un sourire poli. Il a l'air nettement plus embêté quand elle lui dit vouloir retrouver l'adresse de quelqu'un.*

-Vous voulez retrouver quelqu'un et vous n'avez même pas son adresse ?! Vous n'avez même pas le quartier ?

*Il soupire.*

-Omashu est une grande ville, mais il me semble qu'il y a des registres par quartier si on veut retrouver quelqu'un. Il y a des bâtiments officiels qui servent de relais pour le palais.

*Il lui indique comment rallier l'un de ces bâtiments et s'en va vers sa ronde.*

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MAJISSE

*Majisse parvient à rentrer dans la tente, mais celle-ci est vide. Aucune trace d'un quelconque être vivant. Et après un bref regard, aucune clé. Prendrait-elle le risque de fouiller ?

A l'extérieur, son pote est en train de beugler, y a des chances qu'il se soit fait chopé.*