Rika hocha la tête vivement. Bon tant pis ça alit être plus excitant ! Si elle réussissait dans ses conditions sa réputation prendrait un gros plus.
-Banko !
Elle se dirigea vers la porte à la suite de son désormais collègue. Avant de sortir, elle fit un grand coucou à tout le monde et s'engouffra à l'extérieur. Une fois dehors le maître de l'air se propulsa sur les toits. Pour sa part, la demoiselle piqua un sprint droit devant elle vers un mur. Elle profita du temps de course pour s'improviser des griffes de glace sur les doigts. Elle bondit sur le mur puis, aidée de quelques acrobaties, elle atterrît sur le toit. Elle marqua un court temps d'arrête le temps de se repérer et reprît sa course.
Ses chausson d'escalades lui donnaient une adhérence optimale et silencieuse, ainsi elle put suivre l'encapuchonné sans trop mal, cela en devenait même un jeu de chasse à la souris. Elle favorisait les lignes électriques lorsqu'elle devait traverser des faubourgs et que les bâtiment n'étaient pas assez rapproché pour qu'elle puisse bondir d'un toit à l'autre. Elle savourait l'excitation du vol à venir. Voler dans le bureau de la chancelière c'est pas rien ! Aucun obstacle ne semblait lui résister, ne pouvant voler, elle allait moins vite, certes, mais les toits et terrasse offraient de bon tremplins. Elle profitait de l'humidité de la nuit pour reconstituer ses griffes quand ses dernières s'usaient un peu trop.
*Les deux acrobates ne rencontrent pas de difficulté jusqu'à leur cible... Le Palais de Republic City.*
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*Les deux hommes de mains partirent sans demander leur reste. La jeune fille restait assise en tailleur sur la petite table en bois.*
-J'ai soif. Je peux avoir du thé ?
*Demande-t-elle avec un air innocent tandis que l'un de ses comparses cherche dans les petits meubles de quoi servir sa patronne.*
-Patronne... Vous pensez que ça ira ?
-Y a intérêt pour lui...
-Mais je veux dire... Sont-ils fiables ?
-La fille je sais pas. Elle a quelque chose qui me plait. Le type... Boarf, il se la joue un peu trop à mon goût.
*Elle hausse les épaules avant de rire.*
-Patronne ?
-Désolée, j'étais en train de me dire que je lui péterai bien les genoux pour le dresser mais ... Il en a pas !
*Et elle éclate de rire. Une hilarité que ses collègues ne partage pas. Elle finit par retrouver son calme et soulever légèrement son masque pour essuyer les quelques larmes qui coulaient sur son jeune visage. Elle saute de la table en soupirant.*
-Vous êtes pas drôles...
*Et elle se retourne.*
-On dirait qu'on va devoir attendre ici longtemps...
*Elle tape dans ses mains.*
-... Dîtes-moi que l'un de vous a prit des cartes.
Pas moyen de dormir... Je me fais vieille ou quoi?
Accoudée à la fenêtre, lasse, je tenais une petite cigarette qui se consumait lentement. Encore une insomnie cette nuit, c'était la troisième de la semaine. Tirant sur ma clope, je perdais mon regard sur les ruelles du Dédale mal éclairées.
Je vais pas commencer à me faire des tisanes pour me relaxer quand même.
Rien de spécial ne se passait dans les rues que je pouvais voir. Comme d'habitude des types louches en bas de l'autre côté de l'allée, un bar en sous-sol silencieux sûrement gardé par un colosse, un gars pas à l'aise qui rentre chez lui... Une odeur pestilentielle à laquelle on finit par se faire.
Je suis tellement crevée que je finis par mal faire mon boulot à l'usine, ça devient grave quand même. Se foirer sur un travail à la chaîne, faut y aller.
Je soufflais quelques ronds de fumée avant de carrément m'affaler sur le chambranle. Cinq ans que je traîne dans ce gourbi et j'ai à peine pu changer d'appartement entre deux. Le boulot à Lossan Sing ne rapporte pas grand chose, alors forcément joindre les deux bouts n'est pas une mince affaire. Et avec ça je devrais aussi prendre des cours de maîtrise, travailler mon physique, me chercher une meilleure place.
Pourtant avec l'exercice chaque soir, je devrais m'affaler et sombrer d'un coup.
Nom d'un chien-ours, vivement la naturalisation. Ça devrait aider un peu; avec ça je pourrais postuler sérieusement en ville au moins. Mais bien sûr il faut à chaque étape attendre les autorisations, les différents papiers, passer les tests de nationalité et les entretiens... J'adore le progrès!
Bon on va se recoucher et essayer de trouver le sommeil... j'aurais peut-être de a chance. Qui sait?
Je balançais le mégot d'une pichenette après l'avoir écrasé contre le mur extérieur et me levais doucement avant de refermer la fenêtre. Le couple à côté commençait à s'engueuler salement. Bon, le tableau n'était pas tout noir non plus. Je me plaignais mais après tout j'en étais à la dernière ligne droite, dès qu'on m'appellera pour passer au Palais ça devrait être bon.
C'est avec ça en tête que je m'allonge sur un lit sommaire avant de fermer les yeux, priant pour une fin de nuit rapide.
Je les rouvre, trois heures plus tard. La tête dans le cul. Heureusement que j'ai une bonne heure avant d'aller à l'usine. Je me lève tant bien que mal et regarde le courrier que je n'avais pas pensé à vérifier hier. Facture, facture, facture, tract pour un magasin en ville, pour une fête dans la semaine, ça me fait une belle jambe. Puis je tombe sur un pli officiel cachets compris, tout ce qu'il faut pour éveiller mon intérêt.
Ça vient du palais... Ce serait la lettre que j'attends?
Mes ongles étaient courts pour une femme, mais ça suffisait à l'ouvrir proprement. C'est là que j'avise plusieurs lignes de textes bien présentées dans le langage impeccable de l'administration de Republic City qui firent bondir mon coeur dans ma poitrine: j'étais prête à me faire naturaliser, je n'avais plus qu'à passer au palais après le taff.
C'est sur cette bonne nouvelle que j'allais travailler avec, pour une fois, le sourire aux lèvres.
*Alors qu'Ayla sort de son appartement, elle ne fait pas attention à l'ivrogne qui gît dans ses escaliers et l'enjambe sans difficulté. Alors qu'elle sort pour rallier son usine dans le quartier industriel, elle se fait siffler par les même lourdingues au bar du coin. Son bus arrive pile au moment où elle arrive à l'arrêt. C'est une chance.
Après une petite journée de travail, elle devrait aller rapidement au Palais.*
Tel un oiseau dans la nuit, il parcourait les toits et son fondant dans les ombres il n'était rien d'autre qu'un mirage au yeux des pauvre égarer qui en cet tardive nuit pouvais regarder les cieux. Son souffles court, la sueur lui coulant le long du front et de la nuque avec le vent qui venais lui rafraichir le visage. Celui-ci sifflant dans ses oreilles, il bondissait plus haut et plus loin encore s'aident de sa maitrise du vent qui lui permettes de faire des exploits athlétique qu'il ne pourrait espéré autrement réaliser autrement.
Un oiseau, qui avait son nid et son perchoir. En tous cas pour cet nuit celui-ci ce trouvé enfouie dans le Dédale, endroit ou l'air était lourde de sa pollution et de son infamie. Bien des ruelles était des coupes gorge et le cartier resté mal famé peupler pars les malheureux qui ne pouvais payer le prix d'une vie sain. Ou la pègre avait main mise et tous savais qu'il ne valait pas mieux ce trouvé sur leur chemin. Malheureusement pour notre petit oiseau, celui-ci avait bien trop briller pour ne pas êtres mise en cage et il avait attiré l'oeil de celle-ci.
Cet nuit, il avait frissonner et ressentie la soif du danger qu'il appréciait temps. Venant ce posais dans un souffle de vent qui repoussa sa capuche, il retira son écharpe qui recouvrer ses lèvres s'approchant de l'escalier sordide d'où il avait commençait la soirée. Le petit singe était rentrée ... relevant ses lunettes tendit qu'il venait frappé à la porte, le silence habité le lieux. La lumière vacillante, et quelque bruit d'alcoolique et chien qui crier leur désespoir de la nuit .
*La porte s'ouvre. La fille masquée jouait aux cartes avec ses compagnons masqués. Le troisième joueur retourne à la table pour jouer. Quan peut rentrer et faire son rapport.*
Je sortais du bus, rafraîchie. Ça fait du bien de s'entraîner un peu, même si il pleut tout autour. La pluie rend même ça mieux en un sens, j'adore ça de toute façon.
Il était franchement temps d'aller se coucher, mes yeux commençaient à gagner en poids, c'était mauvais signe pour la suite de la nuit.
Je rentrais sans tarder à mon appartement, sur mes gardes cela-dit. J'avais maintenant l'habitude du quartier et faut dire qu'à cette heure-ci ça commençait à puer.
D'un mouvement rotative de l'épaule Quan rentra dans l'entre, d'un bruit métallique tell un cowboy avec ses éperons qui claque sur le sol. Retirant sa capuche et descendant ses lunettes ainsi que sont écharpe, il découvrit son visage devant le petit comité.
- J'espère ne pas trop vous avoir manqué. Ce passant les mains dans ses cheveux humide de sueur, un fin sourire ce dessina sur son visage. Voici ce que vous m'avez demander, l'affaire c'est bien dérouler.. mis à part votre maître de l'eau qui est partie s'amuser ailleurs. Je ne vous cache pas que cela ne m'arrange pas.
D'un geste il avait sortie l'enveloppe et avec un courant d'air maîtriser il envoya la l'enveloppe, qu'elle puisse allez en direction de l'adolescente au mystérieux masque. Venant à prendre de quoi s’asseoir, il soupira une fois poser.
*Quan rentre dans la pièce et fait son rapport en envoyant le dossier qu'un des agents de la fille attrape au vol pour le poser sur la table. La fille se tourne vers lui et envoie de l'iar d'un coup de pied pour envoyer péter le tabouret que Quan s'était trouvé.*
-La fille est où ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?
*Ce serait quand même bien de savoir de quoi il en retourne exactement. Quan devrait s'expliquer plus clairement à son nouveau patron s'il voulait s'asseoir et boire un coup.*
---------------------------------- AYLA
*Ayla arrive à rentrer chez elle sans croiser le moindre problème. Quelle chance !
Par contre en ouvrant la porte de son immeuble, une femme inconnue émerge et lui vomit sur les pompes.*
Et voilà, mes pompes sont crades. Moi qui avait réussi à les garder relativement propres aujourd'hui...
Cependant le cas de la dame était plus inquiétant. Je me penchais vers elle pour la saisir fermement avant de la coller contre le mur pour qu'elle puisse s'y appuyer.
-Ça va aller madame? lui dis-je par politesse.
Je savais bien qu'elle n'était sûrement pas en état de me répondre, mais je voulais m'assurer que c'était juste une ivrogne avant de rentrer. Si jamais elle était partie pour claquer il fallait quand même faire quelque chose.
