Tout s'était passé assez vite et Magena s'était contentée de suivre l'action, profitant de la fête et essayant de maintenir Yuuna intéressée. Le discours du Seigneur du feu était peut-être ennuyeux pour la petite fille, en ce qui concernait Magena ça l'avait inspiré. Une belle sororité entre plusieurs nations il n'y avait rien de plus beau il faut dire!
Mais en un rien de temps, tout venait de capoter. Un certain Ryo avait fait son irruption, posant sa b*te éthérée d'esprit sur l'estrade, et avait monté en un tournemain le peuple du Feu contre les Tribuns de l'eau. Un chaos sans nom s'ensuivait et la nourrice était dépassée dans les premiers instants, il faut le dire. Heureusement certaines réagissaient mieux que d'autres, notamment Korra qui érigeait une muraille pour protéger les hautes-sphères, une bonne initiative si l'on voulait l'avis de Magena.
Elle partait sans plus attendre se battre, distribuant ses ordres à ses sbires alors que le Seigneur du Feu pressait tout le monde pour fuir. C'est alors que la maîtresse de l'eau se vit arracher la petite princesse des bras par son père. Et même si c'était légitime, ça lui passait les ovaires dans un broyeur à légumes. Mais pas le temps de penser à ça trop longtemps, ils avançaient déjà et elle... Elle se retournait.
Elle avait envie d'aller se battre pour protéger son peuple et ses amis. Cependant, alors qu'elle faisait un pas vers les combats, sa tête revint vers les dignitaires du Pôle Nord et là plusieurs choses la retinrent. D'abord la petite Yuuna, elle ne pouvait pas l'abandonner alors qu'elle était en si grand danger, malgré les problèmes qu'il pouvait y avoir. Ensuite, elle vit le regard que portait Torruk à son fils ainé.
Quitte à aider sa nation... Autant faire les choses dans l'ordre.
Pour une fois, elle ne suivrait pas son impulsion du moment. Non, cette fois-ci elle était un minimum organisée dans ses idées. D'abord, elle suivrait Yuuna, Kenaï, Toruuk et les autres pour s'assurer qu'ils soient en lieu sûr. Ensuite seulement, elle irait aider le reste des Tribus, pour sauver ce qui pouvait encore être sauvé.