*Le chef de garde sourit poliment à la jeune fille aux cheveux de feu et s'inclina doucement, il fit signe aux garçons de le suivre et les fit entrer dans une des petites baraques placée spécialement pour l'occasion. Lorsqu'il entra, les quelques gardes en train de rire et de manger s'arrêtèrent et s'inclinèrent respectueusement devant leur chef. Ce dernier leur sourit et, d'un hochement de tête, leur permis le repos.*
Suivez-moi messieurs...
*À peine entré dans un petit bureau et installé, le chef examine la plaie d'Azaruk.*
Moins profonde que je ne le pensais... *Murmura-t-il, comme pour lui même*
Et bien, quel combat messieurs. Je dirais qu'il manque un peu de technique mais que la volonté est là n'est-ce pas ?
*Azaruk se fait soigné tandis que le chef continue sa petite éloge. Lorsque le petit pansements est fait, viennent enfin les choses sérieuses.*
Mon cher ami *Dit-il en s'adressant à Azaruk* Je refuse que vous portiez seul ce fardeau. Simplement parce que je n'ai pas assister au début de cette esclandre de chiffonnier, mais également parce que j'aime la solidarité chez les hommes et votre camarade en fera preuve tout comme vous avez montré votre noblesse d'âme. Cependant...
*Un sourire malicieux éclaire son visage et vire doucement au sadique pour finir sur une expression de réelle fureur*
Mais qu'est-ce qui vous a pris ?!? Vous êtes devenus fous ou quoi ? Vous vous rendez compte de la délicatesse diplomatique dans laquelle vous nous avez tous mis ? L'avatar elle-même n'a pas osé intervenir !!
*Le ton, haussé le temps de ces quelques mots, revient rapidement à la normale. Si tant est qu'une telle froideur pour un fils du feu puisse être considéré comme normal bien sûr.*
Je vous prierais à l'avenir de régler vos différents par les divers sports de compétition mis à votre disposition. Cela évitera au moins à l'un d'être blessé et à l'autre d'avoir l'air un gamin pris la main dans le panier de biscuit avant le dîner.
*Il remet a ceinture en place et reprend contenance très rapidement. Reprenant un air plus amical et détendu*
Aller, retournez auprès de votre amie, je pense qu'elle vous fera prendre conscience de vos actes mieux que moi. N'empêche que c'était un foutre beau combat les gars !
*La journée se soldera donc, pour vous, d'un savon et une tape amicale sur l'épaule. Nous en connaissons tous de plus mal lotis n'est-ce pas ?*