Le port - Centre d'accueil

[Shloka]

*Shloka avait assisté silencieux à l'échange entre Nathanael et le garde. Il ne désirait pas s'attirer de soucis mais il fît quand même un signe d'au revoir à Yao. Il espérait que celui-ci (bien qu'il n'avait pas exactement compris la nature de Yao) sortirait vite de prison et qu'il pourrait aussi profiter de la fête d'Hosho. Quand il sortît et que le garde lui dît de ne plus faire de bêtises, il rassura ce dernier sur cela. Mais il n'eût même pas le temps d'inspirer un peu d'air frais que Lin le fusilla du regard et l'interrogea en tapant du pied, ce qui n'était absolument pas bon signe.*

-Alors ? Qu'as-tu à dire pour ta défense ?

-Euh... comment dire...

*Shloka avait un sourire gêné et était très nerveux, ça se sentait même si il ne le voulait pas.*

-Disons qu'en cherchant la bague pendant un bon moment, j'ai eu une idée originale mais qu'i s'est retournée contre moi. J'ai promis 25 yuans si quelqu'un trouvait la bague. Un jeune enfant m'a amené une bague en bonbon, je l'ai remercié et je lui ai expliqué que ce n'était pas celle-là. Il m'a ensuite indiqué que la bague de la vieille dame était logé dans mon armure, je l'ai remercié, j'ai pris la bague et je lui ai donné la récompense promise. Du coup, j'ai fait les courses pour racheter ce que j'avais fait tomber des courses de la vieille dame et pendant celles-ci la garde m'a abordé avec le jeune garçon qui a dit que j'avais volé la bague et je me suis retrouvé en prison avant même de pouvoir me justifier. Voilà... Bref, j'ai toujours autant de chance, pas vrai ?

*Si tout le début de son explication était un peu stressée et hachée, il plaisanta sur la fin mais il était plus gêné qu'autre chose.*

-Désolé... je ne voulais pas vous inquiéter, toi ou Cahaya...Je vous prie à toutes les deux d'accepter mes excuses s'il vous plaît et je vous remercie de m'avoir sorti de ce mauvais pas.

[Nefer]

*Cahaya écoute incrédule l'histoire des péripéties de Shloka.*

/Voilà qui n'est pas banal./
* Elle voit bien que Lin est en colère, mais elle ne peut s'empêcher de rire en pensant à la bague en bonbon du gamin, et au fait que Shloka avait tout simplement depuis le début la bague de madame Chem coincée sur lui.*

/Et puis cette d’écureuil-hamster affolé!/ *Elle pouffe de plus belle face à la tête de son ami*

Désolée. *Dit-elle, coupable, en mettant la main devant sa bouche pour étouffer son rire.*

Il faudra que tu ailles présenter tes excuses à Madame Chem tout de même.

*Puis pour tenter de désamorcer la tension ambiante elle porpose.*

L'histoire finit bien, si nous allions manger un bout pour nous remettre de nos émotions?

/En espérant que cette fois rien n'arrive./

[Javeldose]

Nathanaël V.Speen

-J'en conclus qu'ils sont pas fichus de faire leur boulot correctement au Pôle Sud.
Nathanaël : oui et non. Si tu savais, mon pote...

* Après quoi le garde fit une mise en scène totalement ridicule, bien déterminé à laisser Nathanaël dans le trou à merde dans lequel il était. C'était manifestement un branleur de base, de cette flicaille qui boit son café le cul sur sa chaine la moitié de la matinée, et mange des donuts dans sa satomobile la moitié de l'après-midi, en n'oubliant pas de rater consciencieusement son job. S'il était un homme de terrain, il aurait sans doute remarqué quelque chose en tapant l'épaule du fils du feu, mais on n'en était plus à ça près.

Tout le beau monde mit les voiles. Le garde eut la délicatesse tout de même de prévenir ce Yao dans la cellule contre le viol entre co-détenus. Quelle attention touchante, c'était presque la seule marque de professionnalisme que ne s'attendait pas à constater Nathanaël.

Et tout le monde s'en alla. *

Nathanaël : hey.

* Il se retourna vers son partenaire d'infortune. *

Nathanaël : au cas où tu en douterais. Une tape sur l'épaule, ça veut dire "va te faire foutre" dans notre jargon.

* "notre" c'était tout le milieu administratif. Lorsqu'il était courtier, il en distribuait à tour de bras, c'est le cas de le dire. *

Nathanaël : il y a toutes les chances pour qu'on attente à la vie de tous les conseillers en toge qui se beurrent la tartine de compliments, et c'est ce genre de cons qui devra gérer la panique générale en ville. J'ose même pas imaginer le résultat.

[Conseiller du Feu]

Nathanaël

*D'un air morne, Yao répond simplement.*

-On devrait sortir après le festival. Ils veulent pas que les gens comme nous pourissent leur fichu festival. Un festival qui prône la paix ...

*Il crache.*

-Mon cul !

[Lily-chan]

*Lin ne desserra pas les dents et garda son regard dur et froid.*

Je n'ai que faire de tes excuses. Visiblement tu n'as rien retiré de tes erreurs passées.

*Elle se tourna vers Cahaya qui venait gentiment de proposer d'aller manger quelque chose.*

Je serais ravie de goûter ce que les stands de restauration ont préparé pour l'occasion. On va ENFIN pouvoir profiter un peu de la fête.

*Lin avait fait exprès d'insister sur le mot "enfin" afin que Shloka comprenne bien qu'elle le tenait entièrement pour responsable de cette perte de temps inutile. Elle ne se dérida pas pour autant et suivait ses compagnons, slalomant gracieusement à travers la foule tout en évitant de bousculer quelqu'un.*

[Javeldose]

Nathanaël V.Speen

Nathanaël : comme à peu près toutes les réunions politiques, ça montre ses belles dents blanches, ça se tape dans le dos. Jusque là, rien d'anormal.

* Quelque soit l'époque ou les gouvernements, rien ne changeait vraiment. Et ces temps-ci, l'avatar était plutôt un sujet de discorde qu'un sujet d'unification. Sa réputation était plutôt sulfureuse, comme pour chaque jeune avatar. Là non plus, rien ne changeait. *

Nathanaël : après, que voudrais-tu que prêche le festival ?

[Shloka]

*Shloka fût assez surpris du rire de Cahaya mais ne s'en offusqua nullement. La situation étant déjà nettement meilleure qu'auparavant.*

-J'irai bien évidemment m'excuser auprès de madame Chem, c'est la moindre des choses

*Mais Lin au contraire de Cahaya était restée de marbre. Froide et dure, celle-ci faisait bien comprendre au jeune épéiste qu'il n'était qu'une source ambulante de soucis. Cela lui rappela ce que tous les gens de la capitale lui avaient appris: il ne savait pas tirer grand chose de ce qu'il vivait...Le mot Enfin brisa le peu de confiance que Shloka gardait en lui pour le moment et son visage se transforma en une bouille déconfite et déprimée. Savoir que Lin lui en voulait à ce point était pire pour lui que d'avoir un poignard en plein coeur. Il les accompagna cependant bien que la joie ne semblait plus être au programme pour lui. Les seules choses qui occupaient ses pensées étaient la déception qu'il était pour les autres.*

[Conseiller du Feu]

Nathanaël

*Yao hausse les épaules, il ne sait pas vraiment ce que pourrait prêcher le festival et il n'en a rien à foutre. Il avait pourtant tort sur un point, il ne reste pas enfermé plus longtemps.*

Aller file, et évite de refaire des conneries tu veux ?

*C'est donc sans un regard et sans trop se poser de question qu'il te quitte. Le garde se tourne vers toi, l'oeil morne et soupire.*

J'ai pris la relève, on t'a fait passer ton interrogatoire à toi ? T'es le resquilleur qui voulait pas payer de logement c'est ça ?

Cahaya, Lin et Shloka

Il est effectivement grand temps de profiter de la fête car le soir risque de tomber très bientôt. Seulement au port il n'y a pas grand chose à ce mettre sous la dent, il serait plus efficace d'aller à l'esplanade, et puis cela vous avancera vers les logements, à moins de posséder une résidence secondaire ici ou des parents qui vous accepteraient chez eux, les resquilleurs finissent eux-aussi en prison.

Toujours est-il qu'en direction de l'esplanade s'élève des odeurs de nourriture très alléchantes.

[Le Conteur Blanc]

GUTENPLUD / NIGHTCAT / TUNG

*Le groupe mené par Piq Oleau finit par arriver à l'endroit où ronronnait gentiment, le dirigeable de l'avatar. Les troupes du Dragon avaient fait un petit feu de camp. Malgré la distance on entendait quand même les festivités au loin. La nuit était déjà tombée mais l'avatar ne semblait ne pas encore être rentré.

Le chemin du retour s'était fait en silence. Piq n'avait pas décroché un mot quand elle vit l'humeur morose de Tung. Elle avait rapidement inspecté les blessures de Tung et lui avait conseillé de se nettoyer avant d'arriver au camp. Peut-être qu'un guérisseur pourrait s'occuper de ça.

Mais alors qu'ils arrivaient au camp, une tête blonde totallement inconnue au bataillon se lève et court dans leur direction. C'était une jeune fille qui devait à peu près faire la taille de Shizu, voire même plus petite. Elle se jette devant eux avec un enthousiasme pas dissimulé pour deux sous.*

-Alors c'est vous les gens du Temple de Republic City !

*Elle les regarde tour à tour et arrête son regard sur Shizu.*

-J'aime bien tes plumes !

*Lance-t-elle joyeusement alors que Piq fait la grimace.*

C'est qui celle-là ?!

[Nightcat]

Alors que le petit groupe approche en silence du dirigeable, une jeune fille blonde leur fonce dessus en courant.
Celle-la, Shizu ne la connait pas ou, du moins, elle ne l'a pas croisée pendant leur voyage sur ledit dirigeable. Le fait est qu’étonnamment, l'expression de Piq l'informe que, pour elle non plus, la demoiselle ne fait pas partie des têtes connues. Tiens donc.

Lorsque l'inconnue arrive à leur hauteur, Shizu peut constater que celle-ci est légèrement plus petite qu'elle ( au centimètre près hein) et surtout qu'elle déborde d'un enthousiasme et d'une vitalité qui contraste totalement avec l'attitude calme voir neutre de Shizu.

-Alors c'est vous les gens du Temple de Republic City !
..... * Regard vers Shizu*
-J'aime bien tes plumes !

Shizu penche la tête, un peu surprise mais contente : d'habitude, les gens trouvent son accoutrement bizarre et, au mieux ne font pas de commentaires... Globalement, la jeune femme se fout de l'avis des autres. C'est en fait assez peu courant d'être complimentée sur sa coiffe et ça fait toujours plaisir.
Sinon, la première phrase laisse entendre que leur interlocutrice a un minimum d'infos sur eux et que potentiellement elle est du coin.
Ou pas.
Ou juste qu'elle les attendaient, eux , spécifiquement.