Les logements et lieux de vie

[Daisuke]

-H13-

A l'approche de l'hôtel, le pêcheur s'arrête bien vite de flâner. Ils vont rejoindre le reste de la délégation de Pôle Nord, ce qui inclut Kharstak.
Au moment où ils franchissent la porte et rejoignent enfin un Toruuk ivre de soulagement, Amarok avise du coin de l'oeil la quantité de personnes assises au salon de l'hôtel.
La "jeune fille" à laquelle Kenaï tend la rose est en bleu, probablement une arrivante des Tribus du Sud. Le petit groupe d'hommes à côté est typiquement ce qu'on peut attendre d'un haut commandement de la Nation du Feu.
Reste la brunette qui semble accaparer toute l'attention de Magena.

Qui c'est ça ?

Tout en se faisant tout petit à l'arrière, il essaie de ne pas perdre une miette de ce qui se passe. On ne rencontre pas autant de sommités plusieurs fois dans sa vie !

[Azaruk Noji]

*Azaruk suivit le groupe légèrement tendu par la situation. La présence de Papy Bateau le stressait un peu. Ce type était trop collant pour être honnête et alors qu'ils arrivèrent en face de l'hôtel, le vieillard tomba les masques et brusquement s'en prit au Prince héritier. Il l'avait rapproché de lui bien trop prêt pour une personne du rang de Kenaï. Le garde suivit ses collègues de manière machinale et pointa sa lance vers le vieillard juste avant que le prince de les arrête dans leur lancée. Azaruk resta quand même sur le qui-vive tout le temps que dura la discussion entre les deux fils de l'eau. Il était tout de même abasourdi par la vitesse à laquelle ce pêcheur avait réussi à attiré le prince vers lui. Il était plus rapide que n'importe lequel des guerriers de la garde. Une chose était clair, cet homme cachait vraiment bien son jeu. Il laissa le prince après lui avoir donner quelque chose. Suivant du regard le vieillard, Azaruk se décida finalement à suivre le reste de l'escorte.

Il entra dans la salle et s'inclina avec respect devant cette assemblée de hauts gradés et leader de différentes nations. Il jeta un œil à l'avatar Korra. La première avatar des tribus depuis Kuruk, elle était jeune mais semblait déjà plein de charisme et sa puissance ne faisait aucun doute au yeux du garde. Il réprima un sourire en voyant le regard remplit d'admiration de Magena. Par contre lorsqu'il regarda Amarok ce dernier disparu bien vite. Franchement le garde se demandait bien pourquoi son chef avait jugé bon de le joindre à ce voyage. Ce jeune homme était totalement inutile. Il ne savait pas se battre et si les gardes avaient dû combattre le vieillard, il se serait révéler un poids plus qu'autre chose. Il se dirigea vers son amie. La jeune femme le connaissait mieux que lui et il l' apostropha sur lui mais en ne se rendant pas compte qu'il avait parlé assez fort pour être entendu par le pêcheur et Magena. *

-"Dis-moi Lya...Je peux savoir ce que ce pêcheur fait ici ? Jusqu'ici je n'ai rien dit...Mais il ne sait pas se battre, il aurait été un poids plus qu'autre chose si on avait dû se battre..."

[Gwlaglus]

Lyanna avait douté qu'il se passe quelque chose sur le chemin de l'hôtel, et papy bateau eut l'audace de lui prouver le contraire, en entrainant Kenaï sur le pas de la porte de l'hôtel. Mais si les gardes royaux crurent bon de menacer le vieillard, Lyanna, elle, se mit à rire. Il était vraiment étonnant, et plein de vigueur pour son âge, ce vieil homme ! Et le prince ne craignait rien, elle le voyait bien. Ces deux là avaient plutôt l'air de comploter quelque chose. Oui, la jeune femme n'entendait rien de leur conversation, puisqu'elle était restée en retrait.

Puis, papy bateau les abandonna sans même les saluer, ce qui n'était pas très sympa de sa part. La jeune bretteuse le regarda s'éloigner, avant de suivre les autres, et d'entrer dans l'hôtel. Elle en profita pour se rapprocher d'un Kenaï plutôt tendu. Elle soupira légèrement, prête à lui tenir des reproches, seulement, elle même devenait quelque peu nerveuse plus ils se rapprochaient du groupe de dignitaires. Elle avait bien vu que le chef de guerre était là. Elle l'avait beaucoup côtoyé ces derniers temps, et elle ne l'appréciait pas beaucoup plus, même si elle ne pouvait nier qu'il était un très bon chef de guerre. Malgré sa nervosité, elle se permit un petit sourire, après tout, pour ce premier jour à Hosho, tout s'était plutôt bien passé finalement. Elle n'avait même pas eu besoin de se dévoiler plus ça. Et pourtant, elle était certaine que le chef de guerre trouverait à redire.

Kenai se stoppa alors, et s'inclina. Et comme lui et d'autres, Lyanna en fit de même. La fille de l'eau avait beau avoir quelques soucis avec l'autorité, elle ne voulait manquer de respect à aucune des personnes rassemblées là. D'autant qu'il y avait la chef du Pôle Sud notamment, mais surtout l'Avatar ! Une Avatar qui faisait son petit effet, elle vit même Kenaï se mettre à rougir. Et c'est là qu'elle porta plus d'attention à l'objet que papy bateau avait remis au prince. Une magnifique rose. Que Kenaï finit par donner à Kaya Iluak. Le tout aurait pû être assez drôle. Seulement, au même moment, Azaruk s'avança vers elle, et ce qu'il lui dit fit monter une certaine colère en Lyanna. Et blessée même, tant pour son "élève" qu'elle même. Même si Azaruk ne connaissait pas le fin mot de l'histoire.

-Tu ne devrais pas le juger de la sorte, lui fit une Lyanna assez remontée, même si elle ne parlait pas à voix haute, pour ne pas attirer tous les regards vers eux. Elle laissa quelques secondes s'écouler, le temps de laisser sa colère partir.

-Il n'est peut-être pas de ton niveau, mais je lui ai donné quelques leçons. Et s'il est ici, c'est parce que je lui ai proposé, éluda t-elle.

[Daisuke]

-H14-

A force de tendre l'oreille, le pêcheur ne manque bien sûr pas la remarque d'Azaruk à son encontre.
Il se raidit et serre les poings en même temps que les dents. Après avoir manqué se faire jeter en prison ou pire par Kharstak, il n'est pas vraiment ravi d'entendre une remarque de ce genre.
Surtout qu'elle illustre si parfaitement le fait que, jusqu'à présent, il n'a effectivement servi à rien. Mais il ne s'est pas tapé des heures d'entraînement pour se prendre ce genre de réflexions, surtout pas de la part d'un ami de son professeur.

On dirait bien qu'Azaruk semble avoir besoin de déverser sa rage sur quelqu'un d'autre après la tension permanente dans laquelle la présence de papy bateau a mis les gardes depuis le début.
Lyanna, quant à elle, s'empresse de le défendre et de rabrouer Azaruk pour son comportement. Mais le pêcheur ne l'entend pas de cette oreille.
Il en a plus qu'assez de se voir considéré comme la cinquième roue du chariot et ne compte pas laisser couler et se contenter de se faire couver par la jeune fille une fois de plus.
Toujours à voix basse pour ne pas ameuter tout le beau monde alentour, il desserre à peine les dents :

Je vais te prouver moi, que je peux faire quelque chose !

D'un geste éloquent, il invite Azaruk à le suivre dehors. C'est qu'il y a du combat de coqs dans l'air on dirait.
Une fois sur la place devant l'hôtel, il dégaine son épée et attend tranquillement que la langue de vipère ramène ses bottes.

[Toruuk Hakan]

Le chef du Pôle Nord accueille avec un plaisir non dissimulé le retour de ses enfants. Il venait même de prendre Yuuna dans ses bras. Elle avait beau avoir sept ans, son père la couvait énormément, et elle savait bien en profiter. Il regarda alors tour à tour ses fils qui s'inclinaient respectueusement devant l'Avatar et la chef du Pôle Sud notamment. A cet instant, Toruuk Hakan ne trouva rien à redire à leur conduite, même si son fils aîné était beaucoup trop nerveux. Arriva alors le moment où Kenaï donna la rose à Kaya, et là, le chef du Pôle Nord ne pigea pas grand chose, il ne savait pas qui pouvait être "le gentleman des océans". L'idée que ce soit peut-être ce papy bateau lui traversa bien l'esprit, mais il attendait surtout la réaction de la chef du Pôle Sud, tout en craignant que son fils se soit rendu quelque peu ridicule.

Mais au même instant, il sentit le chef de guerre se raidir. Ce dernier fixait un garde royal et le jeune homme que son ami de longue date l'avait convaincu d'accepter à leur bord. L'un des deux venait de sortir de l'hôtel et l'autre n'allait pas tarder à le rejoindre apparemment. Si Toruuk ne comprit pas ce qu'il se passait, Kharstak lui avait bien envie de les suivre, pour voir ce qu'ils mijotaient. Mais le moment était sans doute mal choisi, et au lieu de ça, il lança un regard noir aux deux jeunes gens, avant de s'intéresser à Lyanna. Se pouvait-il qu'elle soit à l'origine du départ de ces deux là ? Il ne le savait pas, mais une chose était certaine pour lui : elle discutait avec eux quelques secondes plus tôt.

[Azaruk Noji]

*Azaruk se doutait bien que Lyanna ne partagerait pas son point de vue sur Amarok. Elle avait toujours été très protectrice avec les gens. Ou bien peut-être était-ce lui qui cette fois ne se rendait pas compte que la tension dans laquelle il était depuis l'arrivée à Hosho avait finit par se déverser sur la personne la moins haut placée mais aussi la plus vulnérable du groupe. Le jeune homme s'en voudrait plus tard pour son écart de conduite mais pas maintenant. Non maintenant le stresse était encore trop présent en lui pour qu'il se laisse aller à un comportement plus raisonnable. Car même si son raisonnement n'était pas faux concernant le jeune pêcheur, il avait cruellement manqué que tact dans cette affaire.

De plus il avait été imprudent de parler si ouvertement à son amie de cela sans connaitre son implication dans l'affaire. Elle finit par lui avouer qu'elle lui avait donné des cours. Le jeune garde se figea sous l'effet de la surprise. Lyanna n'était pas une femme à donner des cours à n'importe qui. Elle n'avait jamais eu beaucoup d'élève. Azaruk était peut-être l'unique élève a qui elle avait dispensé son savoir et encore pas totalement. Le reste son apprentissage s'était effectué grâce à son entrainement militaire. Il sortit de sa torpeur pour regarder son amie droit dans les yeux. Le garde savait ce que cela représentait. Elle qui ne faisait que très rarement confiance et encore en ce qui concernait l'art du sabre, elle avait choisi de l'enseigner à ce pêcheur...Il n'était peut-être pas aussi inintéressant qu'il le pensait...*

-"Lya...Tu...Tu l'as...."

*Il ne pût néanmoins aller au bout de sa phrase. La tempête que ses mots avaient provoqué commença à souffler sur le petit groupe. La colère du pêcheur fut papable lorsqu'il s'adressa à lui. Son ton était froid et rancunier. Il lui lançait un défi c'était clair. Mais c'était absurde, il savait qu'il ne pourrait l'emporter. Alors que ce dernier l'enjoint à le rejoindre à l'extérieur, le garde le regarda passé la porte d'un regard triste mais avec une légère admiration également. Il soupira puis se retourna vers son amie et Magena.*

-"N'intervenez pas...Ce combat est le sien, il a besoin de me...Non de nous prouver à tous qu'il n'est pas aussi inutile que je le prétend et qu'il pense peut-être l'être aussi...Mais je vous promets de ne pas le blesser."

*Il aperçu le regard noir que lui lança le Seigneur Hakan. Cette affaire allait lui apporter des ennuis mais bon maintenant il était trop tard pour faire marche arrière. Il inclina la tête en signe de respect face à son commandant en chef et sortit rejoindre le guerrier bafoué. Il l'attendait déjà la lame dégainée prêt à défendre son honneur. Azaruk déposa sa lance et sa gourde d'eau près de la porte. Il était hors de question qu'il utilise la maîtrise de l'eau sur lui. Puis il détacha son sabre de sa ceinture, l'empoigna à l'horizontale et dégaina. Il se mit en position défensive, il était de bon ton de lui laisser le premier assaut. Mais il dit quand même quelque mot avant que le combat ne débute.*

-"Lyanna...Lyanna m'a dit qu'elle t'avait entrainé comme elle l'a fait pour moi il y a longtemps. Fais honneur à son enseignement."

[Gwlaglus]

Elle ne pouvait en vouloir à Azaruk d'être surpris d'apprendre qu'elle avait décidé de faire d'Amarok son élève. Après tout, le jeune garde royal avait été le seul jusqu'à présent. Sans doute parce que leur amitié remontait à leur enfance. Et quand Lyanna avait commencé à prendre des leçons auprès de son grand père, elle s'était amusée à les répéter avec Azaruk. Elle avait confiance en lui, et savait qu'il ne se moquerait pas d'elle. Ce qui n'était au départ qu'un jeu avait pris une tournure autrement plus sérieuse plus ils grandissaient, bien que les leçons ne soient fait plus rares, lorsque le jeune homme était entré dans l'armée. Mais après toutes ces années, Azaruk n'ignorait pas que si Lyanna vouait une passion à l'art du sabre, elle en parlait peu avec d'autres.

Alors oui, ce pouvait paraître totalement étonnant qu'elle ait choisi de transmettre son savoir à une personne qu'elle ne connaissait que depuis peu. Quand Amarok était venu à la Rose des Glaces, et lui avait demandé de l'aider, la sincérité de ses paroles, et le fait qu'il se sente inutile, un sentiment qu'elle avait ressenti enfant, l'avaient convaincu d'accepter de l'entraîner. C'était plutôt mal parti au début pourtant, Lyanna étant plutôt du genre suspicieuse. Et aujourd'hui, elle ne regrettait pas d'avoir fait ce choix.

Elle fixa les yeux marrons de son ami, craignant d'y voir une forme de jalousie, mais il n'y avait rien de cela, et maintenant que la surprise première était passée, il y avait plutôt de l'interrogation. Il commençait à réaliser ce que Lyanna avait fait. Il voulut d'ailleurs lui dire quelque chose, mais fut coupé par Amarok. Et là, le sang de la jeune bretteuse se figea. Avait-elle bien compris ce que venait de dire son élève ?

Son visage se ferma, lorsqu'elle le vit sortir de l'hôtel, tout en faisant signe à Azaruk d'en faire de même. Qu'est-ce qui lui prenait ? Qu'est-ce qui leur prenaient à tous les deux même ? Sur le coup, elle eut bien envie de frapper un bon coup sur leurs crânes avec son sabre. Mais plus que la colère, l'inquiétude gagna le pas. Amarok n'avait pris que quelques leçons, jamais il ne pourrait battre Azaruk. Elle comprenait bien que le jeune pêcheur n'avait pas du apprécier les propos du garde royal, mais en arriver à ça...Et le sang pourrait couler, celui d'Amarok, ou même celui d'Azaruk....

Le regard d'Azaruk était triste, quand il s'adressa à Magena et elle, pour leur dire de ne pas intervenir, alors que pourtant, Lyanna était prête à le faire. D'ailleurs, en parlant de Magena, Lyanna n'avait même plus eu conscience de la présence de la jeune maître de l'eau près d'eux. Il resta que lorsque le garde royal s'apprêta à rejoindre Amarok, après leur avoir assuré qu'il ne le blesserait pas, Lyanna le retint un instant par le bras.

-Ne faites pas les idiots....

Il partit. Et le comble pour la jeune femme fut alors le regard du chef de guerre qui pesait sur elle. Il n'avait pas l'air de vouloir intervenir, mais elle sentait bien qu'il allait réclamer des explications par la suite. Ça craignait vraiment. Surtout que les deux jeunes gens avaient vraiment choisi le moment idéal pour faire ce duel. Que devaient-donc penser les têtes pensantes de ce monde, même si elles n'avaient pas pû tout suivre ?

[Flamme]

Flamme (13) Nuit étoilée d'Hosho

Lieu : le camps de Flamme

*Les comédiens rentraient satisfaits de leur soirée pour le moins fructueuse. Phénix était même tellement allègre qu'il avait laissé Flamme tranquille sur le chapitre de sa maîtrise du feu. L'élève n'allait pas le supplier de dispenser ses leçons. D'autant qu'il était tard.

Le souper fut pris dans la bonne humeur, tout le monde avait eu droit à un peu plus de viande. Entre ça et le désert de cet après-midi, le bambin avait été gâté.
Seule ombre au tableau de cette brillante journée, Rubie n'avait pas oublié le motif de la joyeuse escapade de son pair. Comme toute sœur d'adoption qui se doit, elle raya Flamme jusqu'à ce que l'enfant ait détourné la conversation sur le voyage en lui-même. Flamme avait également surpris des chuchotements entre Zéph et Phénix.

Le campement était monté et les deux benjamins purent chuchoter dans le noir jusqu'à exaspérer le voisinage.
Dans le noir, bien après que Rubie se soit plongée dans le sommeil, Flamme tournait en rond dans son lit et résolu de faire un tour dehors. La nuit était chaude. Flamme s'allongea dans l'herbe desséchée fixant les étoiles un long moment. Tout en gigotant sur le sol, Flamme se fit la réflexion qu'il y avait trop d'étoiles dans le ciel et pas de couleurs.
Puis que sa maîtrise du feu ne s'améliorerait jamais puisqu'elle était sans intérêt, que naître sans maîtrise c'est tout aussi bien, qu'il était plus rigolo de s'appeler Flamme sans raison.
Que rencontrer un esprit quel qu'il soit serait merveilleux.
Qu'il fallait absolument retrouver cette guerrière qui était serveuse avant la fin des festivités parce qu'au final c'était elle qui l'avait fait parler et non l'inverse... La fierté en prenait un coup. Que Flamme serait responsable de l'accomplissement de sa promesse.
Que la fillette qui l'accompagnait était trop petite mais qu'avoir une petite sœur le temps d'un jour ou deux serait sympathique.
Que le vieux marin, bien qu'ayant peut-être trop pris de la bière, avait des choses à dire sur l'île Blanche et les esprits. Et des aventures épiques à raconter, même imaginaires.
Le marin avait raison : Flamme avait trop de choses dans la tête pour un gosse de son âge.

L'enfant décéléra bientôt sa nage sur le dos (oui, vous avez bien lu) et ses paupières s'abaissèrent lentement... La suite était aisée à deviner.*

[Kaya Iluak]

Kaya eut une expression de surprise puis elle vit la rose de glace et comprit. Un sourire éclaira son visage ridé par le temps. Elle tendit la main et prit la rose des mains du jeune fils du chef du Pôle Nord.

-Merci, Kenaï. J'en déduis que vous avez croisé le chemin de Papy Bateau ?

Elle ne faisait guère attention à ce qui se passa autour d'elle pendant quelques secondes toute étonnée et agréablement surprise par l'attention d'un homme à son égard. Cela faisait longtemps que cela ne lui était arrivé. Elle gloussa comme une adolescente se découvrant un prétendant, et cela était vraisemblablement ce que Papy Bateau entendait par son présent.

[Le Tribun]

AZARUK / Les autres gardes Royaux

*Etrangement, alors qu'Azaruk était arrivé à l'extérieur, les lances se brisèrent. La lame et la hampe se séparèrent dans un claquement sonore comme si elles s'étaient brisées soudainement. Toutes tombent au sol. Les armes étaient fichus.

Des petits éclats de glace cristallisé étaient constellés sur les armes.

On ne pointe pas son arme sur un vieux ! Bandes de mal-élevés !*