Le Centre-ville

[Le Tribun]

*Le jeune homme de l'accueil est bien troublé par la demande des deux fils de l'eau. Aussi, il réfléchit avant de demander.*

-Ce monsieur Izuka a-t-il disparu ? Attendez, vous venez des Tribus de l'eau ? Et vous venez à la recherche de quelqu'un qui vivrait dans la ville ?

*Il se gratte le menton gêné.*

Je comprends rien à cette affaire... Pauvres gosses... Comment ils ont pu rentrer en ville ?

[Riyu]

Itok réfléchit avant de répondre

Bah en fait pour faire simple, papa est parti pour Republic city quand j'avais 6 ans et depuis, on n'a plus de nouvelles alors on est venu ici pour tenter de le retrouver. Un ami de la tribu de l'eau qui a passé quelques temps dans vos petites boîte avec les barreaux m'a dit qu'ici vous saviez plein de chose sur les habitants...

Moi on m'a raconté que vos petites boîte était peu confortable, c'est vrai ?? lâche Yue

Oui ce cher policier avait à faire à des personnes qui n'avait encore jamais mis le nez plus loin que la banquise. Il faudra faire avec !

[Le Tribun]

*Le jeune homme soupire.*

C'est bien ma veine.

-Je ne sais pas ce qu'on vous a raconté, mais je ne suis pas certain de pouvoir vous être utile ...

*Il réfléchit néanmoins. Cette histoire le touchait et il ne pouvait pas les laisser dans l'embarras.*

-Pour être sûr, donnez-moi l'identité de votre père, je pourrais déjà me renseigner. Savoir s'il n'a pas commis une infraction qui lui aurait coûté de la prison ou une nuit en garde à vue.

[Riyu]

En prison ?? c'est les petites boîtes dont tu parlais avant Itok ?

D'après ce que m'a raconté Kitaro, je crois que oui. Par contre la garde à vue, aucune idée de ce que c'est

Il regarde à nouveau le policier

Mon papa s'appelle Leko Ikusa. Mais en fait, vous pouvez savoir où il est avec votre machine là ? demande-t-il en montrant du doigt l'ordinateur sur le bureau

[Le Tribun]

HRP: Ola ! Pas d'ordinateur ! On a pas cette avance technologique là !

*Le policier hoche la tête.*

-Leko Isuka. Très bien, allez vous asseoir, je reviens, je vais demander à mes supérieurs !

*Et l'agent disparaît laissant les jeunes gens seuls. Ils attendent bien une heure quand le policier revient.*

-On a bien une trace d'un Leko Isuka originaire des Tribus de l'eau, ça date de plus d'un an. Mais il avait été arrêté lors d'une manifestation de pêcheur qui avait mal tourné. Selon le rapport, il n'avait rien fait et a été relaché. Je ne sais pas si ça peut vous être utile, les informations sont vieilles...

*Il fait la moue, déçu de ne pas pouvoir aider d'avantage les jeunes gens. Ces derniers feraient mieux de soutirer le maximum d'informations au policier car voilà bien leur seule piste.*

[Riyu]

Les deux jeunes s'assied, un peu impatient d'en savoir plus. Le temps leur paraît long, et ils commencent à se demander si le policier ne les a pas oublier... Après une bonne humeur à poiroter comme pas possible, le policier réapparaît et leur transmet les résultats de ces recherches. Yue est déçue. Elle a attendu une heure pour rien lui semble-t-il.

C'est pas vrai... tout ça pour ça...

Mais Itok entrevoit une nouvelle piste.

Dites-moi, elle s'est passé où cette manifestation ?

Il se dit que peut-être Leko habite à l'endroit où c'est passé la manifestation... pourquoi pas...

[Le Tribun]

-La manifestation ? Dans le port. Apparemment, c'était des employés d'une pêcherie qui ont manifestés pour ne pas perdre leur travail après le rachat par la Lossan Corp.

*Il fait la grimace.*

-Je ne suis pas certain que vous trouviez quoique ce soit. Mais je peux toujours vous donner l'adresse de la pêcherie, vous pourriez aller voir là-bas si votre père y travaille toujours.

[Riyu]

Je vous remercie

Une fois l'adresse donné, les deux jeunes sortent. Le port, il y avait déjà passé mais... comment le retrouver dans une si grande ville ? La dernière fois il avait atteint le centre-ville par bus. Doivent-ils de nouveau en prendre un ?

En marchand dans les rues avoisinante du poste de police, ils tombent enfin sur une carte de la ville. Pour Yue, ça a autant de sens qu'un ballon de foot dans un magasin de porcelaine, mais pour le grand frère, c'est autre chose. Il s'est déjà un peu amusé à déchiffrer les cartes des voyageurs de sa tribu. Il s'approche donc et tente de repérer le chemin jusqu'au port. De bonnes minutes passent avant qu'il ne trouve le port, puis d'autres bonne minutes pour repérer l'endroit où ils se trouvaient.

ça y est cette fois je vois où on doit aller

ah ben pas trop tôt ! se moque Yue

Suite ici

[Ayla]

J'arrivais dans le centre-ville, haut lieu de civilisation de cette cité que je comptais faire mienne un beau jour. C'était bien plus intéressant que le palais il faut dire, partout où je posais les yeux il y avait quelque chose qui les retenait. Déambuler dans ces rues c'était un peu mon noël à moi en fait.

En attendant je marchais vite avec le regard décidé. De l'extérieur on aurait pu croire que je venais de tabasser quelqu'un qui m'avait saoulé. Une des conséquences de mon sérieux habituel que les autres prenaient pour une offense personnelle.

Mais intérieurement je brûlais d'excitation car j'allais là où je rêvais d'aller depuis des années.

La vache... Cette journée n'a pas fini d'être bonne.

J'arrivais devant le QG de la police de Republic City.

[Yingzi]

Musique d'ambiance.

C'est donc dans un piano bar cossu du centre ville de Republic City que débute mon aventure.

J'avais quitté mon Royaume de la terre natal afin d'entamer plein d'entrain mon tour du monde des saveurs : sécuriser la somme nécessaire à ce petit périple c'était révélé plus aisé que je ne l'avais pensé. Il faut dire que quand on possède des talents aussi uniques que les miens, les esprits en sont témoins, il est relativement aisé de mettre la main sur de généreux donateurs disposant des fonds nécessaires à mon train de vie.

Mais assez parlé de mon bagou naturel ! Concentrons nous plutôt sur cet excellent spiritueux ainsi que la mélodie entrainante qui l'accompagne : deux ingrédients essentiels pour un instant unique que je ne suis pas près d'oublier... cette ville, je ne la connais que depuis peu, mais je l'aime déjà.

Je suis soudain interrompu dans mes élucubrations par Ai, la barman : elle aussi elle m'aime beaucoup. Enfin, moi ainsi que les pourboires sonnants et trébuchants que je laisse à chaque passage depuis que je me suis mis à fréquenter régulièrement son troquet...

Elle me tends un journal tandis que je retrouve avec plaisir les beaux yeux verts qui m'ont trouvé suffisamment à leurs goût pour faire de moi l’amant d'une nuit. Une autre bénédiction de cette ville que je ne suis pas prêt d'oublier : merci Republic City ! Merci à toi, Ai, d'avoir mis fin au cycle infernal de l'abstinence !

Les yeux plein d'étoiles, je reporte mon attention sur cette feuille de choux dont je scrute l'édition du jour à chacun des mes passages dans cet établissement.