Omashu

[Klems]

*Dahuo ne put réprimer un sourire en voyant l'innocence de l'enfant malgré le fait qu'il le traite de "Monsieur qui pue". Par contre il se retint particulierement de rire lorsque sa mère lui mit une énorme mandale pour lui dire de rester poli envers les inconnus. Enfin bref, le Fils du Feu monta dans son train malgré son retard. Le train siffla, les controleurs firent de même, la locomotive s'ébroua pour annoncer son départ, et le mouvement commença à se faire progressivement. Enfin, Dahuo était en route pour Republic City. Il allait enfin pouvoir voir comment ses recherches pour retrouver la jeune moine de l'Air.*

[Majisse]

*Alors que Majisse cherche gentiment son adresse sans faire d'histoire car c'est une gentille nomade de l'air qui est aussi innocente que la rosée du matin.

Une main masculine non-autorisée se pose sur son épaule.

Son air s'éteint, elle s'esquive en donnant un léger coup d'épaule, elle amorce un mouvement de rotation en empoignant son baton à deux mains. S'aidant de l'inertie de son mouvement et de la rapidité, elle frappe de toutes ses forces dans la machoire du malotru qui vient de souiller son épaule par sa stupidité.*

Pas toucher.

*Sans perdre un instant, elle sait qu'elle est en infériorité numérique et donc, dans un potentiel danger, elle avise donc le camarade aux côtés du futur édenté ne pas réagir. L'avantage dans ce genre de situation, c'est l'effet de surprise. Elle use donc d'un coup de pied sandalée dans les parties viriles du deuxième compère. Majisse espérait réduire en bouillie les attributs du monsieur afin de lui faire regretter son comportement.

Restait donc le troisième qui ne serait pas un problème, vu que biftèque vient de lui donner une coup de queue. Et un coup de bison volant, ça fait mal.

Elle espérait que ces couillons soient cloués au sol pour pouvoir reprendre sa route sinon elle reprendrait quand même sa route mais à dos de bison pour aller plus vite. Elle restait nomade, elle n'appréciait guère les combats, surtout dans une ville où la milice pourrait l'embarquer. Elle avait déjà du fuir la Nation du Feu, elle ne voulait pas finir dans les Tribus de l'eau, il faisait trop froid.*

[Conteur de la Terre]

Sauf que ce n'était pas un des trois ratons qui avait posé sa main, mais un policier. Et c'est donc deux policiers qui se retrouvent à terre à cracher du sang ; l'un pour sa mâchoire, l'autre pour une souffrance ineffable. Ces pauvres hommes voulait seulement aider une Nomade qui avait l'air (misteeeeeer blague !) de chercher son chemin.

Les consanguins ? Oh, eux sont en train d'essayer désespérément d'accrocher une fille. Une autre.

Prétentieuse.

[Majisse]

...

*Bouche bée, c'est avec horreur que Majisse se rend compte qu'elle s'était fourvoyée. Rendue muette par ce qu'il venait de se passer devant ses yeux, elle reste comme une conne immobile, elle en lacherait presque son baton alors que ses jambes ne menacent de la lacher.

Elle n'était pas du genre à parler pour rien et à vrai dire, elle ne savait pas dire dans cette situation, aussi elle préfère garder le silence. Rien de ce qu'elle dirait ne pourrait l'excuser. Elle espérait seulement ne pas avoir plongé dans une situation insolvable. Elle ne voulait pas se mettre dans une situation pareille à celle rencontrée à la Nation du Feu, aussi la fuite en silence ne serait pas une option.

Elle attend donc une réaction de la part des policiers avant d'envisager la meilleure solution pour elle.*

[Conteur de la Terre]

La réaction des policiers serait la suivante :

- Mes [testiculus] ! Cette [maman travaille] m'a pulvérisé les [gonades] !!

D'une voix très aiguë.

La scène n'a pas manqué d'attirer les curieux qu'une foule s'est vite amassée autour. Une main vient agripper l'épaule de Majisse pour la tirer en arrière ; la pression semble amicale.

- Zarma ! Comment tu l'as quéni le dékis. Vite, 'faut dégager fissa sinon sa mère tu finis en zon direct azi ! Suis-nous !

Il fait signe de le suivre, pendant que ses deux potes sont déjà en train de galoper.

[Majisse]

*Alors que le cerveau de Majisse était toujours en "fatal error" suite à sa très légère boulette, elle ne réagit même pas alors qu'on la tire en arrière. Toutefois, si la voix détestable et la pratique d'un langage approximatif aboutissent au fait que la moniale ne comprend absolument rien à ce qu'on lui raconte, elle se réveille de son pseudo coma léthargique et décide de se bouger le cul.

Elle siffle son bison et commence à courir derrière l'un de ces types dont elle jugerait qu'il s'agissait en fait des 3 couillons qu'elle avait envie de pulvériser.

Remarque, rien ne l'empêchait de se laisser aider ET de les pulvériser après. Pour la forme.

Toutefois, même si leur aide est salvatrice, Majisse reste méfiante.*

[Conteur de la Terre]

Après une petite course dans les petites ruelles d'Omashu, les fuyards arrivent dans un quartier quelque peu... craignos. Rues vides, graffitis se superposant sur les murs, cris étouffés au loin, les quelques passants ont tous l'air louche et ce n'est pas à la vue du bison. C'est dans un bâtiment en ruine et sans vraiment avoir distingué d'où commençaient les éboulis que le quatuor s'engouffre. Dans cette pièce au plafond menaçant se dresse un bidon entouré de quelques matelas de paille ; certains occupés, d'autres non.

L'un des camés vient à la rencontre de Majisse, sifflant :

- Azy Julian, tu nous as ramené un beau morceau, là ! Tu la fais tourner ou bien ?

- Ferme ta gueule bouffon ! T'aurais vu comment elle t'a couché deux lardus tu ferais pas l'malin.

- C'est ça fils de [la plage] ! Tu veux te la garder pour toi tout seul. C'toi l'bouffon, faux-frère. Surveille bien ta tasspé parce que dès qu'elle aura le dos tourné je vais la planter tu vas voir. J'ai pas encore décidé avec quoi hé... Hé hé.

- Sale bâtard reste dans ton trou, va.

Le squatteur mime un certain geste obscène avec sa bouche avant de se casser... Tandis que derrière un groupe de cinq drogués essayent de faire de Bifteak un roastbeef.

[Majisse]

*Majisse ne savait pas encore bien si le mec qui était venu l'aider était bien de son côté ou avait tenté de l'attirer dans un guet-apens. En tout cas, ses fréquentations laissait à désirer. D'un autre côté, qui était-elle pour juger ? Au final, elle s'était fait aidé par des psychopathes à la Nation du Feu. Ironiquement, elle se sentait plus en sécurité ici qu'avec les agents hyper entrainé de la NF.

En attendant, elle ne voulait pas non plus croupir ici, elle ne savait guère si son "sauveur" arriverait à tenir ses amis à distance et elle ne tenait à se fourrer dans d'avantages d'ennuis. Aussi, elle montre le papier silencieusement à son sauveur, indiquant par un mime rapide qu'elle veut se rendre là-bas fissa.

Elle se tourne également vers les emmerdeurs qui en veulent après les fesses de son bison. Elle ne va pas démarrer les hostilités pour éviter de se retrouver dans une situation facheuse. Néanmoins, elle espère faire comprendre qu'elle n'est pas là pour déconner.

Et puis bon, Biftèque était un bison volant de 10 tonnes, c'est pas 5 camés complètement à l'ouest qui allait réellement l'effrayer quand même.*

[Conteur de la Terre]

Julian se saisit instinctivement du morceau de papier où est inscrite l'adresse, avant d'être prit d'un grand silence.

- Hem... Euh... T'peux me le lire wesh ?

Mais il n'a pas le temps de te le rendre qu'il accoure déjà vers le bison, hurlant d'arrêter les conneries. Les mecs sont tellement défoncés qu'ils font n'importe quoi. Biftèque aussi d'ailleurs, la paille des lits de fortunes qu'il a mangé devait être de la bonne herbe. Autrement dit, il commence à se cogner contre les murs déjà pas très solides, en embarquant un ou deux camés à chaque passage.

- Jolie cœur, retiens ton zombie avant que tout s'casse la gueule !

Et vite, ça commence à s'ébouler au dessus.

[Majisse]

... Abruti de bison !

*Pense fortement Majisse alors qu'elle se dirige d'un air agacé vers son bison qu'elle somme de se coucher avec une claquement de doigt et un pouce vers le bas. Le regard de Majisse était relativement éloquent également. En quelques semaines, elle avait réussi à fournir un dressage de qualité à l'animal qui obéissait parfaitement à la moine. Si ça ne marcherait pas, elle lui enverrait une claque d'air dans le museau. Ça fait pas mal mais ça montre qu'il faut pas déconner.

Maintenant le bison n'était pas non plus trop stupide, il verrait bien qu'avec ses conneries, il risquait de tout foutre en l'air.*

Et puis j'espère qu'il y a un de ces crétins qui sait lire, sinon on est vraiment dans la merde...