Omashu

[Melnar]

- Bonjour. Nous n'avons pas d'information précise. Ba Sing Se nous a annoncé un "problème de gestion du trafic". Vous avez un billet à vous faire rembourser ?

*Hum oui le billet remboursé, pourquoi pas mais je pense aller à Ba Sing Se tout de même...*

- Tout dépends, savez vous à quel moment les monorail seront à nouveaux disponibles? Je préfèrerais changer les dates plutôt qu'annuler simplement ce voyage.

*En attendant je retournerai voir le maitre ...*

[Conteur de la Terre]

Tenkan

L'hôtesse adresse un sourire pouvant sembler forcer. Elle sent que la journée va être longue et va essuyer les plaintes des clients les plus chiants alors que la pauvre fille n'y est pour rien dans la logistique.

- Je n'ai pas cette information. Je n'ai même aucune information pour vous dire, je suis autant informé que vous.

Serait-ce un clin d'œil caché aux lacunes de communication de la SNCF ?

- Tenez-vous au courant par la radio ou revenez plus tard, voire demain. Si on a quoique ce soit on l'affichera sur les murs de la gare.

Majisse

Au son de "câlin", le bison devient tout foufou (aplatissant une bonne partie du travail déjà fait). Par contre, il ne comprend pas du tout ce qu'il doit faire.

[Melnar]

- Je n'ai pas cette information. Je n'ai même aucune information pour vous dire, je suis autant informé que vous. Tenez-vous au courant par la radio ou revenez plus tard, voire demain. Si on a quoique ce soit on l'affichera sur les murs de la gare.

*Pauvre femme, elle allait devoir écouter les plaintes de dizaines de clients et ne poura rien leur répondre ... Dans un sens je la plains ... Je m'inclinai humblement en lui souriant par compassion.*

- Très bien merci, je reviendrai demain pour prendre un autre train ou rembourser mes billets. À demain, et bonne chance pour votre journée ...

/J'ai faim ... très faim .../
/Tu sais ce qu'il te reste à faire ... chasse ... soit comme un véritable homme et mange de la viande! tu est fait pour manger aussi de la viande alors fait le !! /

*Allons essayons ... Je me dirigeai vers la forêt pour chercher mon repas ...*

[Majisse]

*Majisse soupire en voyant que le bison non seulement n'a rien comprit de ce qu'elle venait de lui demander, mais venait en plus de tout foutre en l'air, sans mauvais jeux de mots.*

Abruti consanguin, bouffeur de salade !

*Elle fusille le bison du regard avant de lui envoyer une bourrasque d'air dans la tronche. Le but serait de lui montrer qu'il avait fait quelque chose de pas bien, pour bien appuyer, elle pointe du doigt sur le sol qu'il venait de tasser bien comme il faut.

De colère, elle envoya plusieurs vagues d'air sur le sol.

Pas contente Majisse.*

[Conteur de la Terre]

Tenkan

Bien qu'Omashu soit situé en plein désert, comme semble indiquer la vue de l'immense reg stérile qui entoure la ville sur des kilomètres à la ronde, il reste toujours ce petit bois aux alentours de la grotte des Amoureux. Seulement la météo n'est pas de son côté. Plus le moine prend de l'altitude sur ce flanc de montagne, plus la pluie s'intensifie.

Majisse

Le bison se pisse dessus. Littéralement.

Il faut voir le bon côté des choses, une terre humide est plus facile à travailler !

[Melnar]

*Les seuls endroits où je pouvais trouver de quoi manger était ce fameux bois dans lequel j'ai commencé a apprendre la maîtrise de la terre... J'avais faim mais a pluie s'intensifiait au fur et à mesure que je gagnais en altitude Il fallait que je trouve un abris...*

/Si seulement j'étais un maitre de la terre, j'aurais pu me faire une tente de roche.../
/Et t'aurais aussi pu chasser pour manger au lieu de priver ton corps imbécile.../

*Je commence à en avoir assez de celui là, il ne fait aucun effort pour que l'on s'entende bien ...*

/Mais si t'en fait pas je t'entends très bien c'est juste que c'est pas à moi de faire un effort, c'est toi qui doit changer... d'un côté si tu avais été un maître de l'air normal tu ne m'aurais jamais entendu, c'est toi qui as voulu me connaitre alors assume un peu!/

*Je trouvai enfin la cabane du maître, aussi frappai-je à la porte et attentai que le maitre des lieux m'ouvre ...*

Edit de Pix > Retour dans le Rp' d'apprentissage dans les Voyages /o/

[Majisse]

*Majisse soupire... Le conteur n'a jamais travaillé la terre pour dire ça... La terre humide, ça colle et c'est bien plus chiant. Et en l'occurence, là, ça sent la pisse de bison. Très peu pour la demoiselle. C'est pas qu'elle est précieuse, mais il faudrait pas pousser mémé dans les orties.


D'ailleurs, Majisse s'accroupit, elle boude.*

[Conteur de la Terre]

Majisse

Le conteur a aménagé un poulailler ces dernières semaines, il confirme qu'une terre humide est, certes plus lourde, mais plus facile à travailler et une pelle avait suffit à retourner cette dernière. Par contre, quand celle-ci était sèche, il fallait sortir la pioche. Mais le coq au vin valait bien tous ces efforts !

Bouder c'est bien, mais ça ne fait pas avancer les choses. Peut-être que la méthode qu'elle utilise pour dresser son bison n'est pas adaptée ? Et là, deus ex machina absurde !

- Au s'cours ! Mémé est tombée dans les orties !

C'est le paysan qui appelle à l'aide. De sa position Majisse peut le voir agiter les bras à côté d'un fossé bien touffu de ronces, orties et autres plantes joyeuses.



Tenkan : La suite par ici.

[Majisse]

*Parler Jardinage fait remonter de mauvais souvenirs, autant dire que j'ai raison.

Quoiqu'il en soit, Majisse restait là à bouder. Elle était bien consciente que l'histoire n'avançait guère mais elle n'en avait cure, elle boudait. Point. Par contre, elle fut quand même intriguée d'entendre le vieux qui criait dans sa direction.*

Qu'est ce qu'il me veut lui ?

*Soupirant, elle se redresse sur ses jambes et le voit agiter des bras. Elle comprend qu'un truc est arrivé et qu'il a besoin d'aide. Elle se met donc en marche vers lui non sans rouspéter contre le fait qu'elle aimerait bien un truc tranquille quand même. L'idée de travailler pour son logis c'est sympa sur le papier, mais si on pouvait skipper au moment où elle sera dans un lit douillet, au chaud, avec le ventre bien plein, ce serait bien.

Elle presse cependant le pas, pour donner l'impression au vieil homme qu'elle était concernée, ce n'était pas totalement faux ceci dit. Elle devait mériter sa pitance et pour le moment, elle n'avait pas tellement donné le change. Merci au bison.*

Je pourrais toujours leur offrir la bête, ils auraient de la viande pour une année si il sale bien la viande. Mais je perdrais un moyen de transport ... A réfléchir.

-Qu'est ce qu'il se passe ?!

*Demande-t-elle en arrivant. Bien sûr qu'elle avait compris qu'une vieille était tombée sur quelque chose. Mamie avait certainement la cheville gonflée, merci l'ostéoporose. Mais d'autres détails pourraient toujours aider Majisse à les aider.

C'est toujours sympa d'aider son prochain.

Après il nous est redevable.*

[Conteur de la Terre]

A terre se trouve une vieille femme très âgée, mais qui semble néanmoins très robuste. En arrivant à leur hauteur, le vioque regarde la moine d'un œil intrigué.

- Oh rien. Mémé vient encore de s'casser le gnon. C'est rien, elle est solide. A s'cours ! A te voilà !

Une petite femme aux traits marqués par la vieillesse et la labeur du travail de la terre arrive, toute essoufflée. Relevant délicatement son aïeule, elles repartent en direction de la maison.

- Oskour, ma femme. Aller c'est-y l'heure de grailler, viens don' avec nous la journée a été b'in longue.

S'en suit un dîner de fortune, fait de soupe et de pain, sans aucun morceau de viande. Les hôtes racontent comment ils se sont installés en banlieue d'Omashu. Originaire des marais, les grands-parents de Ceval ont migré en ces lieux afin de se rapprocher d'une ville. Le terrain, bien que dans une zone semi-aride, semble plus fertile en cet endroit. Sûrement grâce à une nappe phréatique ont-ils supposé, mais ils ne se sont jamais vraiment posé la question.

Aujourd'hui Ceval vit avec sa femme Oskour et sa mère. Leurs enfants ont préféré rejoindre la ville plutôt que de travailler à la ferme. Ils ont fait le bon choix, a-t-il conclu. Les deux vieilles n'ont pesté mot, s'étant contentées de boire leur potage à la cuiller, en faisant des bruits horribles avec leur bouche.

Quoiqu'il en soit, ellipse temporelle et nous voilà au lendemain matin après une bonne nuit passée dans la chambre d'amis.