Nathanaël : ça avait le mérite de te placer dans ton élément. Sans doute aurais-tu préféré le capharnaüm de la surface, blesser les passants affolés et subir la répression aveugle des forces de l'ordre.
* Après deux semaines passées dans le sud, il n'avait pu glaner aucune informations sur ces évènements. Aucun badaud ni marchand n'était venu de cette zone du royaume de la terre, et aucun communiqué officiel n'avait été émis. Les services de renseignements pourraient bien en savoir plus, mais le simple "douanier" qu'il essayait d'afficher - et qui risquait d'être mis à mal par son intervention d'ailleurs - ne lui donnait pas un ascendance suffisante pour intégrer ces milieux fermés. *
Nathanaël : c'est bon de te revoir. Le ton était un peu maladroit, mais c'était pour se rapprocher de quelques pas sans attirer l'attention. Évitons ce sujet lui jeta-t-il à l'oreille, à moins que tu ne tiennes à passer pour une agitatrice.
* Tout cela n'expliquait pas la nature de cet attentat. Pourquoi maintenant ? Cela avait-il un rapport avec ce qu'il suspectait ? Peu probable, un coïncidence sans doute, mais pourquoi ici ? Ils ne semblaient pas être grandement préparés, ils n'avaient orchestré aucun repli stratégique pour une action dans un lieu public, ouvert, et où l'intervention des gardiens de la paix serait fulgurant. Un peu trop fulgurant d'ailleurs à son goût d'ailleurs. *
Nathanaël : tout ça est louche...
* Ils semblaient avoir été prévenu de l'incident. Avec ou sans lien avec son affaire de départ, Nathanaël ne pouvait pas encore le dire, mais son esprit était titillé par ce qui venait de se passer. Avec de telles revendications - stupides, mais il y a des idiots partout -, l'action qui en découlait n'est pas mesurée. Elle en était même illogique. Crier haut et fort son racisme, pour finalement frapper au hasard dans un foule majoritairement constituée de fils de l'eau pur sang... on dirait un artifice de saltimbanque : agiter ostensiblement la main droite pour sortir la pièce de sa manche gauche. *
Nathanaël : soit ils sont fanatiques au point d'être cons, soit...
* Pourquoi ne pas attendre une convention, un festival, n'importe quel évènement qui permettrait de distinguer clairement les victimes ciblées ? Attaquer au hasard, de façon si désordonnée apparaissait réellement absurde à moins que l'objectif ne soit ailleurs. Ils voulaient attirer l'attention, donner un responsable à la police pour tout ce qui allait suivre, un bouc émissaire pour brouiller les pistes. Ou alors, ils voulaient absolument être ar... *
Nathanaël : une minute...
Nathanaël : est-ce que ça se recoupe réellement ?!
* L'un des soldats interrompit ses pensées. *
Nathanaël : hein ? Heu nan nan, j'étais de passage dans le coin, je me suis retrouvé dans le coin là bas entrainé par le flot de la foule. Je suis intervenu quand je l'ai vu se faire attaquer.
Il commence à y avoir bien trop d'accointances et de coïncidences dans tout ça. Il faut à tout prix que je lui en parle.
Nathanaël : en fait, je suis de service. Avec Nauja, on a quitté la caserne et on s'est séparé en cours de route. Mais avec cet incident, je n'ai aucune idée d'où elle a pu... enfin, vous savez où elle est ?
* Ce n'était pas tout à fait tout à fait exact, mais le soldat avait peu de chance de le savoir. *
* Après deux semaines passées dans le sud, il n'avait pu glaner aucune informations sur ces évènements. Aucun badaud ni marchand n'était venu de cette zone du royaume de la terre, et aucun communiqué officiel n'avait été émis. Les services de renseignements pourraient bien en savoir plus, mais le simple "douanier" qu'il essayait d'afficher - et qui risquait d'être mis à mal par son intervention d'ailleurs - ne lui donnait pas un ascendance suffisante pour intégrer ces milieux fermés. *
Nathanaël : c'est bon de te revoir. Le ton était un peu maladroit, mais c'était pour se rapprocher de quelques pas sans attirer l'attention. Évitons ce sujet lui jeta-t-il à l'oreille, à moins que tu ne tiennes à passer pour une agitatrice.
* Tout cela n'expliquait pas la nature de cet attentat. Pourquoi maintenant ? Cela avait-il un rapport avec ce qu'il suspectait ? Peu probable, un coïncidence sans doute, mais pourquoi ici ? Ils ne semblaient pas être grandement préparés, ils n'avaient orchestré aucun repli stratégique pour une action dans un lieu public, ouvert, et où l'intervention des gardiens de la paix serait fulgurant. Un peu trop fulgurant d'ailleurs à son goût d'ailleurs. *
Nathanaël : tout ça est louche...
* Ils semblaient avoir été prévenu de l'incident. Avec ou sans lien avec son affaire de départ, Nathanaël ne pouvait pas encore le dire, mais son esprit était titillé par ce qui venait de se passer. Avec de telles revendications - stupides, mais il y a des idiots partout -, l'action qui en découlait n'est pas mesurée. Elle en était même illogique. Crier haut et fort son racisme, pour finalement frapper au hasard dans un foule majoritairement constituée de fils de l'eau pur sang... on dirait un artifice de saltimbanque : agiter ostensiblement la main droite pour sortir la pièce de sa manche gauche. *
Nathanaël : soit ils sont fanatiques au point d'être cons, soit...
* Pourquoi ne pas attendre une convention, un festival, n'importe quel évènement qui permettrait de distinguer clairement les victimes ciblées ? Attaquer au hasard, de façon si désordonnée apparaissait réellement absurde à moins que l'objectif ne soit ailleurs. Ils voulaient attirer l'attention, donner un responsable à la police pour tout ce qui allait suivre, un bouc émissaire pour brouiller les pistes. Ou alors, ils voulaient absolument être ar... *
Nathanaël : une minute...
Flashback a écrit:la nature de la cargaison importait peu n'est-ce pas ? Il voulait que vous vous fassiez arrêter - à la douane ou ailleurs. Il glissa encore pour se placer sur sa droite. La question maintenant est de savoir pourquoi.
Nathanaël : est-ce que ça se recoupe réellement ?!
* L'un des soldats interrompit ses pensées. *
Nathanaël : hein ? Heu nan nan, j'étais de passage dans le coin, je me suis retrouvé dans le coin là bas entrainé par le flot de la foule. Je suis intervenu quand je l'ai vu se faire attaquer.
Il commence à y avoir bien trop d'accointances et de coïncidences dans tout ça. Il faut à tout prix que je lui en parle.
Nathanaël : en fait, je suis de service. Avec Nauja, on a quitté la caserne et on s'est séparé en cours de route. Mais avec cet incident, je n'ai aucune idée d'où elle a pu... enfin, vous savez où elle est ?
* Ce n'était pas tout à fait tout à fait exact, mais le soldat avait peu de chance de le savoir. *