* Ces terroristes avaient tout l'air de fanatiques élitistes. Nathanaël en avait déjà vu d'autres, alors pourquoi semblait-il dérangé devant ces morts ? Le carnage à Omashu était bien plus important et ne l'avait pas marqué le moins du monde, alors pourquoi ces frissons... ? Il était physionomiste, certains visages sans vie ne lui étaient pas inconnus. Il était peut-être resté trop longtemps ici, sans mission à accomplir, trop dans le social... son "antique" mentalité de nomade de l'air semblait ressurgir d'entre l'outre-tombe. Fuck father, enfin avait-il la preuve qu'il n'était pas voué à la misanthropie et à l'indifférence. *
-Traître à ton sang et à ton peuple !
Nathanaël : ha tiens, il jeta un oeil discret en direction de la place, déjà les renforts, je m'attendais pas à... PUTAIN, mais c'est !!! C'est... c'est... quoi son nom déjà ?
* Oui bon, bah il n'avait jamais eu la mémoire des noms si ça concernait pas son métier. *
Nathanaël : qu'est-ce qu'elle fout là ? ... ha non c'est vrai, c'était le marché... faut que j'arrête de me poser des questions connes.
* Son adversaire était ostensiblement un maitre de l'eau. Elle n'était que guérisseuse, et ses ennemis étaient plutôt nombreux. Seule et sans aide, elle n'aurait pas la moindre chance si le combat s'éternisait. Le centre de la placette s'était dégorgée, il était maintenant possible de prendre part au combat, mais sa position serait vite repérée et compromise. *
Nathanaël : fait ch... il faut faire vite !
* Enfin un peu d'action ! Plus le temps pour les renforts (parce merde !), l'ordre était de tirer pour tuer. Il dégaina sa mandoline et pressa la détente sur le manche. La caisse se démantela pour laisser se déplier un arc de chasse recourbé. Il utiliserait un stratagème pour faire diversion : il enroula un pain de petits pétard autour d'une fusil éclairante - bruyants, fumants, ils seraient un tire-l’œil idéal pour mettre la pagaille - dont il alluma la mèche, et bandant son arc, il tira en direction d'une façade. *
Nathanaël : sales timbanques.
* Quand la fusée se déclencha, elle rebondit dans tous les sens avant de faire détonner les pétards. Vacarme et fumée, le moment idéal pour mitrailler de flèches les opposants et couvrir Akta. Ils étaient cinq sur elle : largement faisable. Profitons-en avant que le vent ne dissipe tout.